Concertations maghrébines : Les «Oui» et les «Non»
Les bonnes intentions de concertations permanentes affichées par les chefs d’Etat des cinq pays du Maghreb se vérifient-elles dans la pratique ? Oui, confirme, Adnane Manser, porte-parole du Président de la République, faisant état de la mise en place d’une structure de concertations qui a déjà fonctionné lors du Sommet 5+5 tenu récemment à Rome ainsi que pour la préparation de la Conférence du Groupe des «Amis du peuple syrien» que la Tunisie vient d’abriter.
Jusqu’où est allée cette concertation ? A-t-elle porté également sur l’expulsion de l’ambassadeur de Syrie à Tunis ou encore la proposition tunisienne d’un refuge en Russie pour Assad et sa suite ? Non, répond le porte-parole. « Pour ce qui est de l’ambassadeur, explique-t-il, chacun des pays maghrébins a sa propre vision et ses propres contraintes, et nous n’avons pas voulu les mettre dans l’embarras ». Quant à la solution du refuge, « recommandée par le souci de faire cesser les massacres et de favoriser une issue politique à la crise syrienne », comme il l’a dit en pesant ses mots, « elle a été décidée sans consultation avec aucune partie, y compris la Russie », affirme-t-il.
Le Kremlin avait-il mal pris cette proposition et exprimé officiellement sa désapprobation ? « Pas à notre connaissance », indique Adnene Manser. Il a ajouté qu’un message diplomatique de l’ambassadeur de Tunisie à Moscou confirme qu’aucune réaction officielle n’a été enregistrée ou notifiée », démentant ainsi des informations de presse qui avaient circulé durant le week end.
Selon d’autres sources proches de la Présidence de la République, c’est le Dr Moncef Marzouki lui-même qui avait, sur la base de différentes notes reçues, rédigé la version finale de son discours devant la Conférence sur la Syrie en l’articulant autour du concept « Etre Ami de la Syrie, c’est…. ». Ytravaillant personnellement jusqu’à quelques heures avant l’ouverture de la conférence, il s’était résolu à proposer la solution de l’asile en Russie.
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En réalité le dictateur de Syrie doit être arrêté et présenté à la justice de son pays pour y être condamné sur les crimes commis contre le peuple Syrien. On a proposé le même cas pour le dictateur libye,mais ce qui lui avait coûté la vie en mourant comme un chien enragé. Jusqu'à présent combien de Syriens sont tombés mortellement sous les balles fournis par les responsables russes? Donc il faut que ce criminel qui a voulu dépasser les crimes commis dans ""l'archipel du Goulag en Russie"" Que Dieu nous protége de ce genre de Président.