Carthage était-il l'endroit approprié pour tenir un colloque sur la liberté de l'internet ?
48 heures après les incidents qui ont marqué la réunion des blogueurs, les commentaires vont bon train, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la presse. Ce qui fait problème, ce n’est pas tant l’anarchie qui a régné au cours de la réunion-le contraire aurait même étonné, s’agissant de blogueurs qui n’ont pas l’habitude de tourner la langue sept fois dans la bouche avant de parler-que le fait que ces incidents se soient produits au palais de Carthage, symbole de l’autorité de l’Etat s'il en est.
Au cours d’un point de presse tenu mercredi, Adnan Mansar, porte-parole de la présidence s’en était expliqué : on était malvenu d’interrompre la réunion, alors qu’on célébrait pour la première fois la journée de la liberté de l’internet. Certes. Mais il aurait peut-être fallu choisir un autre endroit où les participants pouvaient s’épancher sans provoquer d’esclandre.
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Je pense que c'est une bonne première pour démystifier un symbole trop fantasmé: carthage, la présidence. Les tunisiens regarderaient le président comme un homme normal (en attendant la femme présidente) qui a été élu démocratiquement par le peuple et qui resterait 5 ou 10 ans au maximum voire moins.