Les Intermédiaires en Bourse partent au Sud
Ne cherchez pas Khaled Zribi, le patron de CGF, à Alger où il vient de s’implanter. Il est à Sfax pour y déployer son agence régionale. Désormais, vous les croiserez souvent dans les trains et sur les lignes de Sevenair : les Intermédiaires en bourse explorent intensivement les opportunités d’affaires dans le Sud Tunisien, à commencer par Sfax. Après, Tunisie Valeurs, MAC.SA, Cofib, Tunivest et TSI, deux autres opérateurs s’apprêtent à ouvrir représentation à Sfax. Il s’agit de Axis Capital Bourse, dirigée par Ahmed Ben Ghazi et Férid Ben Brahim (www.axiscapital.com.tn) et CGF - Compagnie Gestion et Finance (www.cgf.com.tn).
« Au-delà des introductions en bourse, certes importantes, et avec toutes les possibilités offertes aux PME à travers le marché alternatif, il s’agit de mettre en proximité dans les régions, toute la panoplie de produits financiers et surtout les services de conseils et d’ingénierie financière », souligne M. Férid Ben Brahim. En plus des emplois créés et surtout de la dynamisation des places financières régionales , Il appartient aux grandes villes, à leurs chambres de commerce et aux unions régionales de l’UTICA de capter ces compagnies financières, de faciliter leur installation et de hâter leur intégration. C'estt le chemin de la réussite.
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C\'EST une excellent iniative de la part de mes confréres qui va certainement céer une nouvelle dynamique ,en collaboration avec les banques ,pour developper le marché financier. Il faut ausi s\'intéresser aux régions du Nord qui ne manquent pas d\'opportunités d\'affaires. D\'ailleurs à ce sujet , je l\'ai évoqué lors d\'une publication d\'un article paru dans l\'économiste maghrébin N° 468 du 26 mars 2008 ,que voici un extrait : \"Et à la question, y a t il trop d\'IB sur la place ? Je dis : oui, si on se concentre seulement sur la place de Tunis et aucune décentralisation au niveau des grandes villes du pays n\'est programmée, nos produits doivent être accessibles à tous les investisseurs tunisiens et sur l?ensemble du territoire, ainsi nous pourrons générer des valeurs ajoutées supplémentaires pour notre Bourse et sauvegarder nos structures et les emploies. Notons que les Intermédiaires en Bourse mobilisent 69 MD de fonds propres (sachant que le Capital par intermédiaire varie entre 1 MD et 5 MD selon l?activité) et emploient environ 400 cadres spécialisés issus de l?enseignement supérieur, dont un bon nombre détient des cartes professionnelles. Ajouté à cela les capacités financières et humaines de la BVMT, STICODEVAM, AIB et le CMF ainsi que ceux des back office titres des établissements de crédits du fait qu?elles sont autorisées à exercer l?activité de teneurs de comptes et de collecteur d?ordres. Tout ce potentiel est à même d?accompagner l?élan du développement attendu du Marché Financier. Dans ces conditions le nombre des intermédiaires en Bourse devient suffisant en exerçant une nouvelle politique commerciale fondée sur une spécialisation par centre de métiers et de profit. A mon avis, l?essentiel est de se concerter et de redonner à l?association des IB toute sa splendeur et sa place dans le paysage financier tunisien. Ces facteurs ajoutés aux degré de rentabilité et de sécurité des opérations, font partie d?un ensemble cohérent pour développer davantage notre bourse et donner aux investisseurs toutes les assurances nécessaires pour la bonne fin des opérations initiées \". MOKDADI HAMADI SALUTATIONS