La manipulation des médias : un rempart à la démocratie
Le fait est grave et constitue une des tâches noires du processus de transition démocratique que vit la Tunisie aujourd’hui : Samedi 23 avril 2011, une information relayée par des stations de radios fait le « buzz » sur Facebook et d’autres sites d’informations : Ahmed Friaa, fondateur du Parti Al Watan, est reçu par le gouverneur de Kebili et provoque l’irritation des citoyens de la région qui se mobilisent devant le siège du gouvernorat et se font réprimer par l’armée. Ahmed Friaa « approuve » et se retrouve soutenu également par le ministère de l’intérieur avec lequel il est encore en contact afin de contrecarrer ces manifestations !?! Des « développements » et des interprétations par-ci et par-là « gonflent » encore l’information « brute » diffusée dans les ondes de certaines radios ! En tant que membre actif du Parti Al Watan, je prends mon téléphone, j’appelle Ahmed Friaa que je retrouve chez lui à Tunis !! Stupéfait, abasourdi, ce dernier m’explique qu’il n’a pas bougé de la journée et ne compte se rendre à Kebili ou autre ville que dans le cadre du programme d’activité du Parti Al Watan ! Quelques temps après, un démenti a été diffusé par une radio de la place, mais le mal est déjà fait et encore une fois, la précipitation, la mauvaise foi et la calomnie ont entravé la crédibilité de nos médias, ce qui peut constituer in fine un obstacle majeur à la fiabilité et au bon déroulement de notre processus démocratique.
Aujourd’hui, il est de plus en plus évident qu’un professionnalisme accru, des règles d’éthique et une certaine intégrité et diligence, sont nécessaires dans nos organes médiatiques. Le rôle de l’information est plus que primordial dans la diffusion d’une culture démocratique et dans la consécration d’un Etat de droit et de liberté. La calomnie et la diffamation ne mènent absolument à rien et nous empêcheront d’atteindre les objectifs de la révolution.
En tant qu’acteur de la vie politique, nous appelons à la création et la mise en place urgente d’une haute instance de contrôle et de surveillance des organes de presse et des médias, qui puisse garantir une plus grande fiabilité et une transparence dans le fonctionnement et l’exercice des rôles et des missions fondamentales du secteur de l’information en Tunisie. Il y va de l’avenir de notre jeune démocratie qui certainement saura se consolider dans le temps grâce notamment aux aspirations et à la volonté de tous les tunisiens !
Dr. Moez Joudi
Membre actif et Porte-parole des jeunes du Parti Al Watan
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bonne initiative continuez vote job afin de faire obstacle à Ces ennemis de la démocratie et de l' humanité ! ??? ????? ?? ???? ????? ?????? {??? ???????? ????????? ??????? ???? ????????? ??????? ???????? ????????????? ???? ????????? ??????? ??????????? ???????????? ????? ??? ?????????? ?????????? }
Tout à fait, les médias nous prouvent qu'ils ne sont pas à la hauteur des espérances nées avec la révolution. 100 jours sont déjà passés après le 14 janvier, il est largement arrivé le temps d'assumer leurs responsabilités, en payant des dommages et intérêts à toute personne, société, association, etc, victime de leurs mensonges. Je suis convaincu que la sanction financière reste le meilleur moyen permettant de lutter contre leurs dérives, devenues malheureusement fréquentes.
Vous avez absolument raison! mais encore faut -il confier l'information audio-visuelle à des gens compétents et responsables.Aujourd'hui encore, lorsque j'écoute les info ou certains commentaires de journalistes à RTCI ou à la TV nationale j'ai l'impression qu'il n'y a pas eu de révolution.Des personnes qui ne maitrisent pas la langue avec laquelle ils" lisent" les infos ou qui tiennent parfois des propos incohérents ou presque débiles, continuent depuis des décennies à débiter les mêmes conneries sur les ondes ou à la TV et qui sont encore là où elles ne devraient pas être! Qu'on ne les remercie pas mais qu'on leur donne des postes équivalent à leur niveau et que l'on mette des gens compétents à leur place et ils en existent beaucoup!
Aussi sur les ondes de la Radio Nationale en Arabe, le samedi 16 avril 2011 à midi, l'un des 25 avocats qui ont porté plaintes contre des dirigeant RCD, a confirmé qu'il a la preuve qui montre bien que les "Snipers, tireurs d'élite : lors de la révolution contre la population" sont des militaires. Ainsi je me pose la question, pourquoi n'a t-il pas été convoqué par le procureur pour vérifier ses paroles contre notre noble institution militaire (je pense que cela est enrégistré dans les archives de la Radio) ? C'est scandaleux aussi et dangereux ! !La Chaine Tv Nationale tunisienne exerce la censure et la limitation arbitraire et doctrinale on ne voit plus sur ses plateaux Tv que Sihem Ben Sedrine, Hamma Hammami, Riadh Ben Achour, Ghannouchi... Ils appartiennent tous aux 2 extrème gauche et droite et je me demande, où sont-ils les journalistes et les acteurs politiques centristes et modérérs de notre pays ?
il faut que le journaliste ai des sources sources crédible.....mais comme on en a mpas eu beaucoup l'exercice à Tunis....(info imposée....et unique....) Il faut du temps au temps et tous cela s'acqiert, comme le reste. Je reste malgré tout optimiste et fais confiance au jugement du Tunisien!!!! Belle journée
Plusieurs secteurs et corps de métiers au dessus du lot ; c'est trop pour la Tunisie.
je suis tout à fait d'accord avec vous nos médias et surtout l'audiovisuell se cherche une nouvelle virginité et sombrre dans l'antidot.... une radio fait la propagande d'un meeting d'un parti extrémiste est ce desinteressé???que se cache t il derrière que dieu protège notre pays de ces manigances
