Abbassi chez Marzouki : « Une profonde écoute mutuelle »
L’air grave et déterminé, le secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abbassi n’a rien voulu laisser filtrer des 60 minutes d’entretiens qu’il a eus jeudi après-midi avec le président de la République, Moncef Marzouki. Mais, il était visiblement moins tendu qu’à son arrivée, seul, au palais, les membres du bureau exécutif étant tous sur la brèche au siège ou à Sfax, Sidi Bouzid, Gafsa et Kasserine où se sont déroulées des grèves générales à l'appel des unions générales.
Sans doute réconforté par l’audience, il ne parvenait cependant pas à cacher toute sa préoccupation. « Le Président m’a fait l’honneur de m’inviter à le rencontrer. Nous avons procédé à un large tour d’horizon sur l’ensemble de la situation », s’est-il d'abord contenté de déclarer à sa sortie, avant de lâcher « il n'est pas question d'annuler la grève générale du 13 décembre». Une source syndicale a cependant indiqué que « l’entretien a été marqué par une profonde écoute mutuelle».
Relancé par les journalistes sur la reprise du dialogue avec le gouvernement et Ennahdha surtout suite aux déclarations de Rached Ghannouchi jeudi sur Shems FM, Abbassi a indiqué qu’il n’en a pas été saisi jusque-là.
Une médiation de Mestiri et Ben Salah
D’un autre côté, l’ancien ministre de Bourguiba et fondateur du MUP, Ahmed Ben Salah avait déclaré qu’il se rendra vendredi après-midi au siège de la centrale syndicale accompagné d’Ahmed Mestiri et Rached Ghannouchi pour essayer renouer les fils du dialogue entre les deux parties dans l’espoir de trouver une solution à la crise et voir l’UGTT annuler la grève générale du 13 décembre.
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Aujourd'hui l'UGTT détient l'AVENIR de tout le pays. C'est un moment décisif pour voir s'instaurer une vraie DEMOCRATIE. Elle doit tenir bon et ne reculer devant aucune menace ou aucune intimidation ou aucune diversion ou aucuns soient disants bons offices. Annahdha est aux abois, elle panique et se trouve dépassée par les exactions des milices de sa propre création. Que tous les partis de l'opposition sans distinction et tous les démocrates de tous bords y compris CPR et Attakattol soutiennet la Centrale et viennent à son renfort. C'est le moment de nous débarrasser de cette vermine qui veut nous emmener à l'abîme. C'est une véritable mafia qui veut nous dicter ses lois et ses dogmes et nous dicter notre façon de vivre et de nous comporter.
Amon avis ;la décision de grêve générale décidée à la suite de l'agression du siège de l'UGTT me semble démesurée."Le jeu ne vaut pas la chandelle".L'économie nationale déjà bien "malade" ne peut pas supporter encoure une chirurgie lourde.On aurait pu se contenter de mener les acteursdevant la justice pour leur faire trouver leurs copmtes .C'est sûr que l'UGTT est très forte ;c'est un état dans l'état.Je pense qu'il faut laisser la grêve aboutir pour ne pas désobliger les responsables syndicaux .il ne faut pas trop les supplier.On risque à la fin d'en faire des héros!!
Monsieur ABBASSI, il faut aller jusqu'au bout, jusqu'à l'aissainissement total des classes politiques en Tunisie et notamment d'Ennahdha qui fait cavalier seul et qui impose sa loi à tout le monde sans rien respecter.
Contrairement a ce que beaucoup pensent, Ennahda chercherait la grève par ce que c'est la centrale syndicale qui se cassera la gueule au bout du compte. Une organisation responsable ne fait pas rentrer le pays dans une crise grave suite a une agression contre leur siège dont Ennahda nie y être impliquée. Ce qui ressort de la scène maintenant est que tout le monde est raisonnable sauf 'les extremistes' de l'UGTT qui confirment entre autres leus veilletes politiques avec leurs 3 conditions qui n'ont rien a voir avec le syndicalisme. Ma boule de cristal me dit que l'UGTT a joue contre plus fort et qu'ils paieront chers ce qu'ils ont fomente a Siliana et ailleurs. Avec un Abbassi que manque de sens de la mesure, ils iront vite a leur perte et....tant mieux peut etre.
La situation socio-économique étant pour le moment très fragilisée en Tunisie, la grève générale du 13 décembre 2012 - déjà annoncée par M. Abassi et ses camarades de l'UGTT - est une déclaration de guerra à l'économie tunisienne, au gouvernement, à l'UTICA et ses hommes d'affaires, aux touristes et aux investisseurs étrangers. Pour un oui ou un non, les nouveaux faucons de l'UGTT décètent la grève générale sans se soucier des conséquences de cette grève sur le présent et l'avenir de notre pays. Il faut trouver une solution rapide au conflit! De toute évidence, l'UGTT sortira perdante de ce conflit causé par une décision improvisée et irréfléchie, sachant que le gouvernement et Ennahdha ne resteront pas les bras croisés!!!
oui,il faut aller jusqu'au bout et affronter les obscurantistes ,car moi je suis convaincu qu'ils continuerons a detruire ce qui reste du pays ,sams meme en etres conscients,et c'est le plus grave!!!!
Ennahdha a essayé de se venger des événements de siliana. Elle est allée rendre visite à l'UGTT pour le provoquer. Ce qui est troublant, c'est que le gouvernement et l'UGTT viennent de signer un accord sur l'augmentation des salaires. Certains membres du gouvernement étaient contre l'escalade avec l'UGTT alors qu'une branche plus radicale d'ennahdha a bien cherché la confrontation depuis les événements de siliana. Je pense qu'ils ne s'attendaient pas à ce que l'UGTT aille jusqu'à la grève générale sinon ils auraient bien mesuré leurs propos. Maintenant que c'est fait, Ghannouchi se montre prêt à aller au siège de l'UGTT ! Même statégie que les frères musulmans en Egypte : après coup on propose le débat national ... à suivre