Léger fléchissement du chômage au 2e trimestre 2012

Le chômage a connu un léger fléchissement d’un demi point à 17,6 % au cours du 2e trimestre 2012 à 691.700 postulants à un emploi, contre 18,1 % pour le 1e trimestre pour une population active d’un peu plus de 3,2 millions de personnes, selon les chiffres présentés jeudi matin lors d’une conférence de presse destinée à la présentation des indicateurs saisonniers de l’Institut national des statistiques.

Cette conférence de presse au cours de laquelle une documentation chiffrée bien fournie en langue arabe a été remise aux journalistes, relèvent les observateurs, intervient quelques jours après la publication du classement du Forum économique mondial de Davos sur la compétitivité, dans lequel la Tunisie ne figurait pas pour la première fois « faute d'indicateurs économiques et sociaux récents et suffisamment crédibles».

Les femmes sont frappées plus que les hommes par le phénomène à respectivement 25,6 et 15 %. Chez les diplômés du supérieur, le chômage encore plus élevé chez les femmes que chez les hommes avec respectivement 40,2 et 15,8 %, soit un taux moyen de 26,1 % de la population active, contre 29,2% au deuxième trimestre 2011.

La répartition régionale fait ressortir que le taux de chômage reste toujours plus élevé dans les zones intérieures (26,1% au sud-est, 25,3% au sud-ouest, 23,1% au centre-ouest, 16,7% au nord-ouest que dans les régions littorales (12,6% au nord-est, 12,4% au centre-est, et 19,4% à Tunis), le taux le plus élevé dans le pays ayant été enregistré dans le gouvernorat de Tataouine.

Par ailleurs, 24.500 nouveaux postes d’emploi ont été créés au cours du 2e trimestre 2012, principalement dans les secteurs des services (50 % du total), de l’agriculture et de la pêche, des industries manufacturières et des industries non manufacturières.

Nous reviendrons avec plus de détails sur les données fournies par le nouveau directeur général de l'INS. Mais nous profitons de cette occasion pour signaler une anomalie préjudiciable à la lisibilité de la documentation disponible: les tableaux statistiques et autres graphiques sont si minuscules qu'ls sont pratiquement indéchiffrables.

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