A la recherche du troisième homme
Après 36 heures de réflexion, les tractations en vue du choix du chef du gouvernement ont repris lundi après midi, mais sans avancer d’un iota, chacune des parties campant sur ses positions au point qu’on semble plus près d’une rupture du dialogue dans sa totalité que d’un accord. A un journaliste qui lui demandait si son parti envisageait un compromis, un dirigeant d’Ennahdha, Abdelhamid Jelassi, a répondu: notre choix est fait, c’est Ahmed Mestiri. Et comme pour être sûr d’être compris, il a répété le nom trois fois, alors que le Front du salut, ne veut pas en entendre parler tout en évoquant la possibilité de faire appel à d’autres noms, notamment, Jalloul Ayed Mustapha Zbidi et Nouri Jouini (celui-ci aurait décliné l'offre).
Une réunion décisive est prévue vers 18 heures, mais les chances d’arriver à un compromis paraissent minimes et même si par extraordinaire le miracle a lieu, on pense à la suite, aux 18 ministres qu’il faudra choisir, aux tractations qu’on devra entreprendre pour y parvenir, et au processus constitutionnel pour le moins poussif, la révision de « la petite constitution », l’ISIE, le code électoral et surtout la constitution. En tout cas, le maître d’œuvre de cette initiative, Houssine Abassi parait bien décidé à trancher dès ce soir. Un échec sonnerait probablement le glas du Dialogue national avec tous les risques qui peuvent s'ensuivre.
Ahmed Mestiri – Mohamed Ennaceur : un ticket est-il possible?
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Ce n'est pas réellement une surprise, car on le savait : ce marchandage de souk de chameaux J'ai une aversion pour notre classe politique de vieux singes , qui, à défaut de défendre réellement un idéal ou un peuple avec la véhémence dont ils font preuve pour le pouvoir , ils se montrent souvent petits, mesquins souvent indécents. prennent appui pour un appel à la haine . Ganouchi joue sur l'émotionnel avec le cynisme qui le distingue , un personnage sinistre. en se portant en sauveur de l'Etat tunisien pour une Tunisie indignée qu'il promet prospere grace à son Dieu . Tiens tiens, ça sent le chef de secte réligieuse du moyen orient sanguinaire ! Alors je m'interroge: les tunisiens sont - ils à ce point gentiment crédules mais je n'en pense pas moins) , ces hommes politiques qui sont prêts à vendre leurs ames pour un fauteuil, à leur tete Marzouki , a trahi son peuple et s'est accouplé avec Ennahda , . . Mais qu'y a t-il de réligieux ou d'honnetes constructif dans le programme de cette secte réligieuse , programme axé sur la haine de l'autre et la conservation d'une mentalité arabe à l'intégrisme ? Malheureusement, je pourrais continuer à dénoncer ces traites de la patrie .Je ne crois pas en ces politiques car il n"y a pas meilleur menteur qu'une personne qui doit se vendre pour espérer accéder au pouvoir.
Avec Ennahda, ce dialogue était condamné avant d'avoir commencé, et croire que ce mouvement est retrouvé la sagesse, c'était croire que la vipère s'est muée en agneau ...
pays cherche chef de gouvernement désespérément;qualités requses avoir l assetiment d 'Ennadhda pour une société islamiste;avoir l 'assentiment de l 'oppositio pour une société démocratique et moderne accessoirement ;redresser l 'économie du pays ,résorber le chomage;juguler l 'inflation;réequilibrer le developpement régional;assurer la sécurité,mettre fin au terrorisme....j 'ai trouvé HERCULE
Il serait temps de se rappeler l'essentiel, à savoir la finalisation de la constitution et la préparation des futures élections, le reste n'est que balivernes. Si on doit mettre en place un nouveau gouvernement qui défait ce qu'a fait le gouvernement précédent, on ne sortira jamais de l'auberge. N'est-il pas temps de se focaliser sur les prochaines élections et la future coalition gagnante, gèrera le pays conformément à son programme, en attendant , n'est-il pas temps d'arrêtrer les surenchères polititiennes et faire mieux avec ce qu'on a.