Caïd Essebsi ouvre Nida Tounès aux destouriens
Il ne pouvait mieux choisir la date et le lieu pour appeler les destouriens à rejoindre Nida Tounes et à jouer le rôle qui doit être le leur selon lui dans le redressement du pays. Béji Caïd Essebsi a en effet saisit la célébration de la fondation du Néo-Destour, le 2 mars 1934, pour confirmer l’ouverture de son parti aux destouriens, affirmant qu’ils sont « propriétaires de ce pays et non de simples locataires ». Balayant d’un revers de main les tentatives d’exclusion prônées par le projet d’immunisation de la révolution qu’Ennahdha se propose de faire voter, il a réitéré les violations de droit que représente « pareille aventure », appelant à l’union nationale et au dialogue.
- Ecrire un commentaire
- Commenter
BCE a raison les destouriens sont propriétaires de ce pays. C'est comme ça qu'ils se sont comportés pendant plus de 50 ans. BCE en sait quelque chose. Il faisait partie des deux régimes défunts.
De mon point de vue, c'est une erreur stratégique. Ceci ne peut que fragiliser Nidaa Touness que certains appellent ironiquement Nidaa etjamou3 !
Sil Béji vous êtes notre seuls planche de salut pour sauver notre pays des obscurantistes, rétrogrades et malhonnêtes nahdhaoui. Nous sommes tous derrière vous; nous vous soutenons corps et âme. Mais une fois que nous aurons gagner les élections (si nos les gagnons) que ferons-nous d'eux, car ils continuerons à agir comme force destructrice de notre modèle sociétale. "Que faire des islamistes ? " Voilà la question qu'a posée si pertinemment Béchir Ben Yamed.
Voila ! C'est le scénario algérien qui se repête chez nous. On a raison de dire que les arabes et la démocratie ça fait deux. Rien à faire tout ça a été prédit par Ibnou Khaldoun; si c'est ça qui stabilise le pays ( dans son état initial ) pourquoi pas !
Pour les destouriens,j'ai une proposition autant simple qu'opérationnelle. A l'instar de ce qui se fait dans un pays frère,il y aurait lieu de consacrer 2 nationalités à savoir: la nationalité tunisienne pour celles et ceux qui sont sélectionnés à l'appui de leur appartenance à un Parti Politique donné. Les autres, et Dieu seul sait, s'ils ne forment pas la majorité, n’auront plus droit à la nationalité tunisienne. Le terme consacré serait : "????".De cette manière là on évite toute confusion.
On va piètiner au même endroit avec cette fois ci plus de 350 malheureux chahids. Il s'est présenté à la Tunisie une chance inouïe pour se transformer en un vrai pays démocratique : en débattant et en résolvant tous les vrais problèmes qui se présentaient à notre société qui ont été jusqu'à présent élucidés ou camouflés ou ignorés ; y compris la place de la religion dans la société qui jusqu'ici se croyait moderne or la vérité c'était un modernisme superficiel et le modernisme était chez certain au niveau " m'as tu vu ! " . Donc ; on a perdu 50 ans de notre histoire et il faut tout refaire. Il ne faut surtout pas refaire les erreurs précédentes ; ne rejeter personne dans notre société ; même ces salafistes parce que ce sont des jeunes de 20 ans et plus. C'est exactement notre mode des années 70 du marxisme-léninisme : on avait des barbes aussi. On était habillé parfois comme des clochards. Et où est on aujourd'hui ? Les personnes qui nous ont embrigadés, dans le temps, avec leur dictature du prolétariat , sont encore là mais ailleurs. Ils ne savent même pas où ils sont, eux aussi d'ailleurs. La soit disant "révolution" est arrivée et va peut être passer innapercue avec ce beau coup de BCE ( identique au scénario algérien)parce que ces politiciens " d'opposition" ne sont pas préparés . Ennahda se croyait préparé ( grâce au livre sacré peut être) et le peuple la croyait aussi, mais la réalité est autre. La société est complexe parce qu'on a rien résolu pendant 50 ans de son indépendance. On n'a fait qu'ignorer les problèmes et rejeter les avis adverses. Le seul préparé est BCE. Il vient d'exploiter les différentes mines et bombes à retardement qu'il a bien installé pendant qu'il était au gouvernement de transition. Par manque d'expérience Ennahda est tombé dedans. Même avec les partis, dits démocratique, ça sera la même chose avec peut être la complaisance des médias qui vont, comme dans leur habitude de 50 ans, ignorer et étouffer les problèmes. Ils ne vont pas suivre à la loupe les ministres pour diffuser leurs erreurs ou leurs maladresses.