Mustapha Ben Jaafar, président de la commission de la rédaction de la constitution
C’est finalement M. Mustapha Ben Jaafar qui présidera la commission de la rédaction de la constitution. M. Ben Jaafar avait menacé de démissionner de la présidence de l’ANC au cas où sa candidature à ce poste n’était pas retenue, estimant qu'il revenait au président de l'assemblée de diriger cette commission. Ennahdha avait présenté son propre candidat, Habib Khedher. Après des débats houleux au sein de la commission du règlement intérieur à propos de ce fameux article 101, ce parti a dû faire machine arrière, compte tenu des risques d'implosion de la Troïka. Dès lors, plus rien ne s'opposait à la désignation de Mustapha Ben Jaafar. celle-ci s'est faite par consensus.
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Maintenant qu'il a eu le titre, on va voir ce qu'il va faire....
bravo DR.il faut savoir tenir bon ne jamais renier ses idéaux.vous avez toute notre cnfiance
Enfin une bonne nouvelle ! Il en faudrait beaucoup plus comme celle ci pour calmer les seprits échauffés
L'essentiel, est que cette commission réponde à ce que "veut le peuple" qui a élu ses membres. Mr Ben Jaafar mérite notre confiance en espérant qu'il continu à être équitable dans sa direction des travaux de la constituantes.
M.BEN JAAFER est une personnalité bien respecté à la hauteur de sa tâche nous lui souhaitons le succès avec toute l'équipe autour de lui .Pour la presse n’essayez pas de faire de son élection un problème pour semer la discorde , après tout il est tunisien .merci.
j'apprécie sa détermination et je compte sur lui pour que l'article premier sur la définition de ce qu'est le peuple tunisien ne consacre que ce qu'il est, à savoir, tunisien et basta! A la limite, peut on tolérer "un peuple aux origines multiples et parlant le tunisien". Partout dans le monde les peuples parlent la langue de l'appellation de leur pays. En chine c'est le chinois, en Italie c'est l'italien, en Espagne c'est l'espagnole, en Arabie c'est l'arabe, En Allemagne c'est l'allemand... certes il y a des régions linguistiques comme le gréco-latin, l'anglo-saxon ou la langue germanique, voire autres comme le swahili en Afrique en raison des cassures ethniques issues des frontières injustes. En Afrique du nord les berbères en Algérie ou au Maroc ont obtenu de s'exprimer dans leur langue maternelle et non scolaire qu'il leur faut apprendre à l'école. Nous avons toujours été polyglottes depuis la nuit des temps et c'est là que réside notre très grande richesse culturelle qui nous différencie de par notre ouverture du reste de cette partie du monde auquel on veut coûte que coûte nous ligoter et qui lui, parle en terme de oumma arabo-musulmane. La "dergea" reste la seule langue que nous comprenons tous car elle est une résultante de toute notre histoire dans son long processus d'évolution et de maturation, depuis au moins le néolithique. Si 10% des tunisiens ne comprennent pas l'arabe littéraire, n'oubliez pas que le reste ne le parle pas forcément. Bourguiba l'a compris et ce n'est qu'a la fin que "l'autre" dictateur l'a pigé finalement fuir vers l'Arabie, pays de son peuple d'origine que son nom trahit du reste, tout comme Hannibal lorsque Scipion l'africain lui a donné une raclée et qu'il avait fui lui aussi pour mourir et se faire enterrer au Moyen Orient, de là où sont venus les Barcides, c'est à dire du coté de la Turquie. Pour notre fuyard, c'était déjà trop peu et trop tard qu'il s’exprima enfin en "dergea". Le socle de l'authenticité de notre tunisianité ne bougera pas d'un iota. C'est aux envahisseurs de savoir ne pas provoquer les vieux démons!
J'espère qu'il demeure fidèle aux engagements dont il se prévaut devant ses élécteurs et notamment tous ceux qui l'ont connu avant la construction de la Toïka. J'espère aussi qu'il se mifiera du piège "identité arabe et musulmane" qui risque de conduire à un Etat islamique avec toutes ses implications.Bonne chance, Monsieur le Président de L'Assemblée et La commission.
Bravo, monsieur, vous avez maintenant la lourde charge de sauver la Tunisie de l'obscurantisme et de transformer la révolution en évolution vers un bel avenir . Vous avez bien compris que ceux avec qui vous vous êtes alliès veulent imposer un mode de vivre que ne souhaitent pas les tunisiens. Les tunisiens veulent des emplois qui leur redonneront dignité et liberté mais ils ne sont pas prêts à perdre leur âme, leur histoire, leur modernité pour cela. Il vous revient donc de veiller à ce que la constitution ne comporte pas un mot, pas une virgule qui vienne compromettre la belle avancée faite par les tunisiens.
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