L'épreuve de force avec Ansar Achcharia est-elle devenue inéluctable ?
A quelques jours du meeting annuel que les membres Ansar Echcharia s’apprêtent à organiser à Kairouan, On hausse le ton tant du côté de ce mouvement salafiste que d’Ennahdha. Alors qu’ Abou Iyadh multiplie les rodomontades, Rached Ghannouchi accuse les salafistes de vouloir créer l’anarchie dans le pays au nom de la religion, les mettant en garde « contre une confrontation avec l’Etat ». Pour sa part, le vice-président d’Ennahdha, Abdelfattah Mourou leur promet « l’enfer ».Il est loin le temps où Ghannouchi défendait «ses enfants salafistes»,les soutenant envers et contre tous, alors que Hamadi Jebali se faisait rassurant : «après tout, ils ne viennent pas de mars».
Mouvement marginal au lendemain de la révolution, les salafistes ont vu leurs «effectifs» grossir à vue d’œil grâce à leur prosélytisme, recrutant aussi bien chez les déçus de la révolution que dans le milieu interlope de la banlieue de Tunis. Cette évoution remarquable, ils la doivent surtout à la passivité, pour pas dire la complicité des autorités qui ont fermé les yeux sur les dérives des salafistes leur permettant de planter leurs tentes pour prêcher le bonne parole que ce soit sur les places publiques ou devant les écoles, de créer une police parallèle ou d'installer des tribunaux, foulant aux pieds, en toute impunité, les lois de la république. Ils étaient à peine 5000 l’année dernière à Kairouan. Ils comptent attirer 40.000 personnes pour leur meeting de dimanche. Leur chef, Abou Iyadh, pourtant sous le coup d’un mandat d’arrêt pour sa participation présumée à l’attaque de l’ambassade des Etats Unis, le 14 septembre 2012 défie à présent les autorités qui n’osent même pas l’arrêter. Plus grave encore, elles n'ont pas affaire aujourd'hui à une poignée de lunatiques marginaux, mais à un mouvement structuré, composé d'anciens d'Afghanistan et de Syrie, mais aussi de nouvelles recrues inexpérimentées, mais fanatisées et animées du zèle des nouveaux convertis.
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Entièrement d'accord avec le contenu de l'Article. Plus les autorités attendront, plus la situation va s'aggraver et devenir ingérable.C'est aujourd'hui Monsieur le Ministre de l'Intérieur qu'il faut franchir le RUBICON, demain il sera trop tard.Oui, il y a des risques mais plus vous tergiversez plus les risques vont s'accumuler et la solution ne viendra pas d'Allah. Ils vont se sentir forts, invulnéra- bles. Vous avez des craintes, je vous comprends mais cette situation est le résultat de l'attitude de votre prédécesseur et puis croyez moi, la peur n'écarte pas le danger. Il faut agir et agir vite, c'est la meilleure façon de les mettre à l'épreuve et pour le gouvernement, d'agir en conséquence. De toute façon, les observateurs avertis sont conscients de ce qu'ils préparent. Attendre n'est pas la solution.Vos hésitations vont les conforter dans leurs intentions de prendre le pouvoir par la force. Je n'ai pas de leçon à vous donner mais ma longue expérience politique me permet un petit conseil.....votre décision doit être ferme et rapide. C'est la seule façon de limiter les dégats.La troïka et mr.Ghannouchi seront responsables car ils ont fait tout pour en arriver à cette situation dramatique et le qualificatif n'est pas forcé.Vous devez avoir du courage mais croyez bien que d'autres hommes ont traverser de telles épreuves en sauvantà la fois,leur honneur et leur pays.
ON RÉCOLTE CE QU'ON SÈME
Qui tend la main au diable, l'enfer est son destin.Ceux qui assument la gestion des affaires du pays doivent tout faire pour éradiquer tous les mouvements qui osent pratiquer le prosélytisme au nom de la vérité absolue qu'ils croient détenir.Ce combat contre le fanatisme et la violence doit se faire systématiquement et à deux niveaux: arraisonner ceux qui s'agient en surface et ceux qui leur servent de support en profondeur: les tentes! ça coûte! A-t-on fait des enquêtes pour déterminer les nourrisses qui irriguent ceux qui ont mission d'arborer les oriflammes de la Chariaa. Prof.Talbi avait raison.
il vaut mieux traiter cette "gangrène" rapidement au lieu de couper la jambe du pays plus tard
exactement on récolte ce qu'on sème, on les a ignorés, on les a expulsés de nos universités, quelques opinions me font vomir en les appelant des gangrènes, c'est l'esprit unique qui veut avoir 99,99 pour cent, alors que la différence est un enrichissement. jusqu'a quand on veut rester une autruche
Comment sortir de l'impasse, ceux là même qui ont fermé l’œil sur la pieuvre rampante jusqu'à la laisser envahir nos campagnes et nos banlieues sont toujours au pouvoir, et quand on connait leur mauvaise foi et leur volonté d'aboutir à une société rétrograde obscurantiste et répressive, le doute reste permis sur leur volonté, voire leur capacité, à contenir les assauts de la bête maléfique. La seule certitude c'est que les parrains de la bête subiront le même sort que ceux qui ont lutté cotre elle prévoyant le danger de mort qu'elle sème. Le tunisien ordinaire n'est pas violent, semble-t-il car il a accumulé des décennies de civilisation de progrès et de culture et surtout d'ouverture, aujourd'hui il se trouve confronté à la barbarie dans toute sa cruauté (rappelons nous l'agent de police martyr), elle n'a comme logique que la haine l'exclusion et la destruction. Comment lutter comment s'opposer, le seul moyen légitime est la force publique armée ou police, pour éviter la guerre civile, si nos gouvernants tardent et tergiversent pour les déployer avec force et détermination, il risque d'être vraiment très tard, et c'est "très dommage". Lutter contre les tentes et les bannières tristes et effrayantes et s'attaquer à la source et aux vrais responsables d'un tel désastre. Nulle part sur terre on ne parle en bien à propos des pays musulmans, à longueur d'articles il n'y a qu'attentats, guerres et destruction. Du sang et des larmes c'est leur quotidien, dieu en préserve la Tunisie et les tunisiens et tous ceux qui sont avides de paix et de fraternité. Messieurs les dirigeants AGISSEZ dans le bon sens.
Non,on ne pourra pas me convaincre que Rached Ghannouchi et répondant à une injonction divine a tout à coup redécouvert les vertues du Régime Républicain pour s'empresser d'adresser son ultimatum à ses Enfants Salafistes afin de ne pas transgresser la Loi..j'ai des doutes et je crois que cette partition est orchestrée par Ennahdha,de concert avec Abou Yadh,on a tout de même tendance à oublier que ce Monsieur circule librement dans le Pays,lançant défi sur défi au Ministère de l'Interieur et à nos forces de sécurité.,sans être inquieté..Je crains que Ghannouchi ne soit en train de monter un plan machiavélique qui risque de faire ombrer notre Pays dans un chaos aux conséquences incalculables..
