Ces indicateurs qui ont fait perdre le sommeil à Caïd Essebsi : moins 3% de taux de croissance…
«En étudiant les derniers indicateurs que m’a transmis hier, le ministre des Finances, j’ai perdu le sommeil », a confié le Premier ministre, M. Béji Caïd Essebsi, aux représentants de l’Utica et de l’Ugtt. « Je m’attendais à une croissance nulle, et je me suis préparé à m’y résigner en me disant 0% de croissance, ca se rattrape. Mais, à ma grande surprise, je découvre qu’on en est à moins 3%. Comment s’y faire, surtout avec 700 000 chômeurs dont 170 000 diplômés ? »
Sans donner dans l’alarmisme, le chef du gouvernement ne cache pas son inquiétude profonde et surtout son désarroi quant à la création d’emplois et la relance économique. A ses yeux, la sérénité du climat social est primordiale, ne serait-ce que pour préserver l’existant et éviter l’arrêt de l’appareil de production. « Les protestations sociales et grèves sont légitimes et acceptables, mais nous devons en faire bon usage. Personne ne doit surenchérir et mettre en péril la crédibilité de l’UGTT, de l’UTICA et du gouvernement. C’est notre seule force et nous devons puiser dans la concertation et le sens du compromis, les fondements de notre action commune pour la réussite de la transition démocratique ».
Abordant l’endettement extérieur, il n’hésite pas à dire combien il souffre du mauvais procès que certains essayent de faire au gouvernement : « d’un côté on nous réclame d’investir et de créer des emplois, notamment à travers de grands projets d’infrastructure, et d’ailleurs les bailleurs de fonds sont prêts à le faire, et de l’autre, on crie au surendettement, n’hésitant pas à nous accuser de vouloir hypothéquer les générations futures, voire de vendre la Tunisie ».
M. Abdessalem Jerad, lui, mettra rapidement du baume sur le coeur : « si vous contractez des crédits pour investir à Sidi Bouzid, Gafsa, Siliana et d’autres régions similaires, dans des projets prioritaires, n’hésitez pas à le faire et le plus rapidement possible. L’Ugtt est avec vous et soutient vos démarches, lui affirme-t-il. Nous avons besoin d’investissements et d’ailleurs nous soutenons les efforts du gouvernement auprès des investisseurs étrangers et menons nous-mêmes nos campagnes à l’étranger dans ce même sens ».
Béji Caïd Essebsi apprécie. Ce qui l’encourage à aller plus loin, en s’engouffrant dans cette brèche d’entente sociale ouverte par l’accord social conclu entre l’Ugtt et l’Utica :«cette paix sociale, inestimable, gagne à se prolonger en paix politique générale pour nous permettre de réussir les élections du 23 octobre ». Optimiste, il y croit fermement : « c’est notre unique chance de réussite ».
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les investisseurs peut être voudront bien investir dans les régions du sud et du centre, sont- ils sur de la main d' oeuvre qui fait du chantage avec des sit-in sur les routes,les caprices de révoltes a droite et a gauche pour la simple raison qu ils étaient oublies et défavorises.faites un recensement des hommes d' affaires ,cadres,médecin,pharmacien et autres qui ne veulent pas retourner dans leurs régions des qu ils ont un statut meilleur c est a eux les premiers d' aider a améliorer la vie des leurs. Qu ils donnent l exemple et on suivera
Malgré tout le respect que je dois à Si Beji mais trop c'est trop.Le gouvernement ne peut pas être tenu pour responsable de ce nauffrage collectif.C'est l'illégalité régnante qui empêche tout fonctionnement normal du pays.L'instauration de la légalité a une seule adresse c'est la promulgation d'une nouvelle constitution dans les meilleurs délais pour pouvoir doter le pays d'institutions légitimes seules capables d'instaurer l'etat de droit.Or ce qu'on nous promet pour l'apres 23 Octobre c'est la perpetuation du non droit actuel.Et c'est pour cela que je dis trop c'est trop.Ne dit on pas " gouverner c'est prévoir ".Il est urgent de fixer une date de promulgation d'une nouvelle constitution ainsi qu'un echéancier de son application ( sans préjuger de la nature du régime qui sera choisi ) et dire clairement haut et fort que l'adoption se fera par REFERENDUM.Ce n'est que de cette maniére que l'on pourra préparer à un retour à la légalité.Sinon ce n'est pas à des nuits blanches qu'on doit se préparer mais plûtot à des journées noires.
Au lieu de perdre sommeil tâchez de faire vôtre travail de PM en imposant une politique de fermeté et de rigueur envers ces voyous qui bloquent toujours les jours l’appareil de production de l'Etat et cessez de dire et de répéter que les grèves et les sit-in sont légitimes.... sachez seulement et toujours que ce que tu ne peut pas obtenir par la force le sera avec davantage de force; et que c'est avec cela que ce peuple a été gouverné depuis la nuit des temps et le restera
Monsieur Beji, sachez que les écrans de la sté Générale (banque parisienne, section investissement) affichent une croissance -12 et non -3 comme vous le disent certains, je m'excuse de me sentir dans le devoir de le dévoiler!, alors Bravo pour les sit-in et les coupeurs d'autoroute et compagnie et j'en passe!!!. Expliquez leurs SVP et demandez aux journalistes de vous aider à le faire, qu'il n'y a pas de liberté sans "discipline" la base de tout et représentant le début de la démocratie!, la réconciliation nationale douloureuse pour certain, mais nécessaire car, moteur de la relance économique, la lutte contre l'anarchie et le "vagabondisme" pour une paix sociale, le travail consciencieux et responsable preuve de l'amour que chacun prétend porter à ce pays et base d'inversion de l'indicateur pré-cité et seul moyen de création de richesse nationale. Que ceux qui parlent d'amour pour la Tunisie,que ceux qui rêvent de liberté, de démocratie, de résorption du chômage sachent d'avance que la route est longue, difficile et que la chute de Ben Ali n'est pas la fin en soit, mais le début de la route et que le devoir! est celui de chacun pour devenir celui du tout, gare aux mages, aux rêveurs et aux diseuses de bonnes aventures, seul la conscience nationale bien orienté peux écourter le temps et le coût nécessaires pour une relance rapide et bien orienté. à bon entendeur, salut.
Je ne veux être pessimiste, mais sans connexion autoroutières entre Gafsa-Sidi Bouzid et le port de Sfax ( celui de Tunis est déjà à saturation avec de nombreux jours de délais pour les chargements )pour écouler et exporter les productions des usines qui vont être installés je suis désolé mais aucun industriels ou chef d'entreprises ou investisseurs ne misera un euro dans ces villes intérieures. Il faut être réaliste les 100 000 ou 300 000 emploies ou voire plus ne pourrons pas être développer sur le Grand Tunis mais sur le Grand Sfax à l'image de Barcelone, de Milan....Les plus 7 - 10 - 14 % ne se trouvent pas au nord mais au Sud. A ce jours et à la lecture de tous les visiteurs étrangers agréablement accueillis en grande pompes sur Tunis il n'y a pas de vision nationale du développement et la confiance que la population portent tout le sud est la redéfinition de Sfax dans son role moteur de Capitale économique de la Tunisie. Tous le reste est voué à l'echec. DPWorld a déposé une demande il y a quelques années pour prendre la gestion du port de Sfax et faire de Sfax une route maritime entre Tangers et Dubai, il est temps de passer aux choses sérieuses non. Je vous souhaite le bonjour, mais nous vivons une époque très moderne
Ce n'est pas vrai ce chiffre de 700 000 chomeurs ???!!! Il y a des gens qui travaillent mais non ni fiche de paie ni patente... c'est une information archi faux
M. le Premier Ministre. Le Peuple, le vrai peuple (non pas les politicars de dernière zone) est avec vous. Il a confiance en vous et sais que la cause principale de cette baisse de la croissance réside dans les opportunistes, ceux qui bloquent la machine de production et ne savent que revendiquer du matin au soir. M. le PM soyez ferme avec ceux qui veulent la faillite de ce pays. Ne lésinez pas sur les moyens. Le peuple n'aspire qu'au bien être, à la tranquilité, à la sécurité. Il veutsentir qu'il est dirigé fermement. Bon courage BCE
il est vrai (concernant l'endettement) que quoique le gouvernement fasse, il y aura les anti-révolutions qui chercheront la petite bete, meme si la démarche est à 100% acceptable! on n'est pas isolé du monde et le plus riche pays est endetté!!!! alor soit qu'on oeuvre pour la prospérité, soit qu'on recule pour aboutir à une infrastructure et modele de société à l'Afghanistanisme!!!
Dommage que la récente ''crise mondiale de la dette'' n'ait pas servi d'alerte et de leçon pour notre Premier Ministre, qui s'est limité à lire les tickets superficiels livrés par ses conseillers. Au sujet de l'Endettement Extérieur, les initiés sollicitent l’ouverture d'un dialogue ''GT - Universitaires - Experts'' pour élaborer un vrai diagnostic sur nos finances, ainsi que le lancement d'un débat fécond pour esquisser des pistes de financement adéquat en substitution à un recours démesuré à l'endettement extérieur.