Mort d'un dirigeant régional de Nida Tounès dans des violences politiques à Tataouine
Le coordinateur Nidaa Tounès et président de l'Union régionale de l'Agriculture et de la Pêche à Tataouine est mort en marge d'affrontements jeudi entre ses partisans et des manifestants de la Ligue régionale pour la protection de la révolution proche d'Ennahdha, selon son parti et le ministère de l'intérieur.
Selon un représentant de Nida Tounès, interrogé par l'AFP, Lotfi naguedh est mort après avoir été tabassé lors d'une attaque de manifestants favorables au pouvoir contre le siège du syndicat union régionale de l'agriculture et de la pêche (urap) qu'il dirigeait.
La station publique Radio-Tataouine a précisé que d’importantes forces de police encerclent l’hôpital local afin d’éviter la reprise des violences.
Dans un communiqué diffusé sur sa page facebook, le ministère de l’Intérieur revient sur les péripéties des évènements qui sont survenus jeudi à Tataouine :
«La Ligue populaire pour la protection de la révolution a organisé jeudi une marche dans les rues de la ville de Tataouine à laquelle ont pris part les représentants des partis, des organisations et de la société civile(…) Devant le siège de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche, les manifestants ont appelé à la démission du secrétaire général de l’union et président de la coordination de Nida Tounès dans la région, Lotfi Nakkadh. Des heurts s’ensuivirent entre les manifestants et un groupe de personnes se trouvant à l’intérieur du siège qui jetèrent des pierres et des cocktails Molotov sur la foule. Les manifestants ont riposté par des jets de pierres, des bâtons et des barres de fer. Les forces se sécurité sont aussitôt intervenues pour séparer les deux camps. Neuf individus blessés ou atteints de brûlures ont été acheminés vers l’hôpital de la ville. On a également enregistré le décès de Lotfi Nakkadh. Selon les premières données recueillies auprès de la direction de l’hôpital de Gabès vers lequel a été acheminé son corps pour autopsie, aucune trace de violence n’a été décelée sachant que cette personne était atteinte d’une maladie cardiaque. L'autopsie est en cours pour connaître les causes du décès».
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Ces milices doivent être dissoutes.Point à la ligne.
Je ne sais plus quoi dire ! Bien que je ne sois ni adhérant ni sympathisant de Nitaa Tounes mais opposant de ces islamistes qui terrorisent tout le monde et qui nous plongent dans un monde odieux, je me demande comment les partis de l'opposition vont mener leurs campagne électorale ! Une seule chose peut rassurer tout le monde : disoudre tous ces "Ligues régionales pour la protection de la révolution". Du moment que le gouvernement gouverne et que l'ANC ligéfère, je ne vois l'utilité de ces parasites qui, au lieur de servir la révolution et la marche pacifique vers la démocratie réelle, veulent imposer un seul point de vue par la force.
Si je comprends bien, selon la version des faits qui nous est ici relatée, tout est de la faute des 'assiégés' qui, attaqués, n'auraient pas dû se défendre . Une fois de plus, même cas de figure que la jeune femme violée qui, de victime, est devenue coupable ! N'est-ce pas le monde à l'envers ?
Devant ce qui s'est passé hier à Tataouine, c'est la consternation et la tritesse. Toutes les formations politiques, toutes les organisations nationales, toutes les Associations et toutes les structures de la société civile doivent s'unir pour dénoncer le crime politique.Le pouvoir doit réagir pour arrêter la violence d'où qu'elle vienne et cesser de se compromettre avec le fanatisme, source de violence et de terreur.Mais il faut reconnaître que le martyre de Lotfi Nakkadh, sécrétaire général de l'Union régionale de l'agriculture et la pêche de Tataouine est le fruit amer de la politique l'exclusion prêchée et soutenue par certains partis, décidés à tout faire pour accaparer le pouvoir. Sommes-nous a l'aube de la persécution? j'espère que non.