«Retour relatif au calme» dans la banlieue de Tunis : 1 manifestant mort et 11 policiers blessés
Mise à jour: Un jeune de Ansar Al-Chariaa est décédé, dimanche, à l'hôpital Charles Nicolle suite à des blessures lors des affrontements à la cité Ettadhamen, rapporte l'Agence TAP, citant des sources sécuritaires.
A Kairouan, mais aussi Ben Guerdane et dans la banlieue de Tunis, Cités Ettahdhamen et Al Intilaka, la journée du dimanche a été fort éprouvante pour les forces de l’ordre pour disperser les militants du mouvement jihadistes Ansar Ashariaa. Plus particulièrement dans les faubourgs de la capitale où de nombreux militants frustrés de ne pas pouvoir se rendre à Kairouan, ont multiplié les rassemblements, des affrontements très durs ont été signalés jusqu’au début de l’après-midi. Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, onze agents de sécurité ont été blessés, dont un grièvement, ainsi que trois manifestants, dont un est gravement blessé. Un retour relatif au calme est mentionné bien que la police et des centaines de salafistes continuaient de s'affronter en milieu d'après-midi et les forces de l'ordre essuyaient des jets de cocktails Molotov.
Les policiers, rapporte l’AFP, ont réussi dans un premier temps à disperser les militants du mouvement jihadiste Ansar al-Charia de la cité Ettadhamen, mais les émeutiers se sont repliés vers le quartier voisin d'Intilaka, où les heurts continuaient peu avant 16H00. Les forces de l'ordre s’emploient à prendre le contrôle de cette banlieue populaire répliquant par des salves de gaz lacrymogènes aux cocktails incendiaires jetés par les manifestants.
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