Dilbar Combernous, photographe, expose ses Empreintes
Pour la première exposition de ses photos intitulée Empreintes, Dilbar Combernous a choisi la galerie Cherif Fine Art où vous pourrez admirer, du 9 octobre au 7 novembre 2011, une nature belle, pure et insolite où l’infiniment petit prend des allures d’infiniment grand. La photographe, qui est l’épouse de l’Ambassadeur de Suisse en Tunisie, donne à Leaders la première interview de sa vie pour parler de son exposition en exclusivité :
Sur une plage du bout du monde, aux premières lueurs du jour, une femme s’avance doucement. Elle regarde ce paysage lunaire dessiné par la marée qui s’est retirée. Les timides rayons du soleil donnent une perspective étonnante au sable qui se meut en vallées, montagnes et fleuves qui ruissellent. Puis, avec son objectif, elle tente de capter ces moments magiques où la mer, en se retirant, dessine des créatures étranges. Discrètement, afin de ne pas perturber le calme millénaire de cette nature généreuse, elle immortalise ces petits soubresauts de la vie, des crabes qui finissent leur vie au bout d’un tunnel de sable, des traces d’oiseaux qui ont furtivement touché le sol et toutes sortes de formes et de créatures où le visiteur retrouvera ce qu’il veut. Pour laisser l’imagination du visiteur voguer encore plus, la photographe n’a ainsi pas donné de titre à chacune de ses photos.
Dilbar Combernous a toujours pris des photos. Depuis toute petite, dans son Inde natale, elle nous confie que sa grand-mère lui racontait l’histoire de la famille en feuilletant de vieux albums jaunis. C’est là qu’elle avait pris la mesure du pouvoir des photos de transmettre le présent, d’immortaliser l’instantané et de retrouver le passé. Plus tard, Dilbar voyage en Amérique du Sud et du Nord, en Afrique Orientale, en Suisse bien sûr et maintenant en Tunisie où elle réside depuis une année. Son appareil photo ne la quitte jamais dans toutes ses pérégrinations et si cette exposition est consacrée à la nature des plages infinies de la côte indienne de la Mer d’Arabie, Dilbar a d’autres trésors en photos dont des portraits d’anonymes pris dans différentes villes du monde.
Pour ce qui est de cette exposition, ses photos nous font prendre conscience que nous ne prenons pas assez de temps pour regarder autour de nous alors qu’il suffit parfois juste de s’arrêter quelques instants pour découvrir là, juste sous nos pieds, les petites merveilles de la vie.
ABH
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Ravie d'avoir retrouve Dilbar a laquelle je souhaite une heureuse permanence dans mon pays d'origine