La grande amertume de Chedly Ayari
« Pour nos partenaires étrangers, le risque économique tunisien est jouable. Est-ce le même sentiment des investisseurs Tunisiens ? » Le gouverneur de la Banque Centrale, Chedly Ayari se pose la question avec amertume. « Ya-t-il absence d’investissements ou de volonté d’investissement ? », poursuit-il sa série d’interrogations, devant les 1000 chefs de PME présents aux 27émes Journées de l’Entreprise tenues à Port El Kantaoui, le weekend dernier.
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Amertume peut être, regrets certainement, de passer de l'intellectuel à l'opérationnel et d'être au service d'un gouvernement ou d'une classe politique sans feuille de route et de visibilité. On a remarqué qu'il avait parlé de bon acceuil au Japon sans nous dire qu'il n'a pas bloqué la somme requise (un milliard de US$). Bref, le pédagogue prend son temps alors que l'urgence est là et qu'aucune stratégie pragmatique n'est valablement avancée. Peut-on faire du capitalisme sans capital? ou de social-démocratie sans répartition équitable, ni institution démocratique, ni libertés? L'erreur fondamentale qui pourrait s'avérer fatidique c'est de ne pas avoir limité la durée de la constituante et d'avoir tromper le peuple sur les alliances et le mandat. Que faire aujourd'hui? Mettre à la tête du gouvernement un économiste de 50 ans au maximum pour un mandat d'un an, date limite pour tout le processus de transition.