Xénophobie et islamophobie: Un vent mauvais souffle sur la France et l'Occident
En France, les hebdomadaires L’Express, Le Point, Valeurs Actuelles consacrent maintenant de manière quasi routinière des titres fort clairs visant une religion précise : «Islam, le danger communautaire», clame une couverture, «La peur de l’Islam», beugle un autre titre, «Le spectre islamiste», vocifère le suivant, «Cet islam sans gêne», braille une revue, alors qu’une autre couverture, pour attirer le chaland, feint de s’inquièter : «L’islamisme va-t-il gagner ?», surfant sur les peurs irrationnelles en affichant une femme en niqab comme épouvantail.
Christophe Barbier, le directeur de cette feuille qui a pour nom l’Express, insiste dans son éditorial — comme pour devancer ceux qui lui reprocheraient sa couverture racoleuse et indigne : «Oui, le communautarisme est un fait minoritaire, limité à quelques lieux et à une phalange d’individus. Mais comme un cancer commence par une poignée de cellules viciées, il a besoin de peu de foyers pour être vite menaçant puis un jour mortel.» Barbier, pourtant, n’en est pas à sa première ânerie.
C’est un récidiviste, souligne Caroline Constant dans l’Humanité (10 octobre 2013, p. II), qui manipule le racisme antimusulman. Il devrait dénoncer plutôt le Front national (FN) et l’extrême droite plutôt que de s’en prendre aux cinq millions de musulmans vivant en France…qui sont loin de tout extrémisme et dont l’immense majorité des femmes sont à mille lieues des modèles caricaturaux qu’il présente à ses lecteurs. Et ces musulmans sont souvent de nationalité française ! En fait, L’Express, Valeurs Actuelles et Le Point veulent, à l’unisson, donner de l’Islam une image caricaturale mais dangereuse et trahissent le journalisme en jouant sur les peurs, les mots (islamisme, islam, jihad, voile…) et les bas instincts. Ils arrivent ainsi à mobiliser maintenant une classe politique qui ne sait plus où donner de la tête face à ses divisions, au mécontentement populaire, à la pression fiscale et aux coups de boutoir de la mondialisation. M. Copé, le président de l’ UMP — exécutant une obscène danse du ventre devant les électeurs du FN—veut réformer le droit du sol pour l’obtention de la nationalité. Pourtant, il est lui-même issu d’une mère née en Algérie et d’un père d’origine roumaine(Wikipédia).
Les visées électoralistes de M.Copé sont néanmoins claires pour 73% des Français, qui ont, d’après l’agence Reuters (27/10/2013), «une mauvaise opinion» de ce monsieur. Le Canard Enchaîné (23/10/2013) rappelle que le droit du sol est une conquête de la Révolution de 1789: «les Constitutions du 3 et 4 septembre 1791, du 24 juin 1793 et du 5 fructidor an III permettent à toute personne née et vivant sur le territoire national d’être français. »
Salafiste en Occident
L’argent et les prêches wahhabites jouent, assurément, un rôle capital dans cette cabale antimusulmane en inoculant à quelques fidèles en France et ailleurs le poison de leurs concepts d’un autre âge et d’un Islam dévoyé.
La presse de la haine et du rejet de l’Autre s’attaque alors à la communauté arabe en France mais passe sous silence les aberrations des princes saoudiens sur la Côte d’Azur et sur les Champs Elysées, comme elle « oublie » de signaler qu’au mois de mai dernier, cinq Yéménites ont été décapités et crucifiés en public, en Arabie Saoudite, pour «sodomie» au moment même où elle cloue au pilori Poutine pour son rejet des homosexuels russes ! Cette même presse feint d’oublier que l’extrémisme religieux n’est pas l’apanage des seuls musulmans. Elle ne s’est guère étendue, par exemple, sur l’enterrement en Israël du grand rabbin sépharade – et chef du parti ultrareligieux Shas- Ovadia Yosef le 7 octobre 2013. Ce «saint homme» — ennemi juré du grand rabbin ashkénaze d’Israël — ne manquait jamais de fournir des amulettes et des grigris à Netanyahou, avant chaque scrutin. Une foule énorme (plus de 10% de la population) a suivi le cercueil de ce «faiseur de roi» qui qualifiait les Arabes — qu’il connaissait bien pourtant pour être né en Irak et pour avoir vécu au Caire — de «fourmis» et qui demandait à Jéhovah, tous les jours, la destruction de l’Iran. Quel organe de presse a rappelé le chemin parcouru sur la voie de l’extrémisme religieux par Israël — dont la conception avait été promue par des sionistes non croyants, voire athées ? Dans son livre Vaincre Hitler paru en 2007, Avraham Burg, ancien président de la Knesset et vice-président du Congrès juif mondial, écrit : «Le pays tout entier [Israël] est pris en otage par un groupuscule de colons menaçant de guerre civile, de résistance passive, et remettant en cause la légitimité de l’Etat et la volonté de la majorité… » (p.91). «Le groupuscule» est devenu, depuis, cette énorme foule qui a conduit l’ayatollah (pardon, le grand rabbin) Ovadia Yosef au cimetière dans l’espoir de profiter de «ses bienfaits».
Pour L’Express comme pour d’autres organes de presse occidentaux, la guerre mondiale contre le terrorisme lancée par George Bush Jr signifie guerre contre l’Islam, comme hier il y avait la guerre contre le communisme athée. De plus, partout, la politique des princes saoudiens et autres qataris a conduit à la dénonciation et à la mise à l’index de la religion musulmane. Ses encouragements sonnants et trébuchants au wahhabisme le plus rétrograde comme celui des talibans en Afghanistan et au Pakistan ont conduit aux pires clichés contre l’Islam. La vaillante Malala Yousafzai — que les talibans ont essayé de tuer pour son action en faveur de l’éducation des filles au Pakistan — est devenue une véritable icône internationale. C’est ainsi qu’elle a été nominée — fait extraordinaire — au Prix Nobel de la paix à 16 ans, classée par Time Magazine parmi les cent femmes les plus influentes de la planète et a remporté le Prix Mère Teresa. Elle serait la première femme à marquer l’histoire de la région et la société pachtoune d’après les médias occidentaux. Or, William Dalrymple écrit dans le New York Times du 25 octobre 2013 sous le titre «Avant Malala» que les femmes pachtounes ont toujours été des moteurs de la société et que, si régression il y a, c’est à partir du moment où les talibans, encouragés par les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite, ont fait intrusion pour combattre le communisme. C’est ainsi qu’une femme, Malalai, a galvanisé les énergies lors de la bataille décisive de Maiwand, bataille au cours de laquelle les Afghans ont infligé à l’armée de Sa Majesté britannique, le 27 juillet 1880, une cuisante défaite en dépit de leur impressionnante artillerie. De son côté, la Bégum Wafa, épouse du roi d’Afghanistan Shah Shuja al Mulk (XIXème siècle), a été une diplomate hors pair — de l’avis même des Anglais — et est arrivée à faire libérer, à deux reprises, son mari, prisonnier à Lahore. Et Dalrymple de conclure: «Les stéréotypes ont diabolisé fortement cette région : caches de terroristes, luttes sanglantes entre tribus rivales, fanatisme religieux et oppression des femmes. Tout cela est fortement exagéré. On est en présence d’une société complexe qui a été, des années durant, un centre de résistance non violente à la Gandhi contre la domination britannique. Elle recèle encore les anciennes traditions de poésie mystique, de musique soufie et possède de nombreux leaders de sexe féminin.».
Goebbels professait : «Calomniez, calomniez, il en reste toujours quelque chose ! »
L’Express n’est pas seul!
A côté de Valeurs Actuelles, du Point et autres publications de droite extrême en France — qui n’ont pas encore digéré la perte de l’empire colonial — des journaux ayant plus de tenue réservent un traitement ambigu à l’Islam et aux pays musulmans. Ainsi, Le Monde dénonce avec raison le traitement inhumain réservé aux ouvriers népalais (et étrangers en général) au Qatar et l’ignoble système du «kafi». Pourtant, la même situation prévaut en Arabie Saoudite mais il n’en souffle mot. De même, ce quotidien affirme que «la situation des droits de l’homme ne s’améliore pas en Iran» (27-28 octobre 2013, p. 4) alors qu’il est de notoriété publique que la situation n’est guère brillante là où 6 000 princes saoudiens possèdent tout un pays. Ce journal traite sur un ton léger — comme une amusante et exotique curiosité — l’interdiction faite aux femmes saoudiennes de conduire
(p. 20). L’Arabie Saoudite commande, il est vrai, d’énormes quantités d’armes, de tanks et d’avions à l’industrie française — sans oublier les produits de luxe Vuitton et autres LVMH dont la publicité s’étale sur les colonnes des publications du Monde!
Il y a enfin le livre de M. Alain Finkielkraut L’Identité malheureuse dont la promotion est en première page du Monde et dont l’auteur est omniprésent sur tout le paysage audiovisuel. Pourquoi cette fièvre ? Parce que, répond le directeur du Monde des livres : « … des patrons de presse décident de mettre ce livre à la « une » sans même y avoir jeté un œil ; des animateurs télévisuels qui considèrent le texte comme un prétexte, simple support à «clash», pure matière à «buzz»». Ce philosophe — d’origine polonaise et de nationalité française depuis l’âge de un an — est taraudé par l’angoisse : en France, on ne se sent plus «chez nous», affirme-t-il à qui veut l’entendre. Ce philosophe à la retraite éructe ainsi à l’heure même où, à Brignoles, les partisans racistes du FN hurlent, suite à leur victoire dans un scrutin cantonal : «Nous sommes chez nous» ! Finkielkraut et le FN sont en fait perturbés par ces Arabes qui ont la nationalité française mais veulent garder leur culture et assumer le legs de la civilisation arabo-musulmane. «L’immigration de peuplement», voilà l’objet de leurs frayeurs ! Et l’auteur d’introduire une notion chère à la famille Le Pen : «le Français de souche» ! Pour Jean Birnbaum, Finkielkraut «joue avec le feu et attise le brasier identitaire» (Le Monde des livres, 25 octobre 2013, p. 7). Pour Finkielkraut, la France devient «une auberge espagnole» où il se sent en exil, cerné qu’il croit par les boucheries et les fast-foods halal.
Il est temps que les salafistes que chérissent MM. Ghannouchi, Ellouze, Chourou et autres Sahbi Atig et qui mettent en péril la Tunisie et d’autre pays, réalisent le mal qu’ils font à toute la communauté arabo-musulmane. Ils sont en fait les jouets d’intérêts qui les dépassent. La Turquie de l’islamiste Erdogan et les Etats-Unis d’Obama et de Kerry sont tombés d’accord pour créer un fonds en vue d’endiguer l’extrémisme en Somalie, au Yémen et au Pakistan ; à l’image des programmes de lutte contre le sida, le paludisme ou la tuberculose! A cet effet, ils convoqueront bientôt un Forum mondial contre le terrorisme (Global Counterterrorism Forum) à New York. De son côté, l’Arabie Saoudite utilise aujourd’hui les jihadistes en Syrie pour échapper à un possible encerclement par les chiites en Syrie, en Irak et en Iran. Le royaume, déjà fort ébranlé par les «Printemps arabes», perd son sang-froid face au rapprochement entre l’Iran et les Etats-Unis, son protecteur de toujours, son pourvoyeur en armes, le dépositaire de ses montagnes de dollars et son ultime bouclier...qui a, ô surprise! lâché Moubarak. Ces «combattants » sur le front syrien(on parle de 3 000 Tunisiens!) croient aller au Paradis pour leur foi alors qu’ils défendent les intérêts d’émirs milliardaires…qui refusent un siège au Conseil de sécurité parce qu’ils n’excellent que dans les tractations à l’abri de la lumière et des regards car comment exposer publiquement leurs alliances avec les pires ennemis de la nation arabe ?
Un vent mauvais souffle assurément sur la France et l’Occident. Pour en changer peut-être le cours, « les intellectuels [arabes] doivent se préoccuper de la façon d’arrêter la propagation de la culture du sang, de la mort et de la violence gratuite. Ils doivent se demander comment redonner ses titres de gloire à un islam différent, un islam de gens normaux, en paix avec lui-même et avec les autres. Il s’agit de questions pressantes face à un problème que nous laissons s’aggraver en raison de notre paresse intellectuelle et de notre incapacité à innover sur le plan des idées.», affirme Khalèd Al-Hroub (Al-Ayyam, Ramallah in Courrier International n° 1199 du 24-30 octobre 2013, p .42).
M.L.B.
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Enfin le vent de l´ouest a atteint la Tunisie.Je rappele d´abord un fait historique. Il ya trés longtemps un secretaire general de l´OTAN, je crois il était d´origine belge, j´ai oublié son nom, il a répondu à question, après la chute de l´Union soviétique, quel est le prochain ennemi de l´OTAN il a répondu: l´Islam. Certes il a été critiqué , mais on sait où on est maintenant. Vous connaissez, monsieur, la phrase que le senateur romain Caton terminait chaque fois son discours: je crois d´ailleurs qu il faut détruire Carthage. il a dit ca chaque fois il terminait son discours au senat romain.On appelle ca de la tenacité. l´Occident est de même nature que Rome. Il s´agit de garder l´egémonie et la domination du monde. To be or not to be, c´est la question. Je suis d´accord avec vous qu´il faut faire aussi quelques choses de notre part mais la fin sera la meme. La question n´ est pas une question de politesse ou de gentillesse mais une question de développement économique, culturel et social. Où sont les prix nobel Tunisiens? Il faut rappeler que dans les années 90 on a voulu, en Occident, s´emprendre à la chine mais ca n´a pas marché, la chine ne s´est pas laissée intimider et a continué sa marche vers le progress. Maintenant tout le monde parle de la chine, et l´Occident ajoute: jusqu´où ira la cine?
Excellent article.Barbier est omniprésent chez Y Calvi dans c ' dans l'air;conseiller de Sarkosy puis de Hollande;acteur dans le film de son épouse yulimi lila Cohen;il avoue cyniquement que ses couv font vendre.Cela n 'est pas récent pendant la guerre civile algérienne on voyait en couverture de l 'un de ces hebdomadaires ABASSI MADANI l homme qui fat trembler l 'Occident.Depuis l 'effondrement du communisme Le musulman a remplacé le bolchévique.FINKIELKRAUT nous abreuve de ses causeries sur L IZLAM;Copé son épouse est d 'origie algérienne ;devant l 'effondrement des économies il fallait trouver un coupable commode. S'attaquer à la financiarisation de l 'économie vous bousille une carriére taper sur le mosmé ca booste les ventes .l 'opinion publique ca se fabrique commme dirait Serge Halimi directeur du monde diplomatique .La communauté musulmane est nombreuse mais pauvre elle n 'est pas puissante ne possède pas de journaux et les intellectuels arabes en France restent frileux seul un non musulman Askolovitch a écrit dernièrement un livre sur les musulmans ces mal aimés;la critique fut acerbe.Je l 'avoue moi meme ces femmes niqabées bien que peu nombreuses me désolent;en revanche qui a remis les clefs du culte musulman aux islamistes c est Sarkosy ce qui n 'a pas empecher qu'il se fasse huer au Bourget;et les maires de tout bord qui croyant acheter la paix sociale ont subventionné les associations islamistes dans les cités.Le probléme des musulmans français est social il n 'est ni religieux ni ethnique .Qui a fait une opa sur la marche des beurs pour l 'égalité? car les intellectuels arabes ont brillé par leur absence toujours la trahison des clers.observez ce qui est arrivé au respectable Edgar Morin entrainé par Tarik Ramadan (le Suisse;vivant à londres;d 'origine égyptienne;donc ne partageant pas la vie quotidienne de ces pauvres musulmans français pour la plupart maghrébins et osant parler en leur nom)sur les sables mouvants du Qatar;pays connu pour etre un paradis démocratique surtout pour ses ouvriers étrangers
Bravo si bouguerra, tout a été dit et ce probleme important peu de gens en souffrent car en effet ils ne réalisent pas combien on a été humiliés par l'occident et avant tout par nous mêmes. De mal en pire en effet. Depuis les années 70 beaucoup de choses ont changé. Tout comme je ne reconnais plus mon pays la tunisie, je ne reconnais plus la france non plus. Oui tout a été si brillamment expliqué. La solution maintenant...
Si l'Express s'attaque à l'Islam en France, c'est pour exactement les même causes qui nous font rejeter l'Islamisme en Tunisie. Les Français ont le sentiment qu'une minorité de 10% de la population cherche à modifier le terreau culturel national. Idem en Tunisie avec Ennahdha. S'il y avait moins de Musulmans dans la délinquance en France et si les parents musulmans éduquaient là bas leurs enfants dans le respect de la culture majoritaire et les incitaient à plus d'intégration culturelle,alors le phénomène de rejet serait nettement moindre. De même, si en Tunisie l'identité culturelle était moins basée sur le religieux et plus sur la culture nationale, l'existence d'un parti islamiste serait perçu comme un phénomène du type Démocratie Chrétienne en Europe et serait convenablement accepté par tous. Enfin, demander à un journaliste français d'évoquer, sur un point de nature purement intérieure à la France,des sujets comme les Colons Israéliens ou les Princes Saoudiens relève de la confusion (sinon dans le cas présent des obsessions bien connues de l'auteur)
Un vent de haine souffle sur l'Europe? Rien de nouveau là. Pas la peine de remonter jusqu'à l'Inquisition. Les années 1930, durant lesquelles une campagne antisémite s'est emparée de l'Europe, ont donné naissance à l'Holocauste. Leçon apprise, "plus jamais cela"? Faux. Dans les années 1990 on a été témoins du génocide des musulmans de Bosnie et du Kosovo et ce, au beau milieu de l'Europe qui n'a rien fait (l'intervention est arrivée mais "too little, too late" et les Bosniaques musulmans continuent de souffrir). Le 21e siècle européen sera-t-il le siècle de l'islamophobie avec les conséquences désastreuses que cela pourrait engendrer?
je ne sais ps si vous avez lu le dernier livre de l 'anthropologue Emmanuel Terray "les droites passées"il rejoint votre analyse et explique que L 'islam dans la mesure ou il ne met pas en cause le capitalisme ne fait pas peur à l Ocident on l 'agite comme un chiffon rouge car la droite n 'aime pas les étrangers surtout s 'ils ne restent pas à leur place.il cite le cas des Polonais qu'on traitait de fétichistes et fanatiques et dit qu'il suffit de remplacer catholique par musulman.il essaie de comprendre pourquoi au fond la droite a été toujours majoritaire; comment les pauvres votent pour ceux qui sont contre leurs interets et que les trentes glorieures ont eu lieu quand le PC faisait 26 pour cent donc pouvait arriver au pouvoir.le parti Socialiste n 'ayant de gauche que le nom.Quand à Israel il existe encore des forces de paix ;il ne faut jamais désesperer de l 'avenir..TTerray explique aussi que de vraies démocraties arabes seraient bien embarrassantes pour l'Occident qui se demande aujourd'hui jusqu'ou va aller La Chine?
C’est dans la société toute entière qu’il faut réanimer l’indignation, la colère et la vigilance anti-raciste
Comme Français, fidèle lecteur de LEADERS, je suis encore plus scandalisé par ces Unes de magazines, d'autant que Christophe Barbier et ses collègues, sont les premiers donneurs de leçons. Ils menacent directement la démocratie. J'ai honte. Je lui ai envoyé votre édito ainsi qu'au Canard enchainé. Bravo pour la grande tenue de votre quotidien qui tranche avec cet absence de conscience professionnelle. Merci à Mohamed Larbi Bouguerra. Pierrick Hamon (Montreuil/France)
Si on veut avancer, il faut se poser la question pourquoi?? Voila des peuples qui ont mené sur plusieurs siècles d'innombrables combats pour sortir de l’obscurantisme et s'installer dans la civilisation et le respect d'autrui qui a permit à de nombreux extrémistes de tout bord de survivre chez eux alors que leur vie était menacée chez eux dans leur propres pays. Ces peuples pourraient se sentir menacés dans leurs acquis civilisationnels surtout envers certaines attitudes très ostentatoires voir provocatrices car envers les asiatiques on entend jamais ni répulsion ni rejet et des chinatown , il y en a partout dans pratiquement toutes les grandes villes occidentales.
@ridha et Paul Waisted: le colonialisme a aussi encouragé l'islam supposé modéré et moderne. Mme Matine Aubry: prévient:" Si une loi interdit la Burqua, ces femmes auront toujours la burqua, mais elles resteront chez elle" alors que notre doyen de la Manouba exclue des étudiantes à cause de ce burqua. Enfin je ne sais plus s'il faut en parler le moins possible, pour ne pas risquer de déraper car plus vous nationalisez ce type de question, plus vous courez le risque que le débat soit dévoyé et instrumentalisé, même si dans un premier temps, il part dans le bon sens. il est sur que la montée de l'anti-islam attise la tentation de repli communautaire salafiste, un engrenage dont profitent les salafistes radicaux pour jouer la surenchère. ce qui est valable aussi en Tunisie
Pour que cet excellent article soit complet ;il aurait fallu évoquer la question de la minorité juive tunisienne en majorité d 'origine berbère qui s 'inquiète à juste titre puisque qu'il n 'y a aucun député à l 'ANC la représentant.seraient ils des sous citoyens.En France dans les instances politiques ;la porte parole du gouvernement est d 'origine marocaine et elle n ;combien de noirs tunisiens sont à l ANC?
Dans les périodes de crise la xénophobie augmente et l'autre, l'étranger devient un bouc émissaire, en tous lieux, en tous temps. Lisez le supplément Russie du Figaro du 21 novembre, sur la montée de la xénophobie en Russie vis-à-vis des immigrés des ancines pays soviétiques. Rappelez-vous la manière dont le dictateur Suharto, montait les indonésiens contre ls chinois riches, avec qui il faisait des affaires opaques, le reste du temps. Lisez René Girard "des choses cachées depuis la fondation du monde" et l'universalité du rôeld e bouc émissaire. Toute société réellment humaniste ne peut se maintenir dans son humanité qu'en cultivant la xénophilie, la curiosité de l'étranger et le respect de l'autre, qui nous enseigne la richesse de la diversité des manières d'être au monde. Dès qu'une société déroge à ce principe elle nourrit la violence, la discorde, l'arbitraire. Tolstoï, artisan de la paix, était promoteur du cosmopolitisme. Lu Xin, auteur chinbois célèbre des années 30, était également promoteur du cosmopolitisme, pour nourrir chaque culture de la richesses des autres. Alors halte à la haine et vive la xénophilie. Edouard STACKE
Le vent ne souffle pas tout seul, ce sont les musulmans eux mêmes qui soufflent sur la braise. Alors arrêtons de nous victimiser et assumons nos nombreuses bêtises qui ne datent pas d'hier