Kamel Jendoubi : 8 à 10 mois nécessaires pour organiser des élections
L’ancien président de l’ISIE Kamel Jendoubi estime matériellement impensable que des élections puissent avoir lieu à la date proposée par la Troïka, c’est-à-dire le 23 juin prochain. Il en détaille les raisons, dans un entretien au quotidien «Le Maghreb » de ce mardi.
En effet, argumente-t-il, il faudra d’abord être fixé sur la nature des élections, présidentielle ou législatives. Il faudra ensuite qu’il y ait une loi électorale fixant le calendrier et les mécanismes nécessaires sans compter la définition précise des règles de jeu électorales. Or, aujourd’hui nous n’avons pas de loi électorale. Nous ne savons même pas quand nous en aurons une. Comme tout le monde sait, l’élaboration d’un tel texte demande beaucoup de temps parce que la loi porte sur des enjeux et des problèmes aussi considérables que ceux relatifs au mode de scrutin, au découpage des circonscriptions et autres conditions d’éligibilité. Ceci en plus de la nécessaire mise en place de l’infrastructure électorale (mise en place de l’instance, identification des centres de vote, etc… L’instance sortante ayant été vidée de sa substance nous devons procéder à sa refondation à partir de zéro. Contrairement à ce que d’aucuns prétendent ou croient, il n’est pas possible de remettre l’instance en marche en appuyant sur un bouton. Elle comprend, certes encore, un tout petit noyau que nous avons pu préserver. Bien que ce gouvernement n’ait pas payé le moindre millime, nous avons maintenu les locaux avec ce qui restait du budget précédent. Sachant, par ailleurs que les membres de l’ISIE ont repris leur activité antérieure. Ceux qui sont restés, comme moi, sont des volontaires.
- Ecrire un commentaire
- Commenter
Hamadi Jebali nous a declare que les elections peuvent etre tenus en Mais. Sans fixer de loi électorale, on ce demande de qu"elle genres d'elections le PM nous parle. On s'inquitte si les elections ne seront au ZABA Style!