Qui succèdera à Ali Larayedh?
La commission du processus gouvernemental relevant du Dialogue national a entamé ses travaux ce dimanche. Même si la commission dispose d'une semaine, conformément à la feuille de route, pour pour arrêter son choix, sur le successeur d'Ali Larayedh, mais la réunion du lundi à laquelle doivent assister les présidents des partis sera décisive et devra permettre d'avoir une idée sur le candidat qui a le plus de chances de présider le nouveau gouvernement. Pour Maya Jribi, porte-parole de la commission, le nouveau chef du gouvernement doit avoir au moins trois qualités : La compétence, l’expérience et l’indépendance vis-à-vis des partis. huit noms sont cités par les journaux : Ahmed Mestiri, 88 ans, ancien ministre de Bourguiba, fondateur du MDS (candidat D’Ennahdha) ; Abdelkrim Zbidi, 63 ans, ancien ministre de la défense ; Jalloul Ayed, 62 ans, ancien ministre des finances, ancien président du comité de direction de la Banque Marocaine du Commerce Extérieur ; Mohamed Ennaceur, 79 ans, ancien ministre des affaires sociales ; Mansour Moalla, 83 ans, ancien ministre des finances, fondateur de la BIAT et de l’IACE ; Mustapha Kamel Nabli, 65 ans, ancien gouverneur de la BCT,(candidat de Nidaa Tounès) ; Elyès Jouini, 48 ans, vice-président de l’université de Paris-Dauphine, ancien ministre chargé des réformes économiques et Sadok Rabah, 66 ans, ancien ministre du transport.
Maya jribi a averti que la liste qui circule n'est ni exhautive, ni officielle et que d'autres personnalités sont aussi concernées. Le quotidien El Maghreb cite les noms de Lotfi Ben Jeddou et Chedli Ayari qui pourraient proposés par Ennahdha dans le cas, très probable, où Ahmed Mestiri ne serait pas retenu en raison de son âge et de ses rapports tendus avec Béji Caïd Essebsi. A noter que la commission du processus gouvernemental est composée de Maya Jribi, Kamel Morjane, Mohamed Hamdi, Ameur Larayedh et Hichem Hosni.
Selon Mosaïquefm, la commission se serait accordée sur une short-list de quatre candidats qui comprendrait A. Mestiri, M.K. Nabli, M. Moalla et M. Ennaceur. Elle devrait être soumise lundi au Dialogue national.
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Vous avez peut-être oublié un nom : Radhi MEDDEB qui est l'homme économique qui pourrait sauver, un tant soit peu, le climat de l'envestissement ...
La Tunisie aura besoin d'un homme fort sociable capable de travailler 18 H par jour en l'occurance d'un certain Mohamed Saad ex ministre et diplomate ou bien Mezri Haddad. Sinon c'est deux années de plus gaspillées