Des sièges réservés aux juifs tunisiens dans le prochain parlement
Deux sièges dans Le parlement qui sera issu des prochaines élections législatives prévues pour le 23 mars prochain pourraient être réservés à des représentants de la communauté juive tunisienne, c’est ce que croit savoir le site électronique, Al Jarida. Les membres de la commission chargée des relations entre les pouvoirs exécutif et législatif à l’ANC ont émis un avis favorable quant à une représentation de cette communauté renouant ainsi avec une vieille pratique qui remonte à l'indépendance et même bien avant. Il est à noter que les premiers gouvernements de l’Etat tunisien indépendant comptaient en leur sein des ministres de confession juive comme André Barouch et Albert Bessis, qui appartenaient à de très vieilles familles tunisiennes juives. Ce fut aussi le cas de la première assemblée constituante élue en 1956 et de l’Assemblée nationale de1959 à 1964. Il ne faut pas oublier non plus les nombreux juifs qui ont pris part à la lutte nationale que ce soit dans les rangs du Destour ou au parti communiste tunisien. Le plus illustre d’entre eux étant le grand militant, Georges Adda qui nous a quittés il y a quelques années et auquel il faudra associer sa femme Gladys et son fils Serge, sans oublier l’ancien militant de Perspectives, Gilbert Naccache, ni l’historienne, Sophie Bessis. De même qu’ils ont contribué à la fondation du jeune Etat tunisien, prenant une part active, notamment à la création des premières banques tunisiennes et jetant les bases de l'industrie tunisienne à l'instar des frères Guetta.
La communauté juive tunisienne compte environ 1500 membres. Cependant, de nombreux juifs tunisiens ayant émigré en France ont gardé leur nationalité tunisienne.
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C'est très bien et c'est la moindre des choses.
Et, commencer par les appeler "tunisiens juifs", plutôt que juifs tunisiens. La différence dans l'ordre des mots indiquerait qu'on les considère comme tunisiens et qu'on les reconnait comme juifs. La dénomination "juifs tunisiens" utilisée couramment semble péjorative. L'autre considèration à prendre en compte, c'est de leur donner le droit, comme citoyens à part entière, de servir la Tunisie à tous les niveaux, notamment dans l'armée et dans l'administration publique,y compris dans la diplomatie.
Tres mauvaise idee....Si les Juifs en Tunisie sont des citoyens Tunisiens comme tous les autres, pourquoi veut on leur reserver 2 sieges dans l'Assemblee Nationale ? Ils n'ont qu'a presenter leur candidat aux elections, faire campagne et se faire elire comme tous les autres.
si vous respectez l'histoire de ce peuple , ce n'est pas la peine d'évoquer le parti communiste tunisien comme étant l'un des militants pour l'indépendance du pays , On savait tous qu'il était catégoriquement contre cela et on sait que des juifs tunisiens l'ont crée en 1920 .
Mais c'est un sentier déjà battu.Qu'est ce qu'il ya de nouveau dans cette décision? Le juif Tunisien Mr Roger Bismuth était membre de la chambre des députés.Décidément ces gens qui nous gouvernent exploitent n'importe quoi.Nous voulons du sérieux et du concret: développement,création d'emplois,sécurité,stabilité...
si c'est pour trouver encore une voix anti israel, il y a assez deja dans les pays arabes. obliger un juif a faire ca, c'est leur faire encore plus de mal. si c'est pour faire entendre au gouvernement la voix de la communaute juive, ses peurs et ses espoirs, c'est une bonne idee.mais, en effet, s'ils ne sont pas elus par le peuple tunisien, il ne faut pas leur donner le droit de vote. c'est pas democratique.
Je me demande qui attise ces ségrégations et dans quel but.Nos compatriotes juifs n'ont pas besoin de ce cadeau empoisonné car ils sont tellement intégrés qu'ils sont capables de glaner assez de voix pour s'imposer dans leurs régions. Nos compatriotes noirs peuvent demander le même avantage de même que nos compatriotes berbères......
Encore une autre histoire pour diviser les tunisiens, un sujet qui peut faire monter d'un cran la violence des salafistes ou autre fanatiques. D'un autre coté pourquoi accorder 2 sièges à moins de 2000 compatriotes qui rien ne les différencie des autres tunisiens, dans ce cas si on accorde 2 sièges pour chaque 2000 citoyens alors il nous faut un parlement de d'au mois 5000 sièges.
Des sièges réservés ? Ce n'est pas digne d'une democratie. Ça ressemble à une opération de communication pour faire oublier les slogans antisémites récents qui n'ont qu'une indignation gouvernementale fort discrète
Curieux parallèle avec l'Iran de Khamenei qui a aussi deux députés juifs nommés. Et pourquoi pas deux noirs, deux chrétiens et deux homosexuels? Non ce n'est pas sérieux, un Tunisien est un Tunisien, il vote, il peut être élu mais si l'on fait des nominations au lieu d'élections alors on est revenu à l'ère ZABA.Quelle régression.................
Il ne viendrait jamais à l'esprit de vrais démocrates,pas même des Allemands qui ont une immense dette historique à l'égard des juifs,d'instaurer une représentation parlementaire communautaire,par essence ségrégationiste,propre à accentuer fâcheusement le particularisme de nos concitoyens de confession israélite.On le constate déjà aux aspects nocifs du débat qui vient de se déclencher sur cette question.La longue liste de figures tunisiennes juives de premier pian, cotées par l' article,aurait pu être étendue à tous les secteurs et à toute les époques de notre histoire nationale.La normalité des choses n' a pas besoin de ce tapage surfait et cacophonique autour du sujet,auquel nous assistons ces derniers jours.
comment reserver 2 sieges dans le parlement pour seulement 1500 citoyens .ils sont simplement des citoyens tunisiens au meme pied d'egalite que les autres auquels on doit appliquer les memes regles du jeu .
n'importe quoi: tunisiens juifs ou musulmans ou non croyants . Quelle différence . C' est du pur racisme!
Il y a mieux,encourager tous les tunisiens,et quelle qu'en soient leurs lointaines origines,à participer à la vie politique en rejoignant des partis déjà sur place,ou en créant d'autres.J'estime que chacun doit user de ses droits de citoyenneté sans la moindre considération religieuse ou idéologique.