Cheikh Kamel Djaït fait don de sa bibliothèque à la Bibliothèque nationale
Cheikh Kameleddine Djaït (né en 1922), ancien Moudaress à la Grande Mosquée et à la Faculté Ezzitouna de théologie et des sciences religieuses et ancien Mufti de la République (1998 - 2008) a fait don, de son vivant, de la totalité de sa bibliothèque à la Bibliothèque nationale. A cet effet, il a adressé le 4 octobre 2012 une lettre au Ministre de la culture (Mehdi Mabrouk) l'informant de cette décision. Le donateur exprime dans sa lettre le voeu qu'un fonds spécial de la BN porte le nom "Fonds Cheikh Kamelddine Ben Mohamed Aziz Ben Youssef Djaït" et fait observer que ce fonds a été constitué par son grand père paternel Youssef Djaït (né en 1830 à Tunis et décédé en 1915) qui fut notamment Ministre de la plume puis Premier ministre de 1908 à 1915, et de son père Cheikh El Islam Mohamed Aziz Djaït (1886 - 1970) qui fut Cheikh El Islam malékite en 1945 et en même temps Ministre de la justice de 1947 à 1950. Il a été Premier Mufti de la République de 1957 à 1962 et l'auteur bien connu du projet de la célèbre Majallah, (dite Majallat Cheikh Djaït) ancêtre du Code du Statut personnel de 1956.
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Quelle belle leçon ! A transmettre au messie Ghannouchi Un ancien mufti qui se déleste de ses biens pour le bien de tous - une bibliothèque de trois générations - et un autre qui se prend pour un Ayatollah et qui veut s'approprier le pays entier.
Merci, un grand merci.
Nous aimons et respectons ces savants authentiques qui nous honorent
J'ai les larmes aux yeux rien qu'en lisant l'article
Quel bel hommage à ce digne représentant de la Tunisie que l'on aime! Voyez sa tenue authentiquement tunisienne (farmela, bedaya, jebba bisemich du mufti, kachta immaculée, barnous de fine laine sousti)et la bonté qui transparaît dans les traits du croyant pur et sincère. Voilà les théologiens authentiques de la Zitouna, patriotes, discrets, tolérants, intègres et généreux, sans ostentation et sans arrière-pensées. Au crépuscule de la vie des derniers cheikhs islam tunisiens,on ressent avec amertume le grand vide que laissent les nobles lignées de oulémas de Tunisie et dont souvent les fils n'ont pas pris le chemin de la tradition zeitounienne familiale: les Enneifar, Belkhoja, Ben Mrad,Ben Achour, Bayram, Zine Al Abidine, Mrabet, Mhallah,et j'en oublie sûrement... Bourguiba avait si violemment laminé l'Université de la Zitouna et mis à la retraite anticipée plusieurs de ses grands professeurs de théologie au motif qu'ils s'étaient rapprochés de Salah Ben Youssef ou parce qu'il les trouvait trop rigides devant ses volontés réformistes qui bousculaient les tunisiens.....Par cette erreur d'appréciation, il avait préparé le terrain à une invasion de la Tunisie, par des prédicateurs intégristes formés à des écoles étrangères à notre sunnisme malékite modéré. Il faut se rappeler que le préambule de la Constitution tunisienne de 1959 résulte de l'influence décisive de Cheikh Chedly Enneifar qui l'avait imposé à Bourguiba, après d'âpres tractations. Ce dernier voulait que la Tunisie soit un pays laïc à l'image de la Turquie d'Attaturk. Enfin,pour mémoire, ce n'est pas la première fois qu'un grand dignitaire religieux fait don à l'Etat tunisien de sa bibliotheque familiale et de manuscrits rares (makhtoutat) dont la conservation est difficile. Le Cheikh Ahmed Ben Zine Al Abiddine Enneifar (petit-fils du Cheikh islam Taieb Enneifar et homme d'une piété exemplaire), avait offert, en toute discrétion, l'intégralité de sa bibliothèque familiale exceptionnelle à la Bibliothèque Nationale à la fin des années 70, peu avant sa disparition en 1982. Que Dieu protège l'âme pure de tous ces hommes de bien qui manquent tant à la Tunisie d'aujourd'hui.
Oui quelle belle leçon d'abnégation et de sens moral. L'homme est admirable. Que Dieu nous garde des aytollah, des gardiens de la révolution et de leur appétit vorace. Ils sont dangereux, n'ont aucun savoir religieux. Ils n'ont ni foi, ni loi.
Voila un homme qui fait du bien pour la Tunisie, pas comme les autres qui remontent une partie de la population Tunisiennes contre les autres, en faisant des déclarations incendiaires dans les mosquées par ignorance de la finesse de la politique.
Tous mes respects,ma considération et mes remerciements pour ce geste généreux de notre Cheikh Kameleddine Djaït.
un grand bravo à ce Grand Homme de faire ce don à la bibliothèque ,j'espère qu'ils prendront soin de tous es manuscrits et livres ,yatih essaha. Et un grand bravo à S.Zouari pour son commentaire
Un legs pour notre Tunisie que nous voulons toujours tolérante , bercée par le savoir et auréolée par un des Oulamas d'exception.
Belle leçon de Cheikh Kamel Djait aux psudo commerçants de relegion et à leur tête le gourou de la secte islamo-terroriste Ghannouchi Lekhriji. Le Cheikh Djait lègue à la Tunisie et aux chercheurs du monde, la Bibliothèque de 3 générations d'érudis et de jurisconsultes, défenseur d'un islam des lumières, de tolétrance, d'ouverture et de fraternité. Les élus de l'ANC et les ministres qui se prétendent defenseur de l'islam, qui n'appelle qu'à la fitna, à la guerre et qui font preuve d'une hypocrésie sans limite (des photos d'eux en faisant la prière dans leur minsitère), devraient prendre exemple sur Cheikh Kamel.
Un véritable musulman, intègre, tolérant, d'une grande générosité.
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Quel don ? d'une valeur culturelle et cultuelle inestimable, notre Cher compatriote Cheikh Kamel Jaît a fait preuve d'un patriotisme rare. Un exemple à suivre et surtout à méditer en cette période difficile de l'histoire contemporaine de la TUNISIE.
noble et généreuse initiative . inch'allah que ce trésor sera exploité par les chercheurs du monde entier au service de notre chère religion
rabi m3ak rabi y5alik j'ai les larmes au yeux.quelle belle lecon de generosite'merci baba
Un homme de cette valeur, il n'y en a pas beaucoup. Que Dieu le bénisse. Une belle leçon au chasseurs de primes.
Allah yar7mou w yna3mou !! Que dieu le bénisse et lui accorde toute sa miséricorde !!
AMATEUR COMME JE SUIS DES LIVRES JE NE CROIS PAS QUE LES MOTS PEUVENT SUFFIR POUR DIRE TOUT LE BIEN DE SE QU'A FAIT CE GRAND SAVANT, QUE DIEU AIT SON AME ET QUE LE PARADIS SOIT SA DEMEURE FINALE.