Jebali à la TV: Plus réaliste, mais le suspense continue sur la date des élections
On s’attendait à des effets d’annonce. Le Chef du gouvernement s’est surtout montré réaliste, se refusant à donner de« faux espoirs» aux Tunisiens. Pour la première fois, Hamadi Jebali s’est livré, lors de son interview tèlèvisèe vendredi soir, à une autocritique en reconnaissant que le gouvernement n’avait pas pris suffisamment la juste mesure des difficultés qui l’attendaient. Interrogé par Abdellatif Fourati, Fatma Karray Ben Abdallah et Imad Barboura, il n’a pris aucun engagement ni sur la formation d’un gouvernement d’union nationale ou d’intérêt national, ni sur un éventuel remaniement. Il s’est également montré évasif sur la date des élections que l’opinion publique attendait se contentant de tancer les élus de l’ANC pour n'avoir pas fait l’effort nécessaire s'agissant de la rédaction de la constitution.
On sait que M. Jebali avait évoqué précédemment la date du 20 mars 2012. Il reconnait cette fois-ci que le pari sera difficile, sinon impossible à tenir faute de consensus sur la nature du régime projeté. Il faudrait des concessions de part et d'autre pour arriver à un accord. Faute de quoi, a-t-il averti, on s'acheminerait vers un referendum qui aurait pour résultat de retarder davantage la rédaction de la constitution. Sans oublier, le code électoral, le mode de désignation du président de l’ISIE, par consenus ou par élection, ainsi que les autres instances indépendantes (presse et magistrats). Il a néanmoins reconnu que des réunions se tiennent au sein de la troika pour débloquer la situation et arriver à organiser ces élections avant…la fin de l’année au plus tard. Il a révélé que l’initiative de l’Ugtt va servir de cadre à un dialogue national entre tous les partis sur la phase à venir. Cela éviterait les surenchères et les susceptibilités fréquentes entre les partis.
Le Chef du gouvernement a critiqué vivement ceux « dont l’âge avancé et l’expérience politique aurait dû inciter à ne pas donner des jugements aussi saugrenus que la fin de la légitimité de l’ANC après le 23 octobre». Une allusion à peine voilée à Béji Caïd Essebsi. Sur le dossier économique, le Chef du gouvernement n’a pas convaincu, se contentant de reprendre certains chiffres concernant le nombre d’emplois créés ou le taux de croissance peu crédibles aux yeux de nombreux économistes tout en appelant les citoyens à mettre une sourdine à leurs revendications, le temps pour le pays d'opérer son redressement économique. Coïncidence : le même jour, le gouverneur de la BCT présentait un tableau peu reluisant de la situation économique.
On notera également son soutien aux institutions sécuritaire et militaire et l’hommage appuyé à Ali Larayedh, ministre de l’intérieur qualifié « d’homme d’Etat », ainsi que sa condamnation de la violence d’où «qu’elle vienne», refusant qu’elle soit attribuée aux seuls salafistes. Il a excipé des faibles moyens dont disposent les forces de sécurité pour justifier la ratés de leur réaction à la prise d'assaut de l'ambassade des Etats unis.
Pas un mot sur la crise de Dar Essabah, mais Jebali a réitéré son attachement à la liberté de la presse, tout en déniant aux syndicats le droit de désigner les responsables des institutions de presse qui « relève du pouvoir exécutif». On peut regretter que la politique étrangère n'ait pas été évoquée alors qu'il y avait beaucoup à dire à ce sujet, comme sur l'entrisme pratiqué par Ennahdha dans l'administration, l'instrumentalisation des mosquées à des fins politiques, la lutte contre la corruption, la justice transitionnelle, les rapports dificiles entre la Kasbah et Carthage alors que le renchérissement du coût de la vie a été à peine effleuré.
Un mot sur les interviewers : il faut regretter le ton convenu des questions ainsi que la tendance à se poser parfois en donneurs de leçon. Nos confrères auraient dû également rebondir sur certaines questions pour demander des précisions ou pour porter la contradiction à Hamadi Jebali à propos de certaines réponses peu convaincantes.
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Les élections ne avoir lieu qu’après une guerre civile pour nettoyer le pays des mauvaises herbes qui polluent le pays et qui se trouvent parmi les gouvernants actuels qui tentent de manipuler la population et les citoyens.
Je m'étonne de ceux qui attendent encore du nouveau de la part du pouvoir en place qui sait ce qu'il veut bien avant l'arrivée au pouvoir. Dans la dernière rencontre avec ses interlocuteurs, il s'est montré ce qu'il est, fidèle à une parole mémorable de Nietsche;" Deviens ce que tu es". Il faut cependant reconnaître qu'en véritable chef, Mr. Jebali a fait une excellente apologie de son collaborateur de l'intérieur;: concision et prégnance. Cela dit, il faut croire à ceux qui croient aux valeus humaines faites pour les hommes et les femmes sur terre: la liberté, la dignité, l'égailté entre les sexes et la démocratie. Il y a en Tunisie des chevaiers sans peur et sans reproche qui répondent à la patrie qui les appellent: Nous voilà.
Il a tout de même donné une indication en disant : « le peuple pourrait patienter 4 ou 5 ans, le temps de…etc… »
Langue de bois et monologue ennuyeux, plutôt qu'un dialogue. Circulez, il n'y rien a voir !
Rien a attendre de ce gouvernement à bout de souffle qui a échoué sur tous les plans surtout à rassembler les tunisiens et il est grand temps de tourner cette page peu reluisante de notre histoire pour ouvrir une autre plus en accord avec les attentes de la révolution ...
Alors bonnes graines ( il faut voir qui vous a désigné ainsi ? ) ; le pays a besoin de vous. Je ne croirai plus aucun Tunisien que lorsqu'il me dit qu'est ce qu'il a fait lui ; même sous les anciens regimes . dans sons travail,pour la société, etc.. Tiens ; pour la corruption ; tous les tunisiens, sans exception parlent et critiquent la corruption. donc ça veut dire qu'ils sont propres mais la corruption existe. Qui est alors corrompu ; des extras-terrestre tunisiens. Tout le monde critique le gouvernement mais le travail n'avance pas. Le peuple a le gouvernement qu'il mérite ( proverbe Français ). Le prohète dit aussi : ''Wa kama takounou youwalla alikom ''
Il semble de plus en plus évident qu'Ennahdha veuille s'installer dans la durée et ce,quel que soit les reproches qui lui sont fait,par ses partenaires,par l'opposition ou par la société civile.On assiste à un véritable coup d'état institutionnel,Ennahdha se réfugiant et rabâchant à l'envie,sa supposée "légitimité",qui n'en est pas une,car en effet,37,04% et 1.501.320 voix sont très loin de faire la majorité.Si ses alliés de circonstance avaient le courage de quitter cette "troïka"maintenant,Ennahdha serait bien en peine de gouverner et se retrouverait dans une complète illégalité. Malheureusement,pour des raisons purement électoralistes et d'égos surdimensionnés,cela ne se fera pas,ajoutez l’apathie du Peuple qui s'énerve sur les réseaux sociaux,mais très peu dans la rue,comme au "bon vieux temps" du Benalisme triomphant,et vous aurez une idée de ce qui se trame en Tunisie.Un parti fort qui a été ostracisé sous les régimes précédents et qui,par la grâce d'une révolution,se retrouve a la tête du pays et entend bien faire payer et se venger,au besoin par la force et avec l'aide de ses affidés salafistes,les années de prison et d'errances qu'ils ont subis. Si,le Peuple,la société civile,l'opposition, n'intègre pas et ne comprend pas le schéma de pensée des membres d'Ennahdha et ne réagissent pas très vite et fortement,le pays se retrouvera,sans coup férir,sous une autre forme de dictature,théocratique et liberticide.
Comme je n'attendais rien de ce"nahdha gouvernement",j'ai décidé de ne pas suivre l'émission! Vos analyses le confirme.La seule innovation apportée par cet homme au sourire à tout instant,ridicule et mal placé,c'est "l'immobilisme rétrograde",comprendra qui voudra;Coluche disait "le nouvel OMO lave plus blanc que blanc,...
Le "realisme" de Jebali: "n'a pris aucun engagement", s'est montré évasif sur la date des elections", "n'a pas évoqué la politique étrangère, la corruption, la justice transitionnelle".....du REALISME NAHDHAOUI
Une interview sur mesure avec des journalistes choisis pour la circonstance pour déclarer qu'il s'accroche au pouvoir malgré l'incapacité de son gouvernement pour qui il demande de l'indulgence !!!
A nous de prendre nos responsabilités pour sauver notre pays et être fidèles aux victimes de notre soulèvement. Montrons que nous sommes un peuple souverain qui n'accepte pas être avili. Soyons dignes d'être libres et respectés.
Le choix des journalistes est édifiant.Deux de journal ESSABEH et un de watanya 1. Les questions préparées d'avances et les réponses sont d'une platitude qui fait vomir. Comment voulez-vous que Mr RICTUS s'engage sur quoi que ce soit alors qu'il est en froid avec son gourou rétrograde. Tous ceux qui ont vot" NAHDHA" le 23/10 doivent présenter leurs excuses au peuple tunisien pour la grangrène qu'ils ont introduit dans le corps social du pays.Le gouvernement où son chef a une peur maladive de son ministre de l'intérieur ne peut mener que vers la déroute.J'ose demander au chef de gouvernement qu'il remplisse au moins une fois dans sa vie politique une décision qui le fera rentrer dans l'histoire, en éjectant de son gouvernement les ministres de l'intérieur et celui de la justice, car ce sont les deux ministères qui foutent la pagaille dans le pays.
M.jbali s#est montré dans cette interview,comme la plupart des politiciens ,il a fait certaines bonnes promesses,présenté une image positive de son gouvernement ,a répété des phrases pour souligner son attachement patriotique et s'est manifestécomme un "grand chef"(de gouvernement) en mettant en garde et les "casseurs" et les concurrents.Au fond,il s'en est pas mal tiré,car,il a su éviter les problèmes épineux et a fait "bonne figure"(à reprises souriant),surtout p.c.q. les journalistes qui l'intervieaient lui ont facilité la tâche:ils étaient trop polis,trop condescendants.
Intervention annoncée et attendue ... mais qui a accouché d'une souris. Le premier ministre et les journalistes ont fait une fois de plus preuve d'amateurisme. Dommage ! Les journalistes : peuvent mieux faire. Jebali : doit dégager lui et ses collègues constituants le 23 octobre. La partie est finie. Pour la suite : les tunisiens y pourvoiront.
Un capitaine de navire qui navigue a vue et des journalistes qui vacillent. Mr. Jebali a annoce avant le 20 mars 2013 comme date des elections. Date non tenue. Il annonce fin de l'annee 2013. Pourquoi le croire plus maintenant? C'est cela perdre se credibilite. Puis il fait dire a BCE ce qu'il n'a pas dit. Ce dernier a dit: fin de legitimite ELECTORALE et non fin de legitimite. Pourquoi mentir?
si j'ai qlq chose à dire ,c'est que ce gouvernement ne quittera le pouvoir qu'apres avoir passé 2 ans effectifs, poour pouvoir bénéficier d'une retraite de ministre, ils sont bien conseillés les messieurs,mais ils oublient une chose, c que si jbali et compagnie ont été élus pour rédiger la constitution, ils ont deserté l'anc pour avoir des postes ds le gvt, cad, ils trahi les votants , et se sont servis de salaires et de postes, pour eux memes, sachant que juridiquement aucun ne peut faire justice pour soi. si jbeli il ne faut pas en vouloir aux élus de l'anc de ne pas faire d'effort suffisant pour écrire la constitution , que dirai- je de ceux qui ont quitté l'anc pour gouverner; ss commentaire.
