Le CPR ne retire pas ses ministres et se donne une nouvelle semaine de sursis
Le CPR a décidé de surseoir à sa décision de retirer ses cinq ministres du gouvernement se contenant pour le moment d’un « gel», en attendant l’aboutissement des nouvelles concertations relancées dimanche soir. Selon son secrétaire général, Mohamed Abbou, le parti du président de la République Moncef Marzouki, ce sursis s’explique par de nouveaux éléments intervenus durant le weekend, et la reprise des contacts avec les autres membres de la Troïka. « Nous avons décidé de geler notre décision de retirer nos ministres du gouvernement mais si dans une semaine nous ne voyons aucun changement, nous quitterons le gouvernement définitivement », a déclaré Abbou.
Du refus catégorique, le CPR passe ainsi à une position plus flexible qui semble préfigurer un rapprochement de l’initiative Jebali.
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A parler plus vite que son ombre en voulant occuper le terrain médiatique, on finit par se contredire ! M. Abbou semble ne pas encore avoir appris les vertus de la négociation ni celles de la parole réfléchie.
Le bureau politique du CPR est-il habilité à décider de "geler" pendant une semaine la démission de ses ministres du gouvernement ? Autrement dit, le bureau politique du CPR est-il habilité à casser une décision du conseil national du CPR, à savoir reporter une date butoir fixée par le conseil national? Je ne crois pas ! N'empêche que cette décision nous donne une idée sur la créativité du CPR -le concept "geler une démission" n'existe nulle part- et sur sa perception de la démocratie, et ce, à travers la violation de la hiérarchisation de ses instances dirigeantes!
le CPR perd de plus en plus ses sympatisants et n'a plus aucune chance de rallier le pouvoir, il effectue sa dernière tentative pour y rester. après les nouvelles élections (sielles auront lieu), il sera dans la gamme des zéro-virgules.