"Les Égyptiens ont refusé l'archaïsme"

C'est tout simplement un coup d'Etat

OUI le peuple tunisien confirmera sa révolution par un autre soulèvement compte tenu de l'état actuel de la situation sur les plans économique, social et politique... Seulement, nous sommes moins nombreux qu'en Egypte et plus patients...

Tous les tunisiens doivent lire cet article et décider de leur acte II de leur révolution que des obscurantistes rétrogrades veulent leur voler à leur seul profit, celui de leur parti. Déjà nous assistons à des réactions de parti unique et dictatorial (voir la vice présidente de l'Assemblée qui veut mettre au pas les media alors que depuis des mois elle ne représente plus qu'elle même). Allez, ne perdons pas de temps. Tout ce monde doit dégager

Bravo Monsieur Merveilleuse analyse. Oui les Egyptiens s'inscrivent dans le post-islamisme. Oui la modernité s'installe dans l'esprit des Arabes. Merci les Pharaons de nous donner du courage contre les bondieuseries d'Ennahda et ses archaismes !!

@ citoyen. NON ! Ça a la même odeur, le même goût. Ça y ressemble, mais ce n'est pas un coup d'état. Le peuple est le principal actionnaire. Légitimement il s'est choisi un chef pour faire fructifier l'entreprise Égypte. Il s'est donné une année pour faire le bilan et tirer les conclusions, mécontentement, délabrement de l'économie et de l'emploi, archaïsme social et culturel, dictature larvée. Bilan fortement négatif, échec sur toute la ligne, plus de temps à perdre, débarquement immédiat, ce qui a été fait, le peuple est souverain. L'armée n'aura été que l'instrument du peuple, son garde fou et sa garantie. N'en déplaise à cet occident qui constate par cette action que tous ces plans sont chamboulés, l'autodétermination du peuple a été déterminante et a conduit au succès. Coup d'état ? Quel coup d'état ? L'armée ne s'est pas appropriée le pouvoir comme dans la majorité des cas. Elle a rendu le pouvoir où il devait être, au peuple. J'espère que l'avenir le confirmera, pour ma part j'y vois une leçon de démocratie.

L’initiative de l’ultimatum et du renversement d’un président élu, n’est qu’un Coup Militaire. Ceux qui disent le contraire, n’ont aucune notion de Démocratie, et c’est la peur des islamistes qui les emporte aveuglement, même en dépits du desséchement du Nile. En fait, ceux qui ont occupé la place "Tahrir" sont ceux qui ont élu Chafik, et sont ceux qui portent, dans leur majorité, une peur terrifiante, une haine profonde et éternelle, et surtout une ignorance totale de l'islamisme moderne. Morsi est P-HD des US, et a à peine une année au pouvoir pour assimiler toutes les caractéristiques de son pays; et durant cette année, il n’a réprimé aucun opposant. Les Militaires ont du jour au lendemain, réprimé les sympathisants de Morsi, ont arrêté les dirigeants du mouvement des FM, et ont donne au nouveau président transitionnel, 2 années de travail; La Justice du Plus fort. N’y avait il pas des voix qui ont appelé à l’intervention des militaires en Tunisie et la fin de légitimité des élus du peuple; Cette idée tunisienne, a vu le jour en Egypte, après 9 mois. Nous somme vraiment des champions, pour être les premiers à avoir eu l’idée et pour ne pas l’avoir poursuivie.

Parler de coup d'état est une aberration. La démocratie, c'est le pouvoir du peuple. Si le peuple retire sa confiance à ses élus, ces derniers perdent leur légitimité. Alors, quand 22 millions d'égyptiens sortent dans la rue pour signifier leur raz-le-bol et leur désaccord avec un président (même démocratiquement élu) celui-ci se doit de se soumettre à la volonté du peuple et quitter le pouvoir. Les élections, même dans les pays où la démocratie est depuis longtemps établie, ne correspondent pas à un chèque en blanc mais restent un moyen de contrôle et d'équilibre (le fameux checks and balance anglo-saxon). Il s'agit d'un contrat social et politique qui peut être rompu à tout moment si l'une des parties contractantes faillit à une ou plusieurs clauses du contrat. Si un mariage ne tient pas ses promesses, l'un des deux conjoints peut le dénoncer et demander le divorce. dans le cas d'espèce, Morsi n'a pas voulu divorcer à l'amiable; la sentence du tribunal populaire lui a été défavorable et il devait se plier au jugement. Il s'est entêté et il a été condamné à ses torts, perdant du coup sa soi-disant légitimité. Si en Tunisie, le pouvoir en place ne reconnait pas ses échecs, son incompétence et son incapacité à tenir ses promesses; s'il continue à faire la politique de l'autruche et à faire preuve de cécité intellectuelle et politique; s'il persévère dans son autisme et son arrogance; s'il poursuit sa fuite en avant; s'il juge que le peuple tunisien n'a pas l'intelligence et la pugnacité du peuple d'Egypte, alors il n'aura qu'à s'en prendre à lui même et les regrets ne lui serviront à rien.

@Mon pauvre Kamel. Votre obscurantisme est trop profond pour oser envisager une récupération de la vue. Néanmoins je vais essayer. Vous êtes vraiment à coté de la plaque et je ne vois qu’une seule raison à cela, celle de partager avec les frères musulmans des thèses rétrogrades qui remontent à la nuit des temps. Dépassez-vous pour le bien de votre pays. C’est la meilleure seule chose que vous ayez à faire. Le pouvoir n’appartient à personne, même à un président légitimement élu. Ceux qui l’auraient oublié, tel le président des français qui a refusé le référendum pour faire passer sa loi sur le mariage mixte a fait une grosse erreur de tactique. Lui et son groupe en supporteront les conséquences, c’est certain. Mais ce passage en force et non démocratique, est quand même moins grave que la descente aux enfers d’un pays et son affaiblissement économique et social. Le pouvoir, car c’est de lui qu’il s’agit, n’appartient qu’à une majorité populaire. Avec 16 % des voix, je crois, l’ex président Morsi, au bout d’une année n’a pas sus convaincre 22 millions d’égyptiens, sans compter les silencieux, soit plus de 25 % de l’électorat, tous ceux qui ont signés la pétition réclamant son départ. C’est un constat, il est simple. Le peuple a gagné et même en occident démocratique, de nombreuses voix s’élèvent pour dire que le peuple est souverain.