Sofiène Ben Hamida et Mohamed Brahmi agressés en plein centre de Tunis
Le syndicat des journalistes a beau dénoncer, organiser des sit-in, dont le dernier remonte seulement au lundi 9 janvier, les agressions contre les journalistes continuent. Mercredi, c’est un chroniqueur de Nessma TV, Sofiène Ben Hamida, qui a été pris à partie sur l'avenue Bourguiba, à Tunis où il assurait la couverture du sit-in des agents des forces de sécurité intérieure. « J’ai été agressé physiquement par des militants d’Ennahdha venus soutenir le ministre de l’intérieur », a dit le journaliste précisant que « cette agression me visait personnellement en raison de mes positions et du contenu médiatique que je présente, comme elle visait Nessma. C'est une attaque contre la liberté d'expression et la liberté de la presse ». Alors que Sofiane Ben Hamida avait formellement identifié ses agresseurs comme étant des militants du mouvement Ennahdha, celui-ci a démenti toute implication de ses militants dans cette agression.
A noter Cette attaque a été dénoncée par le syndicat des journalistes, l’Institut arabe des droits de l’homme et l’UGTT. Le SNJT a indiqué dans un communiqué qu’il prendrait « les mesures nécessaires », tout en soulignant sa volonté « inébranlable » de libérer l’information.
M. Mohamed Brahmi, membre de l’ANC et militant du parti Chaab a dit également avoir été agressé le même jour et au même endroit par des militants d’Ennahdha.
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Maintenant les choses doivent être claires pour les Tunisiens honnêtes. Nadha ne veut pas de la liberté de la presse. Après avoir désigné des responsables a sa botte, voilà qu'elle fait agresser les journalistes. Il faut vraiment se mobiliser car très vite il sera trop tard. le syndicat des journalistes devrait organiser une riposte importante et associer les Tunisiens.
Il est temps que le gouvernement prenne des mesures à l'encontre des ces fanatiques religieux qui sont les fossoyeurs de la démocratie. Les tunisiens ont suffisamment luttés et donner leur vie pour la liberté. Pour ne pas retombé aux mains de certains fanatiques religieux qui n’amènent que le chaos, divisent les familles et sèment la haine entre communautés.
Ce qui n'augure rien de bon pour la liberté de la presse c'est qu'une pratique d'Ennahdha est entrain de s'instaurer;Contrer toute manifestation par une contre manifestation.Des exemples? Le Bardo,la Kasbah et derniérement devant le ministére de l'intérieur.Un de ces jours les manifestants s'affronteront et il pourrait y avoir bien des dégats.Arrêtons ce jeu là et acceptons une fois pour toutes que la liberté de la presse est necessaire pour la construction de la démocratie avec parfois ses excés et qu'elle est devenue pour le citoyen une necessité vitale qu'il est prêt à défendre.
tous mes regrets que je n'étais sur les lieux de cette agression