La majorité des secrétaires d'Etat seraient confirmés. Une certitude, le départ de Moncef Bouden
En révélant la composition de son nouveau gouvernement, le Premier Ministre M. Mohamed Ghannouchi n’a mentionné que les ministres, passant sous silence les Secrétaires d’Etat. Cela peut se comprendre en raison de la prolongation des concertations jusqu’à une heure tardive et la nécessité de rattraper le journal télévisé de 20H. Reprenant sa respiration, M. Ghannouchi a du continuer à travailler et consulter, tout au long de la soirée afin de finaliser la liste des Secrétaires d’Etat. Leaders apprend à cet effet, même si rien n’est encore définitif, que la majorité de ceux nommés le 17 janvier sont reconduits, moyennant peut-être quelques ajustements. Une seule certitude : la suppression du Secrétariat d’Etat à la Fiscalité, et donc le départ de son ancien titulaire, Moncef Bouden.
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Si la formation d'un gouvernement, en tant que nécessité présumée pour diriger un pays en "crise de confiance" relève d'un exercice des plus suptils, Je ne comprends toujours pas pourquoi l'on continue de choisir à ne pas affronter les réalités en face. D'abord, la Tunisie bléssée dans ses profondeurs par un régime qui a su tout au long de plus de 23 années d'exercice de pouvoir défendre ses intérêts qui désormais se sont avérés contraire à ceux d'une Tunisie jeune, libre, juste, indépendante et forte. A mon avis la thèse qui suggère que le soit disant vide politique lié à la non formation d'un gouvernement est erronée et les exemples actuels dans le monde et dans l'histoire de l'humanité en font la contre thèse. Cette thèse n'a qu'un seul objectif c'est de légitimer l'existence de celui qui s'accapare le premier du "pouvoir". La Tunisie a besoin de laisser au peuple la liberté de s'exprimer en toute souverainneté et de choisir parmi les Tunisiens ceux qui le mèneront à ce qu'il considère, à juste titre d'ailleurs, une plage de tranquilité. A mon avis nous avons besoin dans une période de transition d'une équipe réduite en nombre qui prendra en permanance consultation auprès du peuple au moyen de mécanismes appropriés et simplifiés à mettre en place permettant au peuple de se sentor maître de son destion. Cette nécessité découle de la mission même d'un gouvernement dit de transition avec un pilotage et une surveillance continue et sans relache, un calendrier bien rigoureux et une communication à temps et transparente avec la communauté. Question est de savoir à-t-on besoin de secrétaires d'Etat alors qu'on nous affirme par ailleurs que les Ministres sont des technocrates ?