Habib Kazadaghli, jeudi face à ses juges: une affaire montée de toutes pièces
C'est une première dans l’histoire judiciaire de la Tunisie. Ce jeudi 5 juillet (1), un doyen élu comparaîtra devant la justice pour répondre de l’accusation de violence, à la suite d’une plainte déposée à son encontre par une étudiante qui prétend avoir été violentée par lui. On est donc autorisé, en s’appuyant sur cette information, à dire que tout est pour le mieux dans la meilleure des Tunisie possibles et d’arborer fièrement le drapeau national en claironnant partout dans le monde les succès de la justice postrévolutionnaire et en clamant haut et fort : « personne, désormais, dans le pays de la Révolution de la dignité n’est au dessus de la loi », d’autant que la condamnation du fils d’un haut responsable accusé d’avoir sauvagement agressé une étudiante et d’autres verdicts considérés comme justes par l’opinion publique dans des affaires où l’impartialité de la justice était testée viennent redorer, en dépit de quelques ratés, le blason d’une justice dont l’indépendance a été malmenée pendant plus d’un demi-siècle. Mais la nouvelle affaire, qui fait couler beaucoup d’encre dans la presse nationale et internationale, sonne un peu comme une fausse note dans ce nouveau climat où la justice se refait une nouvelle santé car le doyen mis en examen est connu pour sa bonté et sa finesse, sa courtoisie et son féminisme. Il est, de surcroît incapable de faire du mal à une mouche et l’accusation dont il est l’objet est dénué de fondement.
Son seul tort aux yeux de ces accusateurs – mais pour nous son plus grand mérite – est d’avoir réussi, grâce au soutien de son conseil scientifique, de ses collègues à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba, de l’ensemble du personnel et des étudiants de cette institution, grâce la solidarité des universitaires affiliés à la FGESRS et de ceux qui ne sont pas syndiqués, de la société civile tunisienne, grâce à la mobilisation nationale et internationale, à faire respecter les règles pédagogiques édictées par l’université, à faire valoir l’autonomie institutionnelle et les libertés académiques, prises à partie par des extrémistes religieux déterminés pendant toute l’année universitaire à substituer à ces règles professionnelles quasi universelles, objet d’un consensus national, une nouvelle législation conforme à leurs croyances religieuses qui autorisent le port du niqab pendant les activités académiques.
(1) Le procès a été reporté au 25 octobre
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Merci si habib , j'ai été très heureux de vous lire, et partage tout a fait votre point de vue ,et qu' il faut continuer a lutter contre ce phénomène contre nature dans notre pays que vous et nous avons mis tant d'efforts a construire .Il faut continuer a diffuser le savoir qui est la source du pouvoir .Restons debout
En France et en Europe, une chaîne de solidarité avec le doyen de la FLAHM est en train de se constituer...... Il n'y a pas que sur ce sujet, que la France et l'Europe font preuve de solidarité avec le peuple tunisien, contre les salafistes et leurs serviteurs zélés. La solidarité de ces pays s'exerce contre toutes ces mesures absurdes visant : - à nier la démocratie gagnée par le peuple tunisien et volée par cette troïka provisoire encore au pouvoir ; - à restreindre et voire à supprimer les droits des femmes musulmanes pour en faire des esclaves à la solde de ces « religieux » venant d’on ne sait où, mais certainement du Qatar et d’Arabie ; - à minorer les droits les plus élémentaires du peuple en matière du choix de leurs gouvernants, du choix de leur mode de vie, du choix de leur religion, et du choix de l’éducation de leurs enfants et petits enfants, etc. La France et l’Europe sont du coté et aux cotés du peuple tunisien. Lorsque le moment sera venu, le peuple sera aidé par tous les moyens possibles pour qu’il puisse chasser l’usurpateur, afin de retrouver sa dignité volée et bafouée. Tunisiens, vous n’êtes pas seuls
Le deal entre autorités et salafistes est évidente; comme est évidente leur utilisation de la religion, car l'Islam vous apprend vertu et noblesse.
Il faut sauver le Doyen Kazdaghli ! Tous devant le Tribunal de la Manouba (sur la route de Oued Ellil), le jeudi 5 juillet 2012 à 9h, pour soutenir le Doyen Habib Kazdaghli , Symbole d’une courageuse résistance aux Salafistes ! http://www.legrandsoir.info/tunisie-il-faut-sauver-le-doyen-kazdaghli.html Salah HORCHANI
La honte de cette affaire rejaillira non pas sur la Tunisie mais les fantoches gouvernants que sont DJEBALI et GHANNOUCHI(j'en exclus la 'potiche' MARZOUKI) .
Je vous soutiens de tout mon coeur mon cher professeur...Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma profonde tristesse et ma grande déception pour le comportement de certains gens...Dieu soit avec vous vous.
"le doyen mis en examen est connu pour sa bonté et sa finesse, sa courtoisie et son féminisme. Il est, de surcroît incapable de faire du mal à une mouche" C'est très subjuctif et ne peut être pris comme argument d'innocence devant un juge!!! "tout porte à croire que l’étudiante a été giflée peu avant l’examen médical" sans preuve ça rejoint le titre de l'article : histoire montée de toute pîèce. "leur résistance acharnée pour la sauvegarde des libertés académiques." la liberté doit être dans les deux sens : la façon de s'habillier est une liberté fondamentale qui doit être défendue même si on n'a pas le même gout et le même style.
NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS HABIB KAZDAGHLI.
Ce noble et honorable Monsieur paye le prix de son opposition à l’obscurantisme pour que la Tunisie ne sombre pas dans l'obscurité. Le Galilée tunisien!!!!!
TOUS avec Habib ,sans aucun doute. Vive la Tunisie libre
je me demande quand les nouveaux maitres de ce pays vont enfin se mettre au boulot et eviter de gaspiller les energies inutilement . A quand la justice transitionnelle , à quand le jugement dees vrais criminels de l'ancien régime à quand la resolution définitive du dossier des martyrs et des blessés de la révolution . Le Doyen qu'on veut juger aujourd'hui pour des raisons futiles et montées de toutes pieces nous rappelle les victimes de la dictature et de la corruption de Ben Ali . !
Les risques du métier! Le film d’Andrée Cayette (1967) dans lequel un instituteur, Mr. Doucet, a été accusé par une de ses élèves d’avoir tenté… les accusations sont différentes dans l’affaire actuelle mais le métier est aussi risqué que par le passé. Le risque existe donc. Il est bien documenté et il est connu de tous ceux qui choisissent ce métier. Il en va de même du fait que ce risque n’est pas assurable, si ce n’est par (1) la garantie d’indépendance (absence d’influence externe), (2) d’impartialité (absence de parti-pris) et (3) d’efficacité (absence d’erreurs) du système judiciaire. Ainsi, advenant la réalisation du risque, il est dans l’intérêt des éducateurs (et de la société) de laisser le système judiciaire juger du bien-fondé des accusations, et non pas monter au créneau pour dénoncer ‘une machination’ à saveur politique…ou de continuer pour dire que l’accusé est au-dessus de tout soupçon car ‘…[il] est connu pour sa bonté et sa finesse, sa courtoisie et son féminisme. Il est, de surcroît incapable de faire du mal à une mouche’’, ni, sans probablement en être témoin, finir par présenter une version des faits comme étant La vérité. Mr. Mallakh aurait donc dit tout ce qu’il ne fallait pas faire dans ce genre de situations. En effet, le texte est (1) une tentative d’influencer la justice, (2) une accusation de parti pris (3) un sous-entendu que le système judiciaire commet une erreur (déjà avant le jugement). Or s’il est légitime qu’un éducateur ressente de la sympathie envers un collègue, qui se trouve dans la position de l’accusé, et que dans un élan de solidaire il l’exprime publiquement, il ne faudra pas que cette expression prenne la forme de rejet du rôle exclusif (et fondamental) du système judiciaire dans le règlement des conflits entre les membres de la société.
Pourquoi ils ne veulent pas laisser entre les filles en niqab ? Ils se croient encore à l'ère bourguiba ou Ben Ali. La tunisie est un pays musulman (l'ont ils oublié ?) donc les gens s'habillent comme des musulmnas s'ils en ont envie..pourquoi les empeché d'étudier ? Rien que pour ça je vous souhaite des passer de logue année en prison pour votre combat contre le niqab qui n'a aucun fondement. Si vous voulez vivre comme des laicard allez vivre en europer et laissez la Tunisie vivre son renouveau islamique ...
Il est clair que ce procès est monté de toutes pièces, légalement personne ne peut saisir la justice sans preuve tangible, si quelqun vous agresse physiquement, il faut avoir la preuve à travers des témoignages qui ne proviennent pas de la famille ou de la famille!Sinon on pourrait dire qu'untel nous a agressé ou volé par simple vengence par exemple. Comme le ministère de l'enseignement supérieur n'a pas réussi à démettre de ses fonctions, le doyen, cette solution d'un procès imaginaire a été la seule solution. J'ai chaque jour de plus en plus honte de ce que la Tunisie est devenue...la mafia et le népotisme sont renforcés. SOUTENONS LE DOYEN HABIB KAZADGHLI!!!
Je suis de tout coeur avec le doyen. Je dis aussi bravo à tous ceux qui l'ont soutenu dans un combat de longue haleine. Par moment, je croyais qu'il allait abdiquer, personnellement, je n'aurais pas supporté un tel acharnement. Je suis très fière du corps enseignant tunisien qui n'a pas baissé les bras. Courage. Une tunisienne vivant en FRANCE ayant obtenu ses diplômes universitaires en TUNISIE
C honteux pour le gouvernement qui par son silense comme d habitude avec les salafistes qui n ont rien a faire en tunisie et n ont qu apartir e Afganistan mais apparement le gouvernement apprecie ce qu ils font et les laissent libres ,un gouvernement qui payera tôt ou tard sa responsabimite devant le monde Entier ,je n'ai pas encore vu condamner celui qui a profaner le drapeau tunisien ,je suis desole mais ou estle gouvernement ,la troika, dommage pour la tunisie ,mon soutien est sans appel avec le doyen et contre le cinema des salafistes et de la malheureuse fille niquabee manipulee ...qui doit savoir que mentir c interdit dans l islam mais mentir c Ala portée de tous maintenant en Tunisie ..... D'année T
le mardi 24 juillet 2012 au premier étage du Tribunal de première Instance de Tunis , j'ai cru voir Mr Habib kazadaghli passé devant moi menottes en mains et deux policiers l'accompagnant je ne sais où ! probablement chez le juge d'instruction !