Les centres miniers de la CPG enfin débloqués
Les interminables trains de phosphates sont de nouveau sur les rails. Il était temps parce que plusieurs minéraliers attendaient depuis deux semaines en rade de Sfax et les chaines de production des pôles chimiques du GCT manquaient de plus en plus de minerai au point d’épuiser leur stock de réserve.
Paralysées depuis un peu plus d’un mois par une série de sit in de demandeurs d’embauche, les laveries de la Compagnie des phosphates de Gafsa ont, en effet, repris jeudi leur activité et le blocage de la voie au niveau de la gare ferroviaire de Métlaoui a pu être levé.
Huit trains de phosphate sont arrivés vendredi sur les sites industriels du Groupe chimique Tunisien (GCT) à Gabès et à M’dhila. Des policiers et des gardes nationaux étaient en outre intervenus la veille pour mettre fin à l’occupation des principaux centres d’extraction de la Compagnie des phosphates de Gafsa et aussi au niveau de la ligne ferroviaire reliant Métlaoui à Gafsa.
Des sit-in et des mouvements de protestation organisés depuis un mois par des demandeurs d’emploi et des agents de sociétés sous-traitantes travaillant dans les usines de production, d'extraction et de transport de phosphate à Métaloui avaient réduit à néant l'activité de la CPG.
Les sites d’extraction et valorisation du phosphate fournissent à eux seuls plus de la moitié de la production de minerai de la compagnie, laquelle est tombée cette année à un peu plus de 2 millions de tonnes pour un niveau annuel habituel supérieur à 8 millions de tonnes.
Lors de cette intervention des forces de sécurité, 14 « sitineurs » ont été interpellés puis laissés en liberté pour comparaître ultérieurement devant un tribunal.
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Les sitinneurs ont raison de réclamer le droit au travail.La CPG et le GCT n'y sont pour rien et sont pris en otage.L'économie en patit.L'arrêt de travail occasionne des pertes à tous les niveaux.La solution? difficile et lointaine.Je reprends l'idée d'octroyer à ces chômeurs une allocation chômage sur une partie des bénéfices réalisés par ce groupe en attendant l'identification et la réalisation de projets.L'Etat retrocedera au goupe les allocations distribuées.