Quand Larayedh redécouvre les vertus du dialogue et du consensus
Conscient de la mauvaise impression laissée par son intervention du lundi 29 juillet, le chef du gouvernement, Ali Larayedh a dû rectifier le tir, 24 heures plus tard, en proposant un plan de sortie de crise ordonné autour de six points:
Concernant l’Assemblée nationale constituante
1 - Parachèvement de la rédaction de la constitution, avant fin aout, adoption de toutes les lois ayant un rapport avec les élections (ISIE, code électoral) avant le 23 octobre 2013 ;
2 - Organisation des élections dans les plus brefs délais (le chef du gouvernement a proposé le 17 décembre qui coïncide avec le déclenchement de la révolution) ;
3 - Engagement de l’ANC à privilégier l’examen des dossiers consensuels.
Concernant le gouvernement
1 - Le gouvernement poursuit ses activités en accentuant sa lutte contre le terrorisme, en restaurant la sécurité et le respect de la loi et en s’opposant à toutes les organisations qui s’apparentent à des milices et troublent l’ordre public ;
2 - Des efforts soutenus doivent être déployés dans les secteurs économique et social ;
3 - L’ouverture du gouvernement à toutes les initiatives qui prônent le dialogue comme méthode pour régler les différends, améliorer le rendement du gouvernement.
Commentant les initiatives de certaines parties économiques et sociales, en vue de créer un gouvernement consensuel, Ali Larayedh a noté un certains nombre de points positifs dans quelques unes d'elles, notamment l’insistance sur l’unité nationale et le dialogue ainsi que le refus de toute confrontation et la nécessité de ne pas remettre en cause l’existence de l’ANC avec toutes ses prérogatives. Il a également relevé le consensus à propos du gouvernement projeté et son élargissement aux autres partis sur la base du dialogue.
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vaut mieux tard que jamais. je suis sure que ceux qui ne veulent pas le dialogue, ont projeter ce sit-in comme dernier recours pour reculer l'échéance électorale
Monsieur le Premier Ministre : il n'y a aucune honte , si le peuple est mécontent , de laisser la place à une autre ( peut-être meilleure ) gouvernance . Prenez l'exemple de DE GAULLE : il est parti quand le peuple lui a dit , peut-être à tort , non . De la hauteur sert parfois en politique .
La crise de la politique en Tunisie est un résultat d´un sentiment populaire d´un grand manque de confiance envers la sincérité des paroles et des promesses politiques des leaders des mouvements mères et divisionnaires nahdhaouistes et cpristes, en plus d´une conviction populaire de la faiblesse totale du Ettakattol. Comment mener un dialogue patriote et sincère sauvant la transition démocratique avec ce genre de politiciens. Se dialoguer avec eux a été jusqu´à maintenant une perte du temps.
Juste une remarque garder l ANC avec toutes ses prérogatives risque de bloquer le gouvernement. À mon avis il vaut mieux limiter les pouvoirs des deux et fixer un délai clair net et précis . Donner des objectifs pour les deux pour donner à chacun sa chance
Monsieur Laaarayedh, vous n'êtes pas crédible. Quand la confiance n'y est plus, rien ne va plus et, c'est votre cas et celui de votre parti. car à vous entendre vous n'êtes pas un homme d'Etat, mais un nahdhaoui qui défend à tout pris l'indéfendable
Le dialogue suggéré par Le PM Laaraiedh doit inclure aux moins quelques demandes de l'opposition. Car le manque de confiance dans le gouvernement actuel est généralisé parmi les forces de l'opposition et donc la situation nécessite des concessions réelles de la part de Laaraiedh sinon le pays va continuer à s'effondrer.
Ce monsieur continue de nous prendre pour des débiles,toues ses interventions n'ont fait que diviser encore plus le peuple et porter un coup a la confiance entre gouvernement et citoyen,.Il est déconnecté de la réalité ,la fuite en avant le mènera au gouffre ,W6XGHX
Même si Ennahdha aurait tendu la main, je doute que ses rivaux auraient répondus favorablement car ils attendaient tous son échec.
on n a nul besoin de politiciens pr nous gouverner pr le restant de la période transitoire/ils sont au gouvernement plus pr servir leurs partis que pr la Tunisie
J'ai peur juste d'une chose que ceux qui viendrons après auront à subir le même sort que ceux qui y sont et c'est le peuple qui payera la note!!
