Démarrage du Conseil d'analyse économique : qui sont ses membres ?
Le conseil d’analyse économique auprès de la présidence du Gouvernement, tant attendu, vient de démarrer, élisant siège aux Berges du Lac. Composé de 16 universitaires et experts et de 12 membres issus de l’Administration publique, il est présidé par Mohamed Adel Dhif, jusque-là Doyen de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion de Nabeul. Le conseil, institué par le décret 3406-2012 du 27 décembre 2012, peut s’adjoindre des invités d’honneur et faire appel lors de ses délibérations à des experts et hauts fonctionnaires.
Son rôle, inspiré des conseils similaires à l’étranger, consiste essentiellement à fournir au chef du Gouvernement l’assistance-conseil au sujet des questions économiques, procédant notamment à l’analyse des indicateurs périodiques de la conjoncture économique nationale et internationale, le suivi de la mise en œuvre des politiques et programmes de réforme, la conduite d’études et le suivi des résultats et rapports élaborés par les différentes instances.
Le coup d’envoi a été donné mardi à la Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement, Ali Laareyedh, en présence de Ridha Saidi, ministre chargé des affaires économiques auprès du chef du Gouvernement, qui est à l’origine de la création de ce conseil et de deux invités d’honneur, Mansour Moalla, ancien ministre et Ahmed El Karaem, président du directoire d’Amen Bank. Quatre autres ministres étaient présents à savoir les ministres des Finances, de l’Industrie, du Tourisme et du Développement et de la Coopération internationale.
Composition du Conseil
Experts et universitaires
- Mohamed Adel Dhif, professeur universitaire, Université de Carthage, président
- Akram Temimi, professeur universitaire, Université du Qatar
- Olfa Ben Aouda, professeure universitaire, Université de Carthage
- Hatem Salah, professeur universitaire, Université de Tunis El Manar
- Hafedh Bouakkaz, professeur universitaire, Université de La Manouba
- Hammadi Fehri, professeur universitaire, directeur de l’ENA
- Zouhair Bouchaddakh, professeur universitaire, Université de Carthage
- Sami Moulay, professeur universitaire, Université de Tunis
- Selma Zouari, professeur universitaire, Université de Carthage
- Samira Chaker, professeur universitaire, Université de Carthage
- Ali Bejaoui, professeur universitaire, Université du Québec, Ottawan Canada
- Fethi Zouhir Ennouri, professeur universitaire, Université de Tunis
- Mohamed Salah Rejeb, professeur universitaire, Université de Tunis,
- Mohamed Haddar, professeur universitaire, Université de Tunis El Manar
- Mohamed Jameleddine Boumediene, professeur universitaire, Université de Carthage
- Mohamed Gouai, professeur universitaire, Université de Carthage
Membres issus de l’Administration
- Ali Chebbi, conseiller auprès du Chef du Gouvernement, chargé des affaires économiques
- Nejmeddine Hamrouni, conseiller auprès du Chef du Gouvernement, chargé de la veille stratégique et de la prospective
- Jaleleddine Ben Rejeb, directeur général de l’INS
- Moussa Maaref, directeur général de l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitative
- Tarek Kahlaoui, directeur général de l’Institut tunisien des études stratégiques
- Mongia Khemiri, directrice générale de l’évaluation et du suivi au ministère du Développement et de la Coopération internationale
- Lamia Zribi, directrice générale des prévisions au ministère du Développement et de la Coopération internationale
- Mohamed Salah Souilem, directeur général des politiques monétaires à la Banque centrale de Tunisie
- Chaker Soltani, directeur général de la gestion de la dette publique et de la coopération internationale au ministère des Finances
- Najoua Kheraief, directrice générale des affaires économiques, financières et sociales à la présidence du Gouvernement.
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Que fait Tarek kahlaoui, spécialiste de l'histoire de l'art islamique dans cette commission ?
Qui représente le secteur de l'agriculture? D'autre part, est ce que des développeurs et praticiens seront associés aux travaux de ce conseil? Il semble que le pays ait besoin de personnes ayant une expérience de terrain diversifiée et au fait des réalités économiques et sociales.