Mustapha Ben Jaafar : l'équilibriste
Des trois dirigeants de la Troïka, le Dr Mustapha Ben jaafar est pour le moment le premier à avoir sécurisé son mandat et entamé son exercice. Porté à la présidence de l’Assemblée nationale constituante, il se retrouve en première ligne à arbitrer des débats souvent peu faciles à mener. Son arme, l’humour et la patience. Son atout : le temps et la persévérance. Lorsque Mohamed Brahmia, élu de la liste Ech-chaab évoque l’argent politique et remet en cause la transparence du scrutin du 23 octobre, il le laisse s’exprimer, puis lui retire la parole. Encore plus, lorsque, Ahmed Néjib Chebbi, son coéquipier du collectif du 18 octobre 2005, et désormais rival politique, rappelle, à juste titre d’ailleurs, que l’initiative des lois revient, outre au gouvernement, à chacun des élus de la Nation, il acquiesce en douceur et trouve la formule des groupes parlementaires d’un minimum de 10 membres.
Chaque jour, tôt le matin, il arrive au Bardo, les mains chargées, de son ordinateur portable, de son cartable de plus en plus alourdi et de son quotidien international favori, Le Monde, sans se déparer de son sourire. Et c’est parti pour une longue journée qui peut se prolonger jusqu’à une heure du matin, comme il l’a fait mercredi soir.
N’hésitant pas, au gré des circonstances, à alterner les casquettes, portant, tour à tour, celle de président, du haut du perchoir, et de simple élu, il exprime son point de vue, relance un intervenant, rappelle la lourde responsabilité ou met une note d’humour qui désamorce la tension.
Epuisé ? Guère ! A fleur de peau ? Il essaye à ne jamais l’être. Il sait que le chemin est encore long à parcourir et qu’il se doit de rester, autant que possible, un véritable médiateur, conciliateur en chef. Un équilibre peu facile à tenir dans ces moments de grande excitation.
- Ecrire un commentaire
- Commenter
Surtout qu’il n’est pas aidé. Donner la parole, maintenir l’ordre, prendre note des propositions, sélectionner les différentes alternatives pour les soumettre au vote, poser la question qui convient pour les votes, etc, etc. Où sont les adjoints ? Que font-ils assis derrière ? Tout ce travail devrait être fait par eux pour permettre au Président de se consacrer au contrôle de l’Assemblée : donner la parole à tous ceux qui la demandent, passer aux votes et valider les votes. Ceci évitera des interventions énergiques de certains élus qui estiment être privés de parole intentionnellement.
Monsieur Mustapha ben Jaafar, j'ai beaucoup d'admiration pour votre patience, car personne ne pourra tenir le coup face à des intervenants à l'assemblée qui disent n'importe quoi,qui mettent les bâtons dans les roues et empêcher d'avancer, et surtout qui perdent beaucoup de temps, alors qu'il y a longtemps que si ces représentants du peuple suivaient la voix de la raison et de la sagesse, il y a longtemps que le gouvernement est constitué, et que la moitié du travail pour et relever le niveau de vie des tunisiens a été accompli.
Bravo à Mr Mustpha Ben Jaafer qui fait du bon travail. Son expérience d'ancien Chef de service HU en est surement pour beaucoup.
un responsable politique doit lire ou se faire faires des résumés de toute la presse car qui n 'entends qu'un son n 'entends qu'une cloche il peut lire liberation courrier international alternative economique le guardien l herarld tribune les journaus arabes qui paraissent a londres capitale des islamistes.leaders aime les articles dans sa ligne et censure sans meme argumenter