La France soutient la transition engagée en Tunisie
« Le capital est lâche ». Hamadi Jebali l’a dit dans son interview à RFI et France 24 et répété jeudi en français, en arabe et même en esperanto, au sortir de son entrevue à Paris avec son homologue français. Selon lui, « Les soubresauts que connaît actuellement la Tunisie ne sont finalement que des répliques du tremblement de terre provoqué par le « printemps arabe et ne doivent aucunement décourager les investissements étrangers ».Pour cette première visite d’un haut responsable tunisien issu des élections du 23 octobre en France, le chef du gouvernement a tenu à rassurer les milieux d’affaires. Pour sa part, Jean-Marc Ayrault s’est prononcé pour «un partenariat d'égal à égal avec la Tunisie dans la durée et dans la fidélité aux liens d’amitié qui unissent nos deux pays et nos deux peuples». C’est dans cet esprit que Hamadi Jebali et Jean-Marc Ayrault ont examiné les moyens de renforcer les relations entre la Tunisie et la France dans tous les domaines, en veillant à y impliquer la société civile. La participation du Chef du gouvernement au salon "planète PME" a été l’occasion de souligner le rôle joué par les PME françaises qui investissent en Tunisie et contribuent à son développement économique et social.
Selon le communiqué des services du premier ministre français, l’entretien a été l’occasion pour Jean-Marc Ayrault de réaffirmer le soutien que la France apporte à la transition engagée en Tunisie, en réponse à l’aspiration de son peuple à la dignité, la liberté, la démocratie et la prospérité. «Pour l’ensemble des pays du "printemps arabe", a dit M. Ayrault, le succès de cette transition dans le respect de l’ensemble de ces valeurs revêt une importance symbolique et place les nouvelles autorités tunisiennes face à une responsabilité historique».
Le Premier ministre français s'est enfin engagé à poursuivre les efforts que la France a engagés pour mobiliser tous les partenaires internationaux de la Tunisie, à commencer par l’Union européenne et le G8, dans le cadre du partenariat de Deauville, en appui à sa transition.
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J'espère que cet incompétent n'a pas «responsé» en «françé» comme à son interview sur TV5. Espérons aussi qu'il s'est «préparaté» à cette visite officielle et que sa «préparatation» s'est faite comme il faut. Enfin, « nous compri son explination».
Autrement trois fois rien. C'est de la bonne parlotte chez les gouvernants européens. Cela ne les engage en rien tant que les choses ne sont pas claires. Elles ne le sont point jusqu'à ce jour. Aucune amélioration dans les semaines et les moins à venir en tout cas.