Accès des PME aux marchés publics: les Marocains veulent s'inspirer de l'exemple tunisien
Une charte vient d’être signée entre quatre Centres de Jeunes Dirigeants: Tunisie, Maroc, Espagne et France. C’était à l’occasion de la 5ème journée nationale (marocaine) de l’entreprise qui s’est tenue samedi 31 janvier 2009 à Casablanca. L’objectif, souligne notre confrère marocain, l’Economiste est de dynamiser les plateformes d'échanges entre les entrepreneurs des PME. Raison pour laquelle aussi cette édition a choisi pour thème «L’Union pour la Méditerranée: défis et perspectives pour nos PME». Plusieurs propositions ont émergé. Parmi elles, associer les petites entreprises à l’élaboration et l’harmonisation des normes ou une Agence de crédit et d’assurance à l’export.
Dans cette quête, estime le journal, le lobbying est indispensable. Mais pas seulement. Les PME souffrent toujours d’un faible financement. Le délégué général de l’Institut des perspectives économiques IPEMED, Jean Louis Guigou, s’est même engagé à appuyer les CJD du Sud (Maroc, Tunisie…) auprès des grandes banques. Seule condition, parvenir à créer un réseau CJD Med. Autre difficulté, l’accès des PME aux marchés publics. Le journal cite l'exemple de la Tunisie qui a promulgué une «loi qui réserve 20% des contrats à cette catégorie d’entreprises ", comme n'a pas manqué de le rappeler Mme Monia Saïdi, présidente du CJD.
Les Marocains ont beaucoup apprécié cette initiative et ont appelé à sa duplication dans leur pays: "elle serait revigorante pour une économie qui compte plus de 90% de PME", note "l'Economiste".
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