Les Tunisiens postulant à un emploi en France : les précisions de l'Office français de l'Immigration
Connu pour son franc-parler, le ministre de l’emploi, Abdelwahab Maatar a récemment critiqué la France pour son « non respect de l’Accord de gestion concertée des flux migratoires » signé par les deux pays en 2008. Cet accord permet de recruter jusqu’à 9000 tunisiens par an. Or, les recrutements dépassent rarement les 3000, d’où le courroux du ministre. Les Français jugent ces critiques injustifiées : « Tout dépend du marché du travail. Il appartient aux candidats d’identifier eux-mêmes les emplois auxquels ils postulent. Quant au chiffre mentionné, c'est un plafond à ne pas dépasser », affirme une source proche de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII). Ce qui est certain, consent Tunis, c’est qu’un effort est à déployer auprès du réseau consulaire tunisien en France, du tissu économique et des associations afin de promouvoir les différents mécanismes et de prospecter les opportunités. Des filières comme celles des salariés tunisiens en mission auprès d’entreprises en France peuvent s’avérer particulièrement porteuses.
Le bilan migratoire de l’année 2011, publié par l’OFII indique une augmentation de 13% des travailleurs tunisiens introduits en France qui passent de 1724 à 1954. Pour ce qui est de la carte « Compétences et Talents », le nombre des bénéficiaires s’est élevé en 2011 à 92 Tunisiens (contre 66 en 2010). Rapportés aux chiffres totaux enregistrés en France pour tous les pays partenaires, ces indicateurs placent la Tunisie en très bonne position, ce qui souligne le caractère privilégié de la coopération bilatérale dans ce domaine. Ce qu’on souligne du côté français, c’est que la liste des métiers accessibles aux Tunisiens est élargie à 77 métiers ce qui offre de bonnes opportunités.
De passage à Tunis, Arno Klarsfeld, président de l’OFII n’a pas manqué de souligner que les modalités de recrutement de Tunisiens en France est « le seul au Maghreb », ajoutant que les étudiants tunisiens en France peuvent bénéficier au terme de leurs études d’une première expérience professionnelle conduisant à un changement de statut. Ils disposent d’une période de six mois renouvelable une fois pour trouver un employeur. De plus, un accord entre les deux pays permet à ces étudiants de bénéficier d’une aide de l’OFII pour réaliser un projet en Tunisie à la fin de leurs études. Une autre exception tunisienne au Maghreb, commente Arno Klarsfeld.
Il est à noter que le nombre d'étudiants tunisiens en France et actuellement de 15000. La plupart ont le niveau du troisième cycle (master et doctorat)
Au cours de son cours séjour à Tunis, le président de l'OFII a visité deux travailleurs indépendants tunisiens établis en France qui se sont réinstallés dans leur pays d'origine grâce à des financement de l'OFII. «Ces personnes d'un très bon niveau ont toutes les chances de voir prospérer leurs activités», a dit M. Klarsfeld.
Cette aide entre dans le cadre de la partie relative au développement solidaire de l’Accord franco-tunisien du 24 avril 2008. La réinstallation économique est favorisée par l’aide technique au montage de projets et l’octroi d’une aide financière au démarrage.
Des opérateurs locaux sont chargés d’accompagner les promoteurs dans la réalisation de leur projet économique, en leur dispensant une formation si nécessaire, de les assister pour l’élaboration d’une étude de faisabilité et d’opérer le suivi du projet. Ces opérateurs sont l’Agence nationale pour l’emploi et le travail Indépendant (ANETI) et l’Association pour le développement durable et la coopération internationale de Zarzis (ADDCI Zarzis).
- Ecrire un commentaire
- Commenter
La France est un pays qui opere à sens unique veux exploiter non l'etre.Ou se trouve la France pays de cette epoque, la France etait un pays model pour le monde.La france d'aujourd'houi va ver la decadence;preuve à l'appuies toues ses institutions, administration, transport, j'usqu'au plier qui faisait de le pilier de la republique qui est la Justice est devenue anarchique.La Justice de la actuelle couvre les violeurs et sequestre l'innocent.