Ultimatum de l'UGTT : «La semaine de la dernière chance »
Avec fermeté, l’UGTT a désigné la semaine qui commence ce lundi en tant que « dernière chance pour faire aboutir le dialogue national, la bonne préparation et la coordination des prochaines étapes à suivre ». Gardant sa réunion tenue vendredi ouverte pour la reprendre à la fin de la semaine pour examiner la situation, la commission administrative de la centrale syndicale n’a pas mâché ses mots. « Nous considérons que les consultations ouvertes et sans résultats constituent une perte de temps et une atteinte à l’intérêt du pays et qu’il est temps de leur fixer une limite dans le temps imparti et des échéances pour les objectifs à atteindre, loin de tout esprit de manœuvre et des interventions extérieures » souligne la motion générale adoptée. « C’est pourquoi, ajoute la motion, nous invitons les parties au pouvoir à une interaction positive et rapide avec la feuille de route émanant de l’initiative nationale ».
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Quoi qu'il advienne, ceux, qui sont pour un avenir meilleur fait de liberté, de modenité, de progrès, de démocratie et de justce sociale, se doivent de rester solidaires avec le quartet animé par l'UGTT, l'UTICA, la Ligue des droits de l'homme, et l'ordre des Avocats.Soyons toujours prêts pour le combat pour la liberté.
je prévois un acte quelconque de la part d 'ennahdha pour dissiper l'attention . ils sont très malins ils ont l'habitude de mentir et de parler du coq pour oublier l’âne.
Je voudrais bien qu'on m'explique pourquoi un Syndicat s'occupe de politique, ce n'est pas un parti politique que je sache. Sa fonction est de défendre ses affiliés et les intérêts des travailleurs et toute autre fonction est une usurpation. Si il veut faire de la plotique, il faudrait qu'il passe par la case des urnes...
A mon avis , il ne faut pas prolonger cette période , meme si les tunisiens sont convaincus d' une autre comédie de dernière minute de la Troika pour gagner du temps . Il faut une fermeté exemplaire pour ne pas lasser les tunisiens qui en ont sérieusement marre de cette situation
ENNAHDHA est aujourd’hui hanté par la perte probable des élections. C’est une affaire vitale pour lui et pourtant l’alternance constitue un des fondamentaux de la démocratie .Cette alternance qui est le rêve de tous les Tunisiens apparaît pour les cadres du parti islamiste ENNAHDHA comme un cauchemar. La preuve en est que le chef du gouvernement s’accroche au pouvoir alors que tous les éléments objectifs, constitutifs du pouvoir c'est-à-dire le pouvoir réel lui échappent. Et ceci dénote de cette panique face à une telle perspective