Inondations: 3 mille ha de terres agricoles envahies par les eaux
Les autorités régionales recensent 3000 mille hectares de terres agricoles envahies par les eaux de pluies qui se sont abattues dernièrement sur les différentes régions de la Tunisie, dont deux mille hectares à Medjez El Bab et 500 hectares dans la ville de Testour.
Ce sont principalement des terres consacrées à la grande culture, les cultures maraîchères et dans une moindre mesure les arbres fruitiers, a déclaré, à l'agence TAP, M.Abdeljelil Ben Hassine, commissaire régional au développement agricole dans le gouvernorat de Béja.
Il a précisé que les autorités régionales du gouvernorat de Béja œuvrent actuellement à évaluer les impacts des eaux pluviales sur le secteur agricole dans la région.
Actuellement, on ne peut pas vraiment parler de dégâts avant d'observer la stagnation des eaux pendant au moins une semaine, a-t-il affirmé.
M.Abdelfatteh Said, responsable de la direction des arbres fruitiers relevant de la direction générale de la production agricole, a, pour sa part, déclaré que des eaux atteignant un mètre de hauteur et stagnant pendant plus de 10 jours peuvent provoquer l'asphyxie et la mort des arbres.
Il a, en outre, évoqué les dégâts enregistrés au niveau des équipements d'irrigation agricole, notamment les canaux bouchés et les difficultés de pompage des eaux dans les zones limitrophes de l'oued Medjerda (Bou Salem, Jendouba, Medjez El Bab, Tebourba, Jedaida jusqu'à Utique).
Dans le gouvernorat de la Manouba (Jedaida, El Battan et Tebourba), 3800 hectares de terres ont été envahies par les eaux (2000 mille hectares de poires, 1000 hectares de pommes et environ 500 hectares de pêches, outre 300 hectares d'artichauts).
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Pour éviter l'asphyxie des arbres, il faut pomper l'eau à l'aide de camions citernes - il serait bon ensuite de prévoir des tranchées profondes entre les plantations ;
Le bassin versant de la Méjerda et son aménagement surtout dans la zone moyenne et aval reste une priorité dans une perspective future de développement agricole intégré et de protction des villes limitrophes des gouvernorats de Jendouba,Béja,Manouba et L'Ariana. Une attention particulière à la dynamique et l'évolution des berges devrait ètre donnée tout le long du cours de l'oued.A ma connaissance des études ont été réalisées dans le passé dans la statégie globale de lutte contre les inondations.