Liberté de la presse : la Tunisie gagne 30 places
Partout dans le monde, même dans des pays démocratiques comme les États-Unis, la France ou l'Italie, le travail des journalistes a été mis à mal en 2011, année des révolutions arabes.
"Répression a été le mot de l'année écoulée. Jamais la liberté d'information n'a été autant associée à la démocratie, jamais le travail de journaliste n'a autant gêné les ennemis des libertés", note reporters sans frontières de son rapport annuel sur la liberté de la presse.
Fait notable, l'entrée pour la toute première fois d'un pays africain dans le top 10, principalement composé de pays européens. Il s'agit du cap vert, à la 9ème place (26è en 2010).
S'agissant des pays arabes, la situation tend à s'améliorer en Tunisie, même si elle ne "donne pas encore une place entière à une presse libre et indépendante". En un an, notre pays a gagné trente places (134). À l'inverse, l'Égypte en perd 39 (166) car le pays a connu des épisodes "d'une rare violence à l'égard des journalistes".
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