Qu'a-t-on préparé pour le cinquantenaire de l'évacuation de Bizerte?
La Tunisie célèbrera le 15 octobre, le cinquantenaire de l’évacuation de Bizerte. C’est en effet le 15 octobre 1963 que le dernier soldat français a quitté le territoire tunisien. Mais l’évènement ne sera célébré que deux mois plus tard, plus précisément, le 13 décembre en présence de Nasser et de Ben Bella.
On pourra épiloguer à l’infini sur le bien-fondé de cette guerre. Mais L’évacuation de Bizerte, avant-dernière étape du processus de décolonisation de notre pays (la dernière ayant été la nationalisation des terres agricoles usurpées par les colons, le 12 mai 1964), et la plus meurtrière, restera dans notre histoire comme un évènement majeur et à ce titre doit être commémorée avec un éclat particulier, s’agissant du cinquantenaire. Il ne faudra surtout pas qu’on nous refasse le coup du 20 mars 2012, lorsque le 56e anniversaire de l’indépendance à été occulté sous des prétextes fallacieux. C’est ce qui nous taraude à une semaine de ce cinquantenaire, d’autant plus que rien n’a filtré des préparatifs.
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J'avais juste 13 ans et j'étais parmi les milliers de Tunisiens venus de tous les coins du pays pour fêter un grand événement historique. Ce fut pour moi et tant d'autres jeunes tunisiens une grande leçon de patriotisme, tout en étant un vrai témoignage de l'histoire. Un pays qui ignore les grandes étapes de son histoire perd son identité et toute notion d'union nationale. Ne pas fêter l'anniversaire de l'indépendance est un acte anti-patriotrique. Ignorer le cinquantenaire de l'évacuation de Bizerte confirmerait une indifférence totale de la part de ceux qui sont au pouvoir. Une nation a une histoire qui définit son identité.
j'ai encore en mémoire la photo de Si El Behi Ladgham annonçant au téléphone la nouvelle au Président Bourguiba :Sid Errais le dernier soldat vient de quitter Bizerte.Sans pour autant oublier les soldats valeureux qui ont perdu la vie pour laisser aux dirigeants d'aujourd'hui une Tunisie indépendante,pourvu qu'ils en tiennent compte.
PEUT on fêter la mort de nos compatriote par milliers, parce que Bourguiba a voulu défier De Gaule. on célèbre une action propre et positive, non pas l'envoie de nos frères sous les bombes pour la gloire personnelle de Bourguiba
encore des destouriens qui veulent nous faire croire que le patriotisme est synonyme de nettoyage du pays des soldats Français et des salafistes qui n'embrassent pas le drapeau, alors qu'il fallait la nettoyer des poubelles. quel touriste veut venir dans un pays sale? renvoyer les Francais hier au prix de milliers de morts tunisiens, pour en quémander de l'argent aujourd'hui. quelle célébration de la honte
