Obama à l'ONU : les USA tournent la page Morsi...l'option militaire en Syrie écartée
Dans son discours  devant la soixante  huitième assemblée générale de l’ONU, Barak a  consacré une large place «aux convulsions du Moyen-Orient et de  l'Afrique du Nord qui ont mis à nu les divisions profondes qui existent  dans ces sociétés, maintenant que l'ordre établi est bouleversé et que  les gens s'interrogent sur la suite des événements». Evoquant la  question syrienne, il s’est félicité de «l’accord entre les États-Unis,  la Russie et nos alliés de mettre les armes chimiques syriennes sous  tutelle internationale pour les détruire par la suite », un accord qui,  selon le président américain «devrait stimuler un effort diplomatique  plus large pour parvenir à un règlement politique en Syrie». Dans la  foulée, il a reconnu qu'une action militaire – menée depuis l'intérieur  du pays ou par des puissances étrangères – ne peut pas mener à une paix  durable.
  
  Sur «les transitions pacifiques qui ont vu le jour en  Tunisie et en Égypte, qui avaient «empli d’espoir le monde entier», il  a souligné la conviction  des États-Unis  que « des sociétés bâties sur  le socle de la démocratie, de l'ouverture et de la dignité de  l'individu seront en fin de compte plus stables, plus prospères et plus  pacifiques».
  
  Abordant les évènements d’Egypte, il a renvoyé dos à  dos, Morsi et le nouveau régime bien qu’il semble avoir tourné  définitivement la page Morsi A l’ancien président, Obama a reproché «  d’être réticent ou inapte à gouverner d'une manière pleinement inclusive  », alors que « le gouvernement par intérim qui l'a remplacé a répondu  au souhait de millions d'Égyptiens qui croyaient que la révolution  s'était égarée, mais lui aussi a pris des décisions incompatibles avec  la démocratie inclusive – par l'entremise d'une loi d'urgence ainsi que  des restrictions sur la presse, la société civile et les partis de  l'opposition».
  
  Tout en rejetant l’accusation d’immixtion dans  les affaires intérieures de ce pays, il a souligné qu’à l’avenir, «les  États-Unis entretiendront une relation constructive avec le gouvernement  par intérim qui promeut des intérêts fondamentaux tels que les Accords  de Camp David et la lutte contre le terrorisme».
  
   
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