Aucune université tunisienne dans le top 100 en Afrique, par classement du site web
Surprise, surprise ! En consultant le classement des universités en Afrique, on découvre avec étonnement qu’aucune université tunisienne ne figure parmi les 100 premières. Il est vrai que ce classement, effectué par “4 International Colleges & Universities” qui recense 11 000 établissements supérieurs dans 200 pays, est fondé sur la notoriété du site web de chaque université et le nombre de ses visiteurs. Et, c’est là que réside le point faible de nos universités. L’enseignement supérieur tunisien n’a certes rien à envier à ceux de plusieurs pays africains qui occupent le haut du tableau, mais ces derniers ont eu le mérite de soigner leur communication institutionnelle et mis en ligne des sites web de qualité.
Nos établissements négligent en effet cet aspect de plus en plus important et n’accordent pas à leurs sites web, quand ils existent toute l’importance qu’ils méritent. Pourtant, ce genre de classement est pris au sérieux ne serait-ce que par de nombreux organismes internationaux, notamment lorsqu’il s’agit de recruter de nouveaux employés. Lors de l’examen des candidatures, les chargés de recrutement affectent un coefficient qui peut être déterminant, à chaque candidat, selon son université d’origine. Dans le cas de la Tunisie, ce critère se trouve bien pénalisant.
Dommage !
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C'est un classement bidon qui ne vaut pas grand chose. On peut facilement améliorer son score en créant un site web et le promouvoir (SEO) sur google etc. Il faut se fier plutôt sur d'autres classement plus sérieux tel que celui le Shanghai ranking (http://www.shanghairanking.com/), ou celui de Times (http://www.timeshighereducation.co.uk/world-university-rankings/). L'université Tunisienne peut améliorer son classement en encouragent les professeurs de faire plus de travaux de recherche et en publiant dans les publication scientifiques de préférence en Anglais, en mentionnant toujours l"Université. Le problème de l"Université Tunisienne est celui de productivité et de Marketing.
Tant que nos décideurs et autres spécialistes n'arrivent pas à comprendre que seule une véritable réforme de l'enseignement du primaire n'a pas été faite, tous les discours et réformettes ne peuvent que nous enfoncer encore plus dans l'incompétence et l'ignorance. La Tunisie a mis plus de DEUX siècles pour bâtir un enseignement de qualité et moins d'un tiers de siècle pour tout détruire. Si les enfants arrivent à lire, écrire et calculer, le reste suivra. C'est le seul secret des peuples qui sont au sommet actuellement. Les autres...inutile d'enfoncer le poutre encore plus
Tous les problèmes que vit actuellement notre pays sont dus à la mauvaise adaptation de l'éducation au marché de l'emploie d'une part, mais aussi du au manque de patriotisme des tunisiens.
C'est plutôt le contraire qui aurait été surprenant!!!
* No Tunisian University exists in the top 400 of the Times world rankings. * Its not just a question of Marketing, though reputational surverys do count. * Many criteria exist: notably, the quality of teaching, measures of educational performance, number of researchers, number of publications and citations, number of PhDs warded, number of Nobel Prize Laureates... * As with most Arab countries, funding research projects is seen as a luxary we cant afford. So its no surprise after all. * A shift in mentality is needed. Tunisian students should not have to go abroad to get a first class degree (which cant be afforded by most).
