A-t-on cherché à chahuter le congrès contre la violence et le terrorisme ?
Le Congrès National contre la violence et le terrorisme sera clos mercredi avec la signature du « Pacte national contre la violence et le terrorisme» en présence du Chef du gouvernement, Ali Larayedh. La séance d’ouverture, mardi, de ce congrès a été marquée par un esclandre qui a été très vite circonscrit. Un dirigeant intégriste, Adel El Almi, a été bousculé par des militants d’extrême-gauche. Il a expliqué aux journalistes qu’il avait dû s’enfuir vers la tribune pour ne pas être «agressé». Ce « cheikh » avait fait part, dernièrement, de son intention d’installer des caméras dans les cafés et les restaurants pendant le mois de ramadan pour démasquer les personnes qui n’observaient pas le jeûne et les désigner à la vindicte publique. On ne sait pas s'il a été invité à cette manifestation ou s'il s'est fait inviter. Pour protester contre des slogans la mettant en cause dans l’assassinat de Chokri Belaïd, Ennahdha a décidé pour sa part de boycotter le congrès, entraînant dans son sillage six partis « frères » dont le CPR.
Le coordinateur général du congrès, Ghazi Ghrairi a affirmé que «l'incident» n'avait rien à voir avec ce retrait et que les travaux se déroulaient normalement. Il a rappelé que lors de la journée du 27 avril dernier qui était consacrée à la préparation du congrès, Ennahdha et le CPR s'étaient absentés.
Dans un communiqué, le principal parti d’opposition, Nidaa Tounès, accuse « certaines parties » d’avoir cherché à saboter le congrès en tirant argument « d’un acte isolé » pour annoncer leur retrait. Une décision que ce parti qualifie de « fuite en avant » et de tentative de se «dérober» à des engagements pris antérieurement.
Une quarantaine d’associations et 300 associations soit quelque 600 personnes ont été invitées à prendre part à ce congrès. Pourtant, la séance d'ouverture s’est tenue devant une assistance clairsemée.
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Il y a un temps pour mettre fin à toutes les formes de la violence.Le congrès a tenu sa séance d'ouverture, tous ceuxx qui sont animés de bonne foi doivent à la Tunisie et eux-mêmes de faire en sorte que les travaux du congrès se poursuivent dans le calme et la sérénité et de souscrire au pacte national contre la violence. Les partis, les organisations et les associations qui s'y refuseraint sous quelque prétexte que ce soit se déclareraient ipso facto favorables au maitien de la violence comme recours pour imposer le silence à ceux qui disent non à la violence et oui à la liberté et à la démocratie dans ses dimensions universelles.Mais soyons optimiste: de tout temps la Tunisie a choisi la justice et la paix
Enregistrer l'abolition de la violence psychologique et physique comme l'abolition de l'esclavage dans la constitution tunisienne est l'acte le plus révolutionnaire dans les constitutions du monde entier mieux que Ghandi qui a idéalisé la violence par la non-violence (position trés limité et réductrice). L'abolition de la violence permet d'aller plus loin dans la recherche de la résolution définitive du problème de la violence et sauver le monde des conflits éternels.
pourquoi, vouloir que coute, faire adhérer un parti islamiste, rétrograde, antidémocratique aux valeurs de la démocratie, Une peine perdue, Ennahda finira par se dissoudre par elle même , comme je l'ai annoncé, depuis un an. Comme les partis communistes en Europe , c'est une question de temps. Il feront parti du paysage politique décors. Mais aucune chance qu'il se métamorphosent en parti respectable et démocratique. On ne construit pas sur les décombres. un principe élémentaire.