Abbassi hausse le ton : «Si le blocage persiste, nous compterons sur nos propres moyens pour faire passer notre initiative»
Tout en condamnant «le louvoiement» et «les manœuvres dilatoires» du "principal parti de la Troïka" (c’est bien sûr d’Ennahdha qu’il s’agit, mais elle n’a été citée nommément qu’une seule fois), le secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi s’est gardé d’annoncer la fin des pourparlers sur l’initiative du quartet. «Les portes du dialogue restent ouvertes, a-t-il dit, mais il nous faut une réponse claire et rapide car cette situation est devenue insupportable.» Dans une conférence de presse tenue ce samedi, au lendemain de la réponse d’Ennahdha du 20 septembre «qui s’est révélée être une nouvelle tentative de mystification», le secrétaire général a fait l’historique des tentatives de médiation entre toutes les parties depuis la conférence du dialogue national du 16 octobre 2012, initiée par la centrale syndicale, accusant le parti islamiste de les avoir torpillées à chaque fois «par son intransigeance et son sectarisme, et ce malgré les concessions de l'opposition». iI a ajouté : "Nous avons dépensé une débauche d'énergie, eu des dizaines d'heures d'entretien avec toutes les parties pour rien"
Abbasi a dénoncé «les campagnes de dénigrement d'Ennahdha», «ses tentatives de semer la zizanie dans les rangs des parrains de l’initiative, ainsi que le noyautage de l’administration et de tous les rouages de l’Etat». « Nous ne sommes pas dupes de ces manœuvres » s’est-il écrié. Puis se faisant menaçant, il a affirmé que « nous comptons sur nos propres moyens pour faire appliquer notre initiative », tout en annonçant que « nous allons retourner à nos structures pour prendre les décisions appropriées. « En tout cas, la Tunisie ne pourra pas attendre davantage », a-t-il conclu.
Au cours de la même conférence de presse, Mme Bouchammaoui s’est expliquée sur la décision de l’UTICA de parrainer cette initiative : « Nous ne faisons pas de politique. Mais, nous ne pouvons rester les bras c roisés devant la dégradation du climat politique parce qu'elle a des retombées négatives sur l'activité économique. Des pans entiers de notre économie sont en train de sombrer. Nous représentons le secteur privé qui emploie 1,4 million de personnes et il se trouve que l’UGTT nourrit les mêmes craintes. Nous voulons éviter la destruction de ces emplois, protéger nos entreprises, en créer d’autres et encourager les investisseurs tunisiens et étrangers. Or, dans un tel climat, on ne peut rien espérer».
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Il faut que Abassi arrête de jouer à la politique. Il ne peut être juge et partie, ce qu'il a fait depuis le début. L'UGTT agit comme un parti politique. Elle ne le devrait pas. Il faudra que Abassi retourne à sa base et demande un vote de confiance vis-à-vis des positions ouvertement hostiles au gouvernment depuis qu'il a pris "le pouvoir" au sein de l'UGTT.
Citoyennes et citoyens qui êtes pour la liberté, la paix et la démocratie, soyons unis autour de l'UGTT, l'UTICA, la Ligue des droits de l'homme et l'ordre des avocats.Nonobstant la Troïka, nous gagnerons parce que notre cause est juste.
Si le blocage persiste j en appelle a l autorité suprême du pays pour ,,convoquer les différentes parties,les enfermer ,et îleur donner trois jours pour se mettre d accord.et sortir le pays de la crise. Que peut coûter la non assistance à un pays en danger? Messieurs les politiques ,vous nous présentez un spectacle désolant ,vous faites fuir les gens de ce beau pays,lasses on finira par oublier la tunisie.,,,votre responsabilité sera engagée ..
Aujourd’hui. Il n y a plus rien à dire ni a écrire tout est fini. Tous ce qu’on a dans ce monde c’est notre pays. Et nous observons tous qu’il glisse vers catastrophe. Il faut agir au plus vite.
L'UGTT fait partie du problème et non de la solution étant qu'il n'a jamais était neutre et à la même distance de tout les acteurs politiques en Tunisie. Et pour preuve : i) Il a fortement applaudi le coup d’état militaire en Egypte ii) il a participé activement au Iatissam Errahil du Bardo iii) il a fait assumer, sans preuve, la responsabilité directe à un parti au pouvoir. L'UGTT de Abbassi n'a qu'un seul objectif faire tomber Ennahdha à n'importe quel prix. Tout le reste est superflu :
Devant l'endurance d'Ennahdha pour éterniser,il n'y a qu'un seul moyen:faire de même, et apprendre à persévérer, revoir les stratagèmes de Bourguiba de Ghandi et autres, ils se sont embourgeoisés; ils fatiguent et tomberont d'aux-mémé. Si Abassi vous êtes un grand homme, les vrais tunisiens patriotes te suivront.
On l'a déjà dit et redit: M. Houcine Abassi n'est pas l'homme qu'il faut pour cette mission de médiation, car il se comporte comme juge et parti ! Pire encore, M. Abassi veut se substituer à la justice en innocentant – « généreusement » - l'auteur de la fuite d'un document "top secret" du Ministère de l'Intérieur et en accusant – sans coup férir - tout un gouvernement avant même que la justice n’ait dit son dernier mot sur cette affaire criminelle relevant – en premier lieu - du code pénal et du droit administratif tunisiens !! Administrativement parlant, le fonctionnaire auteur de la fuite du document en question doit, outre une poursuite judiciaire, être traduit – aussi - devant le conseil de discipline de son département. Pour ce qui est de la responsabilité politique de ce crime abjecte de Feu Mohamed Brahmi, qui a secoué toute la Tunisie, il faut attendre encore le résultat de l’enquête judiciaire qui doit déterminer la responsabilité et/ou l’implication éventuelle de responsables politiques dans ce crime contre l’humanité ! A titre de rappel, le peuple tunisien, qui a déjà fait sa révolution, n’acceptera plus de subir impunément les crimes de ses dirigeants quelque soit leurs noms, leurs rangs ou leurs partis politiques... !! En Tunisie, nos gouvernants et leurs gouvernements sont en majorité des spécialistes de l’attentisme et du manque de volonté, quelque soit leurs bords, çà nous coute très cher!