Rafik Abdesselam, Samir Dilou, Slim Ben Hmidane dépêchés à Gaza
Une délégation officielle tunisienne de haut niveau conduite par le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdesselam et comprenant notamment le directeur du Cabinet présidentiel Imed Daïmi se rendra ce samedi à Gaza. La délégation qui s’est envolée vendredi après-midi à destination du Caire, pour rejoindre Gaza comprend notamment Samir Dilou, ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, représentant personnel du chef du Gouvernement, Slim Ben Himdane, ministre des Domaines de l’Etat et Imad Daïmi, représentant de la Présidence de la République. Le président Marzouki en a informé la présidence du gouvernement palestinien à Gaza, lors d’un entretien téléphonique, jeudi.
Cette décision intervenait, comme le souligne le porte-parole officiel de la Présidence de la République dans un communiqué, en réaffirmation du plein soutien de la Tunisie à la lutte du peuple palestinien et de sa ferme condamnation de l’agression barbare qu’il subit, dans le mutisme international le plus complet. Le Président, précise le porte-parole, s’est enquis, lors de cet entretien téléphonique, des développements de la situation dans le territoire, cible depuis plusieurs jours de violents raids de l’aviation de guerre israélienne.
Le ministre ministre des Affaires étrangères, rappelle-t-on, avait eu vendredi en début de matinée un accrochage en direct sur Shems FM avec un journaliste de la station qui l’interrogeait sur son déplacement à Gaza annoncé peu auparavant par le dirigeant du Jihad islamique Khaled Al-Batch. Le ministre s’est alors déchaîné contre les médias, reprochant à Shems FM d'avoir eu l'information en se référant à une source étrangère au lieu de la puiser auprès de son département. Il a même raccroché en signe de fureur.
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Que de voyages...que de voyages pour notre ministre des AE. Il n'arrête pas. Deux questions : A combien reviennent tous ces déplacements? Est-ce que tous méritent d'être effectués (à l'exception de celui-ci qui est très, très important)? Est-ce qu'il lui arrive de rester à son bureau pour travailler avec ses collaborateurs ou les rencontre-t-il entre deux portes?
Encore une histoire de clan et de gesticulation qui n'apportera rien de bon tant que les deux camps ne voudront pas se mettre à table pour négocier. Tous ces parasites du moyen Orient ne font que jeter de l'huile sur le feu, encourageant les uns à l'escalade de la violence, leur promettant une aide qu'ils sont incapables d'apporter, et excitant les autres dans un combat pour leur survie. Que vont donc faire nos pantins là bas ? Se donner en spectacle, couvert par un état qui a perdu son lustre depuis que des islamistes ont usurpé un pouvoir qui ne leur a pas été donné. Il y a tant à faire chez nous avant de s'occuper de ce qu'il se passe ailleurs et qui ne nous regarde en rien. "La grenouille qui voulait devenir plus grosse que le bœuf". Cette fable de Lafontaine illustre parfaitement l'attitude de notre gouvernement.
Monsieur Abdessalem va à gaza pour arrêter l'agression Israélienne, moi je lui dis il aurait mieux fait d'arrêter l'agresion Salafistes en Tunisie avant d'arrêter l'agression Israélienne où depuis 1948 aucun chef d'Etat arabe ou musulman n'a pu rien faire pour arrêter le massacre, je me demande qu'est ce qu'il est venu faire M. Abdessalem dans cette galère
