Fakhfakh: “L'aide de l'Etat à la presse ne saurait faire défaut”
«Une presse libre et indépendante, fondement de toute démocratie, ne peut s’accomplir que si elle parvient à allier à son professionnalisme et son éthique, sa prospérité économique. L’aide de l’Etat, sous forme d’aménagements fiscaux notamment pour ce qui est de l’importation du papier et autres charges, et d’appui au renforcement de ses équipes et à la modernisation de ses équipements ne saurait lui faire défaut ». C’est ce qu’affirmé le ministre des Finances, Elyès Fakhfakh, invité jeudi soir du Club de la Presse, de la Fédération Tunisienne des Directeurs de Journaux.
Prenant connaissance des difficultés financières qui obère le secteur conduisant nombre de publications à cesser de paraître et d’autres à l’envisager, le ministre a prêté attention, au-delà des questions relevant de son département, des problèmes d’ensemble relatifs à la suspension des abonnements par la présidence du Gouvernement et de la quasi-totalité des ministères, des modalités d’octroi des annonces d’appels d’offres et de la publicité et de l’absence d’incitations spécifiques à l’investissement et au déploiement des nouvelles technologies.
Le ministre des Finances qui s’est déclaré ouvert à examiner avec bienveillance les revendications des entreprises de presse, pouvant trouver satisfaction auprès de son Département, a souligné que l’ampleur du dossier exige une prise en charge attentive par le gouvernement.
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