Pickups Mahindra : la réponse de Sousse aux terroristes
Quelques heures seulement après l’explosion du kamikaze sur la plage de Sousse et à quelques encablures du lieu-même, sortaient des chaînes de Medcars les premiers véhicules pick up de la marque indienne Mahindra, montés en Tunisie. La coïncidence est édifiante quant aux deux Tunisie qui s’affrontent : d’un côté, celle majoritaire de l’ambition et de la détermination et, de l’autre, la minorité enfouis dans des dogmes de violence et de terrorisme.
Première joint-venture réalisée depuis la révolution et première chaîne de montage de Mahindra en Afrique, l’unité industrielle ultramoderne, installée dans la proche banlieue de Sousse s’annonce performante. Promue par le Groupe Hafedh Zouari en association avec des institutions financières, avec un capital de 11 MD, Medcar aligne déjà des investissements de près de 32 MD pour cette première ligne de montage, visant dans les prochaines étapes, le montage de camions et de bus. Son partenaire, Mahinda détient 65% de parts de marché en Inde et s’impose en leader absolu reconnu pour la robustesse de ses véhicules et son expansion internationale à partir de la péninsule indienne.
Inaugurant la chaîne de montage à Sousse, Hafedh Zouari, tout comme l’ambassadrice de l’Inde, Nghma Malick ne cachaient pas leur joie de voir se réaliser un projet sur lequel ils n’ont cessé de veiller durant tous ces derniers joie. En présence du ministre auprès du Chef du Gouvernement, chargé des Affaires économiques, Ridha Saidi, mais aussi de nombreuses personnalités du secteur automobile, de banquiers et d’illustres figures de la région, ils se sont tout deux félicités de ces « débuts qui augurent d’autres développements et de grands succès devant permettre à la marque Mahindra de s’étendre dans les pays de la région ». Une forte délégation venue d’Inde ne pouvait que s’en féliciter, cherchant à s’implanter solidement en Afrique et couvrir à partir de la Tunisie, les pays du Maghreb et une bonne partie de l’Afrique subsaharienne.
Pari tenu donc pour Hafedh Zouari, cet entrepreneur irréductible qui a commencé dans la distribution des pièces détachées, puis des voitures et engins de BTP de grandes marques coréennes et indiennes et le voilà sauter courageusement le pas, en plein tumulte de la transition démocratique, vers le montage, visant une intégration encore plus poussée. Investir, encore plus dans les moments difficiles, créer des emplois, subvenir au marché tunisien et exporter : il en fait son crédo. Quel bonheur que de voir ces premiers pick up sortis des chaînes livrées à leurs heureux propriétaires. Une magnifique réponse à ceux qui, en face, s’enlisent dans le jihadisme.
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Ça fait grand honneur à la région et à la Tunisie...
Deux jeunes sont recherchés pour terrorisme;l 'un s 'appelle zawali;il n 'aura pas fallu beaucoup d'efforts à leurs recruteurs pour en faire des machines à tuer;des années de misère d 'injustice sociale;des élites arrogantes;une bourgeoisie qui étale avec ostentation sa richesse.Qui sème le vent récolte la tempete.Ennahda n est pas seule responsable elle a trouvé un terreau favorable la frustration;le no futur pour tous ces jeunes .il n 'y a aucun fils des classes aisées nahdaouis compris parmi cette générations de kamikaze.C 'est avant tout un probleme économique et de justice sociale.sous khomeiny on envoyait les enfants de pauvres avec une clé en plastique censée etre celle du paradis pour les envoyer déminer donc sauter sur les mines et on offrait un pèlerinage aux parents.leurs parents ne sont pas des coupables il ne faut passe défausser sur eux.Respectez leur chagrin