Du coeur de la Médina de Tunis, Daddou, Founa, Douja et Zazia séduisent les Américains

Connaissez-vous cette magnifique maison transformée en hôtel de charme, au cœur de la Médina de Tunis ? Il a fallu que le quotidien américain Chicago Tribune ( www.chicagotribune.com ), la célèbre dans sa dernière édition dominicale pour quelle gagne en notoriété auprès des Tunisiens. Dar el Medina ( www.darelmedina.com ) , rue Sidi Ben Arous, à quelques pas de la Mosquée Ezzitouna et du Palais du Gouvernement (Dar El Bey) à la Kasbah, vous invite dans l'univers des Sultans et Beys. En y pénétrant, c'est plus de 1300 ans d'Histoire et d'histoires qui vous accueillent. 

Barg Ellil surgit de sa légende, princesses et servantes peuplent les harems, encens et parfums enveloppent la mémoire; Espagnols, Maltais, Ottomans et Slaves se rappellent à notre bon souvenir; les corsaires fêtent leurs prises...

C’est lors d’un voyage au Maroc, fin des années 1990 que l’idée est venue aux Belhaouane, propriétaires de cette demeure patricienne  depuis cinq siècles, et où était né  Ali Belhaouane, l'une des figures de proue du mouvement national, de la convertir en hôtel de charme. Cinq années ont été nécessaires pour la restaurer, l’aménager, la décorer et la meubler, afin qu’elle soit accueillante et confortable, rapporte, émerveillé, notre confrère américain, Jason Georges. 

Dar el Medina, insérée au milieu des souks Chaouachia,  El Attarine, et autres artisans, offre 12 chambres, constituées pour la plupart en suites, articulées autour de 2 patios.. Chaque chambre, différente de l’autre, porte un nom évocateur : Daddou, Douja, Nour, Founa, Zazia… Quant au petit restaurant, Nesma, il serait, selon Jason, critique culinaire averti, l’un des meilleurs de la capitale.

Véritable éblouissement des sens, havre de paix et de charme au cœur de la vieille ville, ce petit palais séduit par la beauté de son architecture, le design de ses meubles et le raffinement de sa décoration. En vrais Beldi, les Belhaouane sont réputés pour leur hospitalité légendaire. La confirmation nous en est venue de Chicago.