Le scrutin du 23 octobre vu par l'ambassadeur de l'Italie à Tunis
Qu’attend l'Italie des élections du 23 octobre 2011 ?
L’Italie souhaite à la Tunisie et à son peuple une journée électorale qui constituera un moment historique signant une nouvelle étape importante de l’avenir et du destin de ce Pays, auquel tous ses citoyens entendent contribuer. Je suis confiant que ce jour là, ce sera le désir de démocratie et d’un futur meilleur qui prévaudra et que les jeunes tunisiens, qui, à travers la révolution, ont tenu à exprimer haut et fort leur quête de changement, seront décidés à ne pas rater ce grand rendez-vous avec l’histoire de leur pays. Dans ce contexte et dans cette perspective, l’Italie est fortement engagée dans le processus de soutien du processus démocratique en cours dans votre pays et d’un leadership courageux, qui a su entamer un parcours précis de réformes visant à répondre aux aspirations légitimes de la population tunisienne en termes de développement politique, économique et social.
Nous l’avons fait au nom de l’amitié traditionnelle qui nous lie à la Tunisie dans le cadre d’un rapport privilégié, de valeurs et de principes partagés, dans la conviction que seule la croissance des pays baignés par la Méditerranée pourra nous permettre d'aspirer sereinement à un avenir de bien-être partagé.
Quel serait, d’après vous, l’indice de leur réussite ?
Beaucoups de commentateurs ont jusque là alimenté un débat intéressant basé sur les pourcentages, les taux de participation au vote, la certitude des résultats, etc. Evidemment, il s’agit-là de facteurs importants, souvent essentiels.
N’étant pas un technicien, et sans aucune prétention de ma part -en qualité d’observateur externe- de fixer les limites dans lesquelles juger le succès ou l’échec d’un rendez-vous électoral dans le Pays qui m’accueille.
Je veux juste souligner ce qui pourra, à mon sens, représenter un indicateur clair de «réussite» au sujet duquel je n’ai aucun doute: c’est-à-dire, la conscience de la population d’avoir mené à terme un passage démocratique important, qui sera suivi par d’autres échéances cruciales dans la construction du système dont voudront se doter la majorité des tunisiens, et donc d’un système choisi démocratiquement.
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