Hamma Hammami reçu par Foued Mebazaa : le combat continue
«J’ai réaffirmé au Président de la République par Intérim, M. Fouad Mebazaa, la détermination du PCOT à poursuivre la lutte, au sein de l’Assemblée Nationale Constituante, et ailleurs, pour la réalisation des objectifs de la révolution et la consolidation de nos acquis, notamment sociaux, pour l’édification de la démocratie et la propagation de la prospérité ». C’est ce qu’a déclaré Hamma Hammi, chef du Parti Ouvrier Communiste Tunisien (PCOT), à sa sortie jeudi du palais de Carthage.
« La deuxième question que j’ai évoquée, ajoute-t-il, c’est notre attachement à l’indépendance de la décision tunisienne, soulignant que la diplomatie de la Tunisie nouvelle doit incarner et exprimer les valeurs de la révolution et s’affranchir de toute tentative d’influence extérieure ».
Evoquant l’atmosphère qui a marqué cette rencontre avec le Président Mebzaaa, la première du genre, et les autres questions abordées, Hamma Hammami a déclaré que l’audience a été empreinte de cordialité et de franchise. « Le président a été très attentif à mes propos, a-t-il indiqué, s’intéressant à mon analyse de la situation. Je n’ai pas manqué de lui dire à cette occasion que les élections que nous avons été les premiers à revendiquer, ont été dans l’ensemble satisfaisantes, sans cependant manquer de failles. J’ai cité notamment à cet égard le taux général de participation par rapport à l’ensemble du corps électoral, le rôle joué par l’argent politique et les mosquées, etc. Mais, j’estime que l’avenir sera nettement meilleur ».
Quel rôle entend jouer le PCOT dans cette nouvelle phase ? « Notre parti a son poids et compte l’exercer pleinement, affirme Hamma Hammami. Le peuple a voté pour une constituante et non pour une mainmise sur l’Etat. Il y a quelques signaux négatifs et il nous appartient d’y faire face avec vigilance et fermeté. Nous devons tous pousser le pays vers l’avant, sans la moindre régression possible, sur aucun registre ».
Et pour ce qui est des négociations actuelles entre les grands partis vainqueurs, Hamma Hammami ne cache pas sa déception. « Je crois que le démarrage des concertations n’était pas des plus fructueux. Alors que le peuple attend des signaux forts et rassurants, les partis se sont livrés à des négociations sur les postes et le nombre de portefeuilles à se partager. Nous aurions tant aimé les voir se mettre d’accord sur les mesures d’urgence à prendre immédiatement, les renforçateurs économiques et sociaux à mettre en place tout de suite et à apaiser la population, sur tous les plans».
Sa mission, il la voit comme un contre-pouvoir, pour dire que la majorité a certes la confiance du peuple, tout comme, mais dans une moindre mesure, l’opposition élue. Celle-ci, note t-il, doit continuer à se battre pour tirer la sonnette d’alarme quand il le faut et faire valoir ses visions et programmes.
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Vite vite, une coalition pour une alternative démocratique et populaire à la troïka néo conservatrice et contre révolutionnaire actuelle sous la botte du parti plutôt religieux intégriste que civil. Le regroupe au centre et à gauche toute tendance réunie doit porter la Tunisie par la pérennisation irréversible du progrès et de la justice sociale dans une contexte constitutionnel démocratique certain imprégné par les droits de l'homme universels et la civilisation IFRIQYENNE régissant nos valeurs multi millénaires. Hamma Hammami a un rôle historique primordial a joué, cette fois ci il ne doit pas raté le coche, toutes générations et classes confondues nationales, libérales et progressistes n'attendent qu'un programme cohérent de conquête du pouvoir lors des prochaines échéances.
Il faudrait beaucoup de temps pour que les élites tirent les vrais leçons des mutations survenues dans la société tunisienne et regardent la réalité en face.En attendant, cette prise de conscience,l'on doit continuer à écouter les même sons de cloche!
Le combat continue comme vous le dites Mr Hamma, les élus sont en train de se partager le gâteau et le peuple s'inquiète...Est-ce que le peuple les a élus pour qu'ils lui tournent le dos et se jettent sur leur festin? chacun tire de son côté comme des cannibales affamés!
C' est bien camarade Hamma de demeurer dans l' opposition et vigilent. Mais je pense qu' il faut, premier lieu, nous faire l' analyse de l' échec de l' opposition progressiste et radicale lors des dernières élections, pour pouvoir ensuite partir sur de bons pieds!!
Notre ami hamma un militant honnête et incorruptible s'est malheureusement avéré mauvais perdant!! Les élections l'ont secoué en lui révélant sa juste valeur sur l'échiquier politique. Pour sortir de l'ornière il doit savoir que l'époque deu communisme est révolue et qu'il lui faut chercher une autre voie de militantisme
Hamma Hammami a 3 sièges, c'est important pour un parti politique qui se veut communiste.Ce parti a fait mieux, en nombre de voix, que le parti communiste français. On a l'impression que beaucoup de tunisiens ont pensé voter pour Hamma; mais le nom de ce parti a fait défaut.On ne voit pas de différence,en matière de capital sympathie, entre Gannouchi,Marzouki,benJaafaret et Hammami...dommage.
Voilà, la Tunisie a besoin de femmes et d'hommes comme lui le sens du patriotisme et l'intérêt du pays mais dommage Hamma le communisme n'est plus d'actualité rapprochez vous des autres démocrrates pour porter haut le pays