Pas de plan tunisien d'endettement extérieur soumis au G8, selon Jalloul Ayed
« Je tiens à calmer les esprits en apportant deux précisions de taille», souligne Jalloul Ayed, ministre des Finances. La première, c’est qu’aucun plan d’endettement tunisien n’a été soumis au G8. La seconde, c’est que le G8 a adopté à l’égard de la Tunisie une position de bonnes intentions, mais nous ne devons pas nous attendre à des flux financiers massifs. D’ailleurs, même s’ils arrivent, nous serions dans l’incapacité de les assimiler tant la situation budgétaire est encore déséquilibrée. »
Répondant à diverses voix qui s’élèvent avec insistance pour dénoncer la « dette odieuse », demander la renonciation au règlement des échéances et mettant en garde contre un accroissement de l’endettement décidé par le gouvernement de transition, le ministre a rappelé, à l’occasion du forum de présentation du fonds Ajial, que » la Tunisie a toujours respecté ses engagements et honorer jusque-là les paiements échus ce qui lui a permis d’obtenir une bonne notation d’Investment Grade, lui ouvrant l’accès au marché financier à des conditions favorables, acquis précieux à conserver ».
«La priorité de la Tunisie, a-t-il expliqué, c’est l’investissement et non le financement et nous maintenons un ratio tout à fait raisonnable de l’endettement limité à 40% par rapport au PIB, alors que la moyenne en Europe est de plus de 80%, sans regarder la Grèce. Il s’agit pour nous, et nous en avons trouvé la solution à travers la création du fonds Ajiel, de pousser l’endettement du haut (celui contracté par l’Etat), vers le bas, en l’orientant vers le financement direct des entreprises et des projets. »
Le ministre ne s’est pas privé de s’adresser aux contradicteurs de la stratégie du gouvernement en matière d’endettement pour « balayer leurs accusations », en disant : « vendre la souveraineté de la Tunisie, c’est de la plaisanterie ! Ceux qui nous en accusent feraient mieux de passer un peu plus de temps à chercher de meilleurs moyens pour financer la relance économique. »
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Un grand merci Mr Ayed et tous mes voeux de réussite.
Salam, Mr Le Ministre, pensez-vous que les gens vont comprendre ce que vous dite ? a propos de " l’endettement du haut, vers le bas, en l’orientant vers le financement direct des entreprises et des projets" c'est ce qu'on appelle ici en France par exemple, le Partenariat Public Prive. j'ai eu l'occasion de discuter avec un banquier en Tunisie (un Chef d'Agence) en tenant les memes propos que les Votres, vis-a-vis du financement des projets a usage public par le prive. l'ami chef d'agence de la banque m'a repondu que lui meme ne comprenait pas la chose, donc il ne voit comment il peux instruire un dossier. a dire vrai, c'ete dans le temps obscure de la Tunisie. aux lecteurs de cet article, le PPP a fait la modernite de la France Poste revolution au 19eme siecle. la France ete ruinee par les depenses des guerres successives que menait Napoleon, et l'etat a lancer plusieurs projet a usage public avec le financement des societes et entreprises prive. a titre d'exemple, le train Orlean/Bordeaux, le tram de Bordeaux et plein d'autre surement. en tout cas, un grand travail de formation doit s'operer chez les agents du secteur banquaire. a titre d'exemple, je suis un fervant opposant pourque l'Etat Tunisien realise un grand stade a Sfax (ville ou ma mere habite encore). si les dirigeant du CSS pense que leur buisness est fructueux necessitant un grand stade, qu'ils aillent chercher le financement et qu'ils construise et exploite le stade; ce n'est pas a l'Etat Tunisien de le faire. Bil Tawfiq Inchall'Allah Salam Mahmoud
Dommage que Mr le Ministre des Finances n'ait pas été fair play en acceptant positivement les analyses critiques qui ont été faites par certains experts de notre pays, dont celles du Pr Chedly Ayari. D'après mes connaissances, ces analyses ne se sont pas limitées à des critiques sans fondements. Bien au contraire, elles ont émis des critiques de correction et de perfectionnement aboutissant à des propositions pertinentes, efficaces, concrètes et chiffrées. La dernière conférence organisée à l'ENIT au sujet du Plan Jasmin a permis de proposer une série d'actions à entreprendre préalablement à tout éventuel recours à l'endettement extérieur, d'une part, et d'évaluer le potentiel de ''recettes additionnelles à mobiliser'' et de ''dépenses à économiser'' pour dégager une capacité financière d'au moins 40 Milliards de Dinars, d'autre part. ---------------------------------------- Analyse Pr Chedly Ayari (01/10/2011): http://www.leaders.com.tn/uploads/FCK_files/file/Dix%20grandes%20id%C3%A9%C3%A9es%202012%202016%20commentaire%20du%20Pr%20Chedly%20Ayari.pdf Analyse CRET (08/10/2011): http://www.fichier-pdf.fr/2011/10/08/plan-jasmin-08-octobre-2011/plan-jasmin-08-octobre-2011.pdf
C'est une belle idée, MAIS:1- Il faut que ca reste au niveau proposition et pas projet, c'est un engagement de taille qui doit être soumis à un parlement. 2- le pire ennemi de l'investissement "Private Equity" est le retard d'exécution des projets, comme le manque d'infrastructure et la lourdeur administrative, ce qui retarde aussi la sortie (Exit strategy) et donc un profit plus bas qu’attendu si ce n’est pas absorber par les frais de gestion ! il faut d’abord que la caisse des dépôts et de consignation avance dans les projets d'infrastructures et que un gouvernement ELU fasse le ménage dans l'administration, la douane...etc. 3- Un dérapage léger qui a suscité des critiques c'est de voir des gestionnaires de fonds sponsoriser l'événement dont le financement aurait pu être assuré par l'Etat. Pour des questions d'éthique et de neutralité, il a fallut éviter un tel dérapage. 4-La transparence et la gouvernance. Comment mettre un « Chinese Wall » entre les décisions stratégique du pays et l’influence des bailleurs des fonds (exp : transfert technologique pour créer de la valeur ajoutée)...suite
5- Contrairement a ce qui a été dit "nous avons pas d'expert en Private Equity en Tunisie", nous avons qu'à ouvrir les licences pour les tunisiens à l'étranger, et on verra les talons tunisiens à Londres, NY et autres places se défiler. Il faut procéder avec des appels d'offre aux managers (Mr le ministre l'a confirmé). Une collaboration entre étrangers et locaux serait un bon compromis.6- La domiciliation des fonds: les fonds seront domiciliés en Tunisie ou dans les paradis fiscaux pour attirer l'investisseur étranger privé? Est ce faisable d'avoir un fonds souverain domicilié au Cayman, chypre ou les iles Maurice? Et d'autres questions encore...ce n'est pas pour décourager, mais ces questions et d'autres feront de sorte que le modèle est mieux élaboré et de créer la synergie nécessaire pour sa réussite. Encore une fois, c'est une belle idée, plusieurs choses devrait commencer en même temps (Ajiyal, CDC,Offshoring de services...) mais sur des bonnes bases. Bonne chance à l'équipe qui a travaillé fort et avec toute la bonne volonté, il faut juste discuter d'avantage les détails de la structure juridique, de la gestion et de la gouvernance des fonds avec les professionnels de la place et assurer les pré-requis. God bless Tunisia
J’approuve bien le contenu de cet article, et tout citoyen est concerné par la relance économique. A cette occasion j’aimerai bien proposer à titre de suggestions pour relances économiques: - Une révision impérative complète sur les lois afin d’encourager les investissements, et qu’elles soient comparées avec d’autres pays. - Sensibilisation générale du citoyen pour l’accomplissement de son devoir fiscal. - Révision fiscale de 5 ans, à toutes les déclarations fiscales à comptabilité douteuses. - Assouplissement fiscal aux entreprises, et révisions des barèmes de la T.V.A. sur tous les produits, en fonction du pouvoir d’achat public. - simplification des formalités administratives, douanières, et financières pour l’importation des matières premières destinés pour la transformation et l’amélioration de la qualité afin de permettre au produit Tunisien d’être dans le normes de la concurrence internationale.
Dommage que Mr le Ministre des Finances n'ait pas accepté positivement les analyses critiques qui ont été faites par certains experts de notre pays, dont celles du Pr Chedly Ayari. D'après mes connaissances, ces analyses ne se sont pas limitées à des critiques sans fondements. Bien au contraire, elles ont émis des critiques de correction et de perfectionnement aboutissant à des propositions pertinentes, efficaces, concrètes et chiffrées. La dernière conférence organisée à l'ENIT au sujet du Plan Jasmin a permis de proposer une série d'actions à entreprendre préalablement à tout éventuel recours à l'endettement extérieur, d'une part, et d'évaluer le potentiel de ''recettes additionnelles à mobiliser'' et de ''dépenses à économiser'' pour dégager une capacité financière d'au moins 40 Milliards de Dinars, d'autre part. ---------------------------------------- Analyse Pr Chedly Ayari (01/10/2011): http://www.leaders.com.tn/uploads/FCK_files/file/Dix%20grandes%20id%C3%A9%C3%A9es%202012%202016%20commentaire%20du%20Pr%20Chedly%20Ayari.pdf Analyse CRET (08/10/2011): http://www.fichier-pdf.fr/2011/10/08/plan-jasmin-08-octobre-2011/plan-jasmin-08-octobre-2011.pdf
Permettez-moi de commenter ce passage: ‘‘c’est l’investissement et non le financement, et nous maintenons un ratio tout à fait raisonnable de l’endettement limité à 40% par rapport au PIB, alors que la moyenne en Europe est de plus de 80%’’. Ajyal Fund de 4 M3$ est conçu pour favoriser la contribution de Fonds d'Investissement Étrangers, entre 4 à 5 M3$, dont il faudrait envisager leur sortie sur 5 ans avec encaissement de plus-values, ce qui est ramé à une quasi-dette en devise, parfois plus coûteuse qu'une vraie dette à taux d'intérêt connu. Par ailleurs, les projets privés à financer totaliseront un coût global de 30M3$ (40 à 45 M3Dinars), et seraient partiellement financés par des CLMT de l'ordre 20 M3$, dont une partie sera utilisée sur l'enveloppe totale des 25 M3$ initialement sollicités auprès du G20 et du groupe FMI/BM. Au total, un Dette additionnelle de 20 à 25M3$ serait portée pour le financement des projets programmés sur 2012-2016. Or s'agissant d'une dette devant être garantie par l'État, elle devrait être inscrite en tant qu'engagements dans les les comptes de l'État, d'où une majoration substantielle du ratio d'endettement. Quant au ratio d'Endettement européen de 80%, j’ai cru comprendre qu'il englobe à la fois la dette nationale et la dette extérieure, la 1ère étant majoritaire. Alors que le 42% Tunisien (21M3$/50M3$), me semble concerner l'endettement extérieur. Par conséquent, on ne pourrait pas tenir cette comparaison.
Les Contributeurs ne sont pas des Détracteurs : de simples bénévoles concourant au raffinage du Plan Jasmin Lors de la Conférence organisé le 12 Octobre sur le Fonds Générationnel (Ajyal Fund), je m'attendais à ce que Mr le Ministre des Finances mentionne avec fierté les diverses contributions émises par notre éminent Professeur Chedly Ayari (1), nos prestigieux Universitaires ainsi que par certaines composantes de la Société Civile dont le CRET (2). Je m'attendais qu'il saisisse cette occasion pour lancer un appel à l'ensemble des forces vives du pays, en matière d'ingénierie financière et de financement de projets, pour rejoindre les ateliers de réflexion, en vue de fignoler la mise en œuvre du Plan Jasmin et de perfectionner les mécanismes de financement adéquat. Malheureusement, et contrairement aux prévisions de la Salle, Mr le Ministre s'est livré à des propos désobligeants taxant les contributeurs de ''détracteurs'', qui, selon lui, ''n'ont rien proposé pour trouver des sources de financements ou bien relancer l’économie''. A entendre Mr le Ministre dénigrer et rejeter toute action de mise en valeur de son projet, je préfère continuer à être respectueux envers les Administrateurs d'État, et me remettre au verset du Saint Coran (Chapitre 41) qui dit: ''La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse le mal par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. Mais ce privilège n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie.'' ???? ????????? ??????????? ???? ???????????? ??????? ????????? ???? ???????? ??????? ??????? ???????? ?????????? ????????? ????????? ??????? ???????? ????? ??????????? ?????? ????????? ???????? ????? ??????????? ?????? ??? ????? ???????? ??? ???? ??????. Je rappelle que la contribution du CRET ne s'est point limitée à des critiques subjectives. Au contraire, le travail de toute une équipe a permis de livrer une analyse objective, des commentaires constructifs, et des recommandations correctives. D'ailleurs, lors de notre récente conférence à l'ENIT, nous avons pu chiffrer le potentiel de ressources additionnelles pouvant être dégagé de l'intérieur pendant les 5 prochaines années, en vue de minimiser le recours éventuel à l'endettement extérieur. A ce titre, TAP a effectué un reportage concis et précis, résumant les grandes lignes directrices (3). Ce qui est vraiment étonnant, c'est qu'on avait eu parmi l'auditoire - lors de ladite conférence de l’ENIT - des proches de Mr Jalloul Ayed, qui nous ont, d'ailleurs, invités à participer aux travaux de la Conférence relative à AJYAL FUND, invitation que nous avons bien accueillie et bien appréciée. (1/2)
Sincèrement, je préfère imputer cette maladresse à un fâcheux malentendu de la part de Mr le Ministre, ou à un déficit de communication de la part de ses conseillers, qui auraient omis de lui faire part de la Résolution de la Conférence Plan Jasmin du CRET (4). Enfin, je regrette que les principaux dauphins politiques aient préféré garder le silence sur ce thème déterminant de l’avenir de notre Tunisie, et éviter de s'exprimer sur le Plan Jasmin. Devant un tel retranchement, je ne puis que supposer les deux scénarios suivants: 1) soit les principaux partis politiques auraient cautionné le projet du Ministre, qu'il l'avait affirmé dans son communiqué à travers WebManagerCenter: http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?xtor=ES-2991&id=111123#.Tow7dp-wSLs.facebook 2) soit ils préfèrent ne pas émettre leurs éventuelles réserves, de peur d'être ramassés en public par Mr le Ministre, ce qui pourrait nuire à leur campagne électorale. J'ose espérer que la liberté d'expression constructive demeure l'une des valeurs à préserver éternellement dans notre pays. ------------------------------------------------------ (1) : Analyse Pr Chedly Ayari (01/10/2011): http://www.leaders.com.tn/uploads/FCK_files/file/Dix%20grandes%20id%C3%A9%C3%A9es%202012%202016%20commentaire%20du%20Pr%20Chedly%20Ayari.pdf (2) : Analyse CRET (08/10/2011): http://www.fichier-pdf.fr/2011/10/08/plan-jasmin-08-octobre-2011/plan-jasmin-08-octobre-2011.pdf (3) : Reportage synthétique du TAP sur la Conférence de l’ENIT : Plan Jasmin – analyse & alternatives http://www.tunisiesoir.com/index.php?option=com_content&view=article&id=44028:&catid=49:economie. (4) : Résolution de la Conférence de l’ENIT : Plan Jasmin – analyse & alternatives ‘‘Un problème bien posé est à moitié résolu’’ + ‘‘De la discussion jaillit la lumière’’ Le but de l’exposé donné sur le PLAN JASMIN, en marge de la Conférence ‘‘Souveraineté Économique’’ tenue samedi 09/10/2011 à l’ENIT, consiste à tenter de suivre les recommandations du Pr Chedli Ayari, pour contribuer au raffinage et au réajustement de la stratégie de développement définissant le plan directeur de relance économique sur 2012-2016. Vous trouvez ci-joint la présentation d'un travail élémentaire d'appréciation constructive du PLAN JASMIN, en vue de proposer des mécanismes de ''financement alternatif'', et ce, dans une optique de minimisation de notre éventuel recours à l'Endettement Extérieur. http://www.fichier-pdf.fr/2011/10/08/plan-jasmin-08-octobre-2011/ Le CRET vous invite à lui faire part de vos commentaires, critiques et suggestions, en vue de faire évoluer le Livre Blanc que nous proposons de remettre au premier Gouvernement Légitime du Pays. Merci. (2/2)
Le message de Mr Ayed est clair. Pour les contradicteurs, fixés idéologiquement sur les mesfaits de l'endettement, défendez vos positions en dehors du cercle idéologique. Merci
1- je rappelle à Mr Jalloul Ayed que Dragon Oil vient d'acheter les droits d'exploitation et de forage du pétrole Tunisien. J'appelle ça vendre le pays à des étrangers. http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=11666 Les compétences Tunisiennes existent et il faut faire appel à elles. Il n'y a rien d'extraordinaire à faire des forages et la Tunisie n'a pas besoin d'étrangers pour réaliser ses projets. Ces puits de pétrole doivent impérativement être nationalisés, ils doivent être exploités par les tunisiens et bénéficiés au marché intérieur avant d'être vendu sur les marchés internationaux. D’ailleurs aucune goutte de ce précieux pétrole ne devrait être vendue en le libellant en dollars américain en gardant conscience de la crise systémique globale. Par ailleurs à l'heure actuelle, la Tunisie est importatrice d'énergie alors même qu'elle détient les ressources suffisantes pour couvrir ses besoins. 2- Si Mr Jalloul ayed était plus attentif à la société civile, il aurait remarqué que des propositions de projets ont été faites pour le développement durable de la Tunisie : Je citerais le projet de production locale d'électricité par condensation du rayonnement solaire qui permettrait de désenclaver les régions isolées sans pour autant nécessité des investissements pour acheminer l'électricité dans ses localités. Je citerais également la construction du canal de la Medjerda, rivière unique de la Tunisie qui peine à rejoindre la mer et ce dans un état de pollution déplorablement infâme. Les romains, il y deux millénaires, ont réalisé un tel défi, mais le GT n'en a pas l'ambition politique. Actuellement la ressource en eaux n'est ni protégée ni exploitée raisonnablement et l'agriculture tunisienne n'est pas orientée sur une irrigation contrôlée. Avoir conscience des difficultés du pays est l'étape primordiale pour trouver les projets nécessaires au pays 3- le plan jasmin n'est tout simplement associé à aucun projet. Il ne confirme qu'une seule chose, c'est l'aptitude du GT à lever des fonds à l’étranger par de la dette et rien d'autre. C'est un plan de surendettement pour en réalité fiancer les dettes odieuses de l'ancien régime et l’administration corrompue de la dictature toujours en place comme le confirme le rapport du CTVIE de Moulay sami. 4- L’aptitude de Mr Jalloul Ayed à refuser systématiquement l’audit des créances et des finances publiques de la nation révèle clairement son orientation politique contre-révolutionnaire. Le peuple veut connaitre la vérité sur le pillage organisé du pays par les détournements massifs de fonds publique, l’endettement réelle du pays et son emploi clairement non-éthique, les IDEs, etc… 5- Si Mr jalloul ayed avait réellement consenti à consulter les partis et ouvrir un débat national sur les sources de financement et les appels à projets, il se serait rendu compte du nombre important de propositions alternatives à l’endettement extérieur qui ont été étudiées et proposées. 6- Mr Jalloul Ayed prétends ne pas avoir proposé de plan d’endettement au G8 ce qui est un mensonge éhonté. Le plan dit « jasmin » présenté à Marseille et défendu à Deauville n’est rien d’autre qu’un plan d’assassinat économique de la Tunisie, sans aucune vision ni perspective autre que l’appauvrissement du pays. Ce plan est assorti d’objectifs qui ne sont accompagné d’aucun programme de développement pour y parvenir. Ce n’est que la réédition sous de nouveaux habits de la politique de Ben Ali : La croissance virtuelle par la dette qui se résume au pillage du pays. Cordialement Mehdi khodjet el khil