Les journalistes boycottent l'intervention du ministre de l'Intérieur à la plénière de la Constituante
Les journalistes tunisiens, présents au siège de l'Assemblée Nationale Constituante pour la couverture de la séance plénière consacrée aux actes de violence survenus lundi 9 avril à Tunis, ont boycotté la séance lorsque la parole a été accordée au ministre de l'intérieur Ali Laarayedh.
Cette réaction est une application de la décision du Syndicat National des journalistes Tunisiens (SNJT), annoncée lundi, appelant les journalistes, dans tous les organes de presse, à boycotter l'activité du ministre de l'intérieur durant une semaine à partir du mardi 10 avril.
Le SNJT avait également appelé les journalistes à porter le brassard rouge toute la journée du jeudi 12 avril, en signe de protestation contre les agressions perpétrées à l'encontre des journalistes lors de la couverture de la manifestation du 9 avril à Tunis.
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Les attaques contre les médias sont inexcusables. Par contre, cette décision prouve le manque de maturité du journlisme tunisien (ou du moins une partie). C'est là qu'on peut voir les vrais professionnels des amateurs. Cette décision est infantile et ne sert nullement le journalisme tunisien ni le peuple à un moment critique de son histoire.
Autant en emporte le vent...! Soyez à la hauteur de votre mission, SVP!
par la même occasion, boycottez aussi le gouvernement pour avoir la paix. Et je demande au gouvernement d'arrêter de subventionner le papier pour ne plus remplir nos poubelles de journaux et éviter à notre mère la pollution due à sa fabrication
La consternation et l'amertume alimentent le sensoriel du tunisien devant l'assaut de sa Patrie par la médiocrité. Depuis le 17 décembre 2010, aucun arbre n'a été planté, aucune pierre n'a été construite, aucune idée n'a été émise pour un projet économique. On a dépensé plus de 100 millions de dinars pour élire 217 membre d'une ANC qui ont passé plus de 80 % de leur capacité à se disputer à se raconter des ânerie, un président de la république qui excelle dans la gesticulation populiste et en guide touristique pour faire visiter le palais de Carthage, un premier ministre triste, timide, presque inerte. Quand à notre masse média, à la soit disant opposition et la société civile, elles ont perdu la raison. Notre pays a besoin d'un réveil des compétences, d'hommes libres et indépendants, des femmes et des hommes actifs pour l'intérêt présent et futur de notre pays.