Il y aura bien une vie après le 6 septembre

Jour J-3 pour le match important entre le Nigéria et la Tunisie à Abuja comptant pour les les éliminatoires de la la Coupe du Monde et la Coupe d'Afrique d' Afrique de football.Important certes, mais non décisif  car, même en cas de défaite de l'une des deux équipes, leurs chances de se qualifier restent intactes, chacune d'elles pourrait se rattraper ayant encore deux matches à jouer. En 1977, les deux équipes s'étaient rencontrées dans les mêmes circonstances à Lagos et la Tunisie s'était qualifiée grâce à un but marqué contre son camp par un joueur nigérian. C'était l'époque des Tarak, Ghommidh et Témime qui allaient s'illustrer quelques mois plus tard en Argentine.

Il est de bon ton, à la veille d'un match d'une telle importance, que les responsables en charge du département sportif dans les deux pays ainsi les  staffs techniques des deux équipes essaient de motiver les joueurs tout en veillant à éviter certains dérapages qui risquent de sortir la rencontre de son cadre sportif. C'est pourtant le travers dans lequel est tombé, malheureusement, le ministre nigérian des sports, Sani Ndanusa qui, harangant -le terme n'est pas trop fort- les joueurs de son pays les a qualifiés, notamment, de " braves guerriers ". Que je sache, une partie de football n'est pas une bataille rangée même si dans notre continent les matches lui ressemblent, parfois, à s'y méprendre. Une raison de plus pour garder la tête froide. Il y aura bien une vie après le 6 septembre.